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Défendre notre territoire

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(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 04:49

Pour le vote des municipales au niveau du pays, il ne faut pas en rester à un commentaire de surface, sinon on n'a rien compris à gauche.

On accusa en son temps Nicolas Sarkozy d'avoir déchiré l'identité nationale par des débats organisés sur fond de mise en cause à peine voilée de l'étranger; par sa défaite en 2012 il  paya le prix d'un pays coupé en deux par sa faute (ou celle de Buisson).

Personne ne met en cause François Hollande, mais la vérité intime du vote du pays contre lui  en  mars dernier est en grande partie là, c'est mon sentiment mais le silence règne car ce n'est pas politiquement correct: il a déchiré l'identité anthropologique massivement et inconsciemment perçue comme immuable par les débats organisés autour du "mariage pour tous"; la France a été de nouveau coupée en deux et dans la douleur; car au fond de lui, le pays n'était pas prêt intellectuellement, spirituellement, culturellement, politiquement pour cela; nous avions les moyens techniques, juridiques de donner des droits décents et opérationnels aux personnes de même sexe qui souhaitaient s'unir (oh le mariage bourgeois, si combattu en 68, que c'est laid pourtant!); et ce "sociétal" légiféré  pour quelques uns ou quelques unes, venu trop tôt, faisant descendre les foules familiales dans la rue,  dissimulait l'incurie du "social", là où on attendait légitimement le président et le gouvernement.

Beaucoup de cathos détestant la ligne Buisson avaient voté Hollande, y compris dans l'Ouest longtemps acquis à la droite; or en mars 2013, les municipales ont fait perdre à Hollande notamment La Roche sur Yon, Angers, Laval, Quimper, Caen.... CQFD?

En chiffres, 85% des 672 têtes de liste ayant apposé leur signature en bas de la charte des municipales inspirée des revendications de la "manif pour tous" ont été élues... 40 des 43 parlementaires signataires engagés aux municipales idem... CQFD bis?

Ce que les gens veulent uniquement et ils nous l'ont dit par le scrutin néfaste et l'abstention, c'est que les hommes politiques nationaux (tous sexes confondus) s'attaquent avec efficacité aux vrais sujets pour eux:  ensemble le travail, l'insertion, le pouvoir d'achat, la paix publique, l'accès à la santé,le logement, les charges, l'avenir de leurs enfants, la sauvegarde biologique du monde. Point barre.

Celui qui se risquerait à remettre sur le métier GPA, PMA, "suicide pour tous", etc... n'aurait rien compris.

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8 avril 2014 2 08 /04 /avril /2014 03:00

Non, non. Mon article d'hier a pu inquiéter par son amertume, son esprit chagriné, son désappointement, son vague à l'âme. J'ai de la ressource.

Je sais depuis longtemps et la lecture de l'ancien et du nouveau testaments que nul n'est prophète en son pays. Qu'il faut faire contre mauvaise fortune bon coeur (ou le contraire).

Puis ma journée ne m'a pas laissé d'autre choix que d'aimer mon travail; je l'ai passée en transport, comme on dit,  en expropriation, le matin à La Riche, l'après-midi en Touraine du Sud, Draché, Marigny Marmande, le matin pour une ZAC énorme, l'après-midi pour la LGV, des" queues de chantier"; oui, depuis des années, je rends la justice "au nom du peuple français", j'ai donc aussi un mandat puisque je suis désigné par le Président de la République, élu lui-même au suffrage universel...

Il n'y a donc désormais pour moi qu'une crainte, c'est l'américanisation de notre société et une future élection des juges: là, sans doute, je perdrais mon boulot...

Mauvaise période!

 

 

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7 avril 2014 1 07 /04 /avril /2014 07:46

Pour la première fois depuis longtemps, j'ai été deux jours sans écrire. Depuis l'installation du conseil municipal vendredi soir. Comme on peut rester deux jours sans manger, sans boire, par un immense chagrin.

Il ne faut pas se leurrer, pour nous ce furent les fourches caudines, malgré une bienséance apparente, le début d'un nouveau cycle de l'inutile. L'inutilité, mon Dieu, sentiment terrible.

Comme en poète, j'ai toujours pensé que toute ville avait une âme, une émanation collective supérieure invisible, que l'on pouvait "toucher". Et Châtellerault encore plus. Ma ville aimée à qui je déclarais ma flamme en 2007-2008.

Ma ville a préféré l'assurance vie politique de Jean-Pierre Abelin aux émois que je lui promettais alors, et elle a souscrit un avenant à son contrat  en 2014. Mes toits d'ardoises, de tuiles mécanique orange, ma tuffe, mes vieilles rues, ma rivière, mes îles, mes usines, finalement, des choses inanimées, des tas de cailloux sans âme?

L'Evangile de Jean sur la résurrection de Lazare me ramenait à la politique pourtant: quand cette ville sortira-t-elle de son sommeil mortel, quand allait-elle se "délier" de ses bandelettes de misère, d'ignorance, de peur, de son suaire successoral, quand, quand?

Au kiosque à journaux de la gare, je rebrousse chemin, je ne veux plus de cette presse , toutes catégories confondues, qui a  fait monter la mayonnaise FN et me fait sièger, après avoir pris nos voix populaires, à côté de deux de ses représentants. Frissons.

S'évader!

Refuge dans la lecture d'Hetzel, qui publia Hugo, Sand, Verne, fut un animateur forcené républicain de 1848 et 1851, exilé en Belgique pour ses idées. Ecrivain, dans "Voyage où il vous plaira", il fait chanter Mozart à une jeune fille: "Vergiss mein nicht" "ne m'oublie pas", autre nom du myosotis. Châtellerault, Vergiss mein nicht...

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4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 01:46

Ce soir, conseil municipal à 19 heures. Répartition des adjoints, désignation du maire délégué de Targé, formalités.

Ce que le président de la République n'a pas fait en 2002, ce que l'actuel aurait pu faire, le maire de Châtellerault le fera-t-il en 2014? Réunir un conseil municipal de salut public, offrant à l'opposition républicaine une participation autre que de surface, tant la situation de la ville est grave sur divers plans, tant la montée du Front national constitue une inquiétude pour l'architecture démocratique du débat. Je crois malheureusement que le succès apparent aidant, le bipartisme apparent de notre politique aidant, nous resterons cantonnés à une opposition "vigilante et constructive" parce que, déjà, ce qui se met en place, c'est 2020, toujours dans l'élection, c'est-à-dire la mise en oeuvre de programmes de constructions et de choses "visibles" puisque c'est ce que l'électeur retient, et non pas les super-structures, les lieux de débats, le partage républicain, la vie en somme, qui ne se "voit" pas. Qui ne rapporte pas. Eloge de la gratuité!

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 05:04

J'ai sur mon bureau de travail, depuis toujours, un ancien piège à mouches en verre qui me sert de presse-papier; il m'était souvent très utile mentalement pour mener jadis mes interrogatoires de juge d'instruction, le suspect le voyait aussi...

Le piège à mouches qu'on nous tend aujourd'hui politiquement à Châtellerault, soit par la presse directement, soit par des propos abelinistes rapportés par elle, c'est de tomber dans la recherche inquisitoriale, gigogne et romanesque des causes du score de la gauche qui ne correspondait pas à l'enthousiasme de l'équipe et de son leader.

Chercher à diviser, à re-sortir les vieilles lunes et les vieilles querelles, tout le monde, presse et pouvoir en place, y a intérêt, la première pour le papier à vendre, le second pour se ménager un avenir imaginé plus serein.

A l'Angelarde le 19 mars, j'ai tenu un discours -disons le mot modestement- "historique", qui clôturait un cycle pour en ouvrir un second, exempt de tout ressentiment, de toute référence antérieure désagréable; j'ai pris soin de ne nommer personne car dans cette histoire les responsabilités étaient collectives; on ne refera pas l'histoire, à chacun sa vérité, mais sortons-en!

Il est possible que ma posture ait déplu à quelques uns à gauche qui n'aiment guère que certains des leurs réussissent là où ils ont échoué, il est possible d'avoir, dans son propre camp -et c'est valable partout- des gens qui travaillent plus négativement que positivement. Mais pour moi, tout est soldé et ce que je suis parvenu à faire et à dire, n'importe qui d'honnête peut le faire et le dire, dès lors qu'il ne voit que l'avenir de notre ville.

Je ne tomberai pas dans le piège à mouches.

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2 avril 2014 3 02 /04 /avril /2014 01:07

Où était-elle, notre jeunesse châtelleraudaise, les deux dimanches précédents? -je parle des jeunes de 18 à 35 ans-.

Elle n'était pas dans les bureaux de vote, sauf rares exceptions de déplacements en famille; elle s'agite sur les réseaux sociaux, dans le monde virtuel, elle  a "beaucoup d'amis" (beaucoup d'"appelés" mais peu d'élus!) et elle n'est pas dans la vraie vie si on considère que la chose publique est la vraie vie commune. Alors qu'elle souffre. Et qu'elle a de la richesse.

Le vote a été fait par des aînés qui ne lisent que le journal, essentiellement pour les avis d'obsèques et les buts marqués par Senillé à Archigny. Que lit notre jeunesse?

C'est dommage, quand je pense, chez les femmes, à l'engagement noble et droit, entier, de quelqu'un comme Soraya Lansari-Capraz dans notre équipe, et, chez les hommes, à Pierre Massonneau, à Sylvain Piaud, à David Simon qui se décarcassent et veulent que notre jeunesse ne soit pas reléguée dans la désespérance et le sentiment d'inutilité.

Je me remets à lire Jules Romains, l'auteur des Hommes de bonne volonté; j'ai, entre les mains (et il m' a fallu couper au couteau  les pages encore pliées depuis 1945) "Retrouver la foi", réunion de conférences faites pendant la guerre, et, en fin de celle intitulée "contre un défaitisme de l'idéal", sur la jeunesse, je lis ceci:

"Tout au contraire, j'aimerais pouvoir lui donner un bain de fierté. Et ce n'est pas moi non plus qui dirai aux jeunes qu'ils n'ont plus besoin de nous. Car je pense tout l'opposé. Je pense que sans eux nous serions les derniers serviteurs d'une foi morte, mais que sans nous ils seraient des enfants perdus."

Et je découvre au même moment le message d'une jeune femme d'aujourd'hui, Léa Frédéval, qui vient de publier chez Bayard "Les Affamés": "Nous ne demandons pas la lune mais une porte ouverte et de la bienveillance. Nous n'avons qu'une envie: participer, être utile à la société. De toute façon, l'avenir passe par nous. Mais, sans vous, nous ne pouvons rien faire...". Comme en écho superbe à 70 ans d'intervalle.

Notre jeunesse. "Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà, de ta jeunesse?", comme disait le poète.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 15:39

Eh oui, Jean-Pierre Abelin regrette de ne pas avoir mis sa fille Véronique sur sa liste; "elle aurait fait une bonne adjointe"; certainement, elle a désormais acquis une expérience et possède une solide culture administrative.

S'il ne l'avait pas mise c'est parce qu'à l'époque il pensait que la partie serait beaucoup plus dure qu'elle ne le fut en réalité et que, pour une première fois, il valait mieux lui assurer une victoire plutôt que de risquer une défaite; et il y avait alors en effet un risque (1). Et puis, comment les châtelleraudais auraient-ils pris cette annonce implicite d'une succcession probable en cours de mandat? Que la vie est compliquée. Imaginer sa fille dans l'opposition était insupportable. Sans que mes propos soient attentatoires, plutôt naître dans un berceau politique doré, pas de déception électorale directe. Le combat de boxe, oui, mais avec les coups qui ne portent pas, si possible. A suivre en 2020, JPA aura 71 ans. Gong de fin ou tentation de "gaudinisation"?

 

(1) Jusqu'au soir précédent le premier tour, on sentait chez les co-listiers de Jean-Pierre Abelin des mines un peu défaites, une animosité, une agressivité détonant avec leur caractère courtois accoutumé, dont j'ai moi-même fait les frais, c'est dire. Nous y avions vu, par erreur, un présage heureux... Ou alors c'était finement joué!

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 08:49

Bien qu'elle n'aidât en rien le Carnaval de ce 29 mars partant devant la mairie où le public était nombreux et attentif, ni financièrement, ni logistiquement, la Ville de Châtellerault en a cependant retiré le bénéfice, les participants croyant que l'idée et l'organisation en étaient municipales; or il n'en n'est rien, puisque ce sont les Fous Volants et la MPT de CHâteauneuf qui en sont depuis longtemps la cheville ouvrière et le bras droit (au choix!).

Du coup, le pouvoir en place, opposé longtemps à ce que le Carnaval aboutisse place de la mairie, a décidé pour l'an prochain, et probablement la veille du scrutin régional et super-cantonal pour en tirer parti(e), que le Bonhomme et son cortège partassent de chez ces manants de Châteauneuf pour venir mourir face à l'Hôtel de Ville.

J'ai appris, de source confidentielle, que le maire entendait le faire "à la dunkerquoise", en lançant sur la foule des harengs (d'où l'expression harenguer la foule, sans  doute) qui seraient fumés au plus près de chez nous, à Abilly, au Moulin du Couvent, célèbre pour ses saumons fumés; le choix du bois de fumage des harengs se ferait dès le 1er janvier, par tirage au saur.

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1 avril 2014 2 01 /04 /avril /2014 03:26

C'est le délai pluri-quotidien qui nous sépare de la prochaine échéance municipale, autant dire rien.

Je l'ai déjà vécu, je recommencerai, avec toutes les difficultés à concilier travail et mandat d'opposition, sans moyens, sans temps consenti.

Cela passera vite, entrecoupé d'échéances politiques mobilisatrices à partir de l'an prochain  (1) (super-cantonales, régionales et, déjà, la préparation des échéances présidentielles et législatives).

Si Juppé ou Sarko ou Fillon ou X à droite est président de la République en 2017 à la place de Hollande, il sera nécessairement, par le zapping politique, désavoué aux municipales de 2020 par le vote sanction qui, cette fois, propulsera le Team Guérin devant. Ce serait justice.

En plus le maire actuel réinvesti se prendra de front toutes les difficultés économiques et sociales locales majeures à venir, il les aura cherchées.

Enfin, depuis 2008, il avait "pompé" tout le programme de mon équipe, là il va lui falloir inventer tout seul. Déjà on annonce des structures gonflables ludiques à l'Ecole de Gendarmerie. Ouaouhhhh!!!

Je connais des petites filles pas loin qui vont être contentes!

Demain, plus que 2 189 jours.

Courage.

 

(1) car celles de cette année ne seront guère fameuses.

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31 mars 2014 1 31 /03 /mars /2014 15:27

Un journaliste titre "L"union de la gauche fait pschittt" à Châtellerault.

Non.

Pschittt, ce serait une grenaille dégoupillée qui foire, un pétard mouillé qui agonise, une bouteille de bière dont la capsule restée coincée laisse sortir de la mousse en abondance, en tout cas quelque chose de raté par rapport à l'objectif annoncé.

Nous avons réussi l'union de la gauche, objectif majeur, ce n'est pas donné à tout le monde et je prétends que nous avons semé avec amour et générosité sur un terrain que le national nous a tranformé en champ de cailloux; j'ai connu dans le Berry, près de Saint Maur, des labours identiques, caillouteux blanchis au possible, qui donnaient de superbes récoltes, avec le temps, un peu plus tardivement que sur les terrains privilégiés de la" beauce" issoldunoise; ce sera pareil à Châtellerault où les récoltes politiques futures, sur cet ensemencement, seront belles. La moisson sera alors abondante et les ouvriers nombreux.

Les châtelleraudais vont se réveiller avec "la gueule de bois", quand ils vont réaliser qu'"ils en prennent pour six ans de plus" jusqu'à 2020 au prétexte qu'Hollande les a déçus en 2013 et 2014; c'est l'histoire de l'ivrogne du Petit prince qui boit pour oublier qu'il boit pour oublier qu'il boit pour oublier qu'il boit (ad lib)...

Pschittt? Non.

On n'est responsable que de ce qu'on crée soi-même et pas de ce qui nous infligé par d'autres, fussent-ils président de la république ou chef de gouvernement, nous n'avons rien à nous reprocher dans la campagne, ni dans le fond, ni dans la forme, nous restons avec la meilleure équipe, le meilleur programme notamment sur la caserne De Laage (du coup je révèle que j'avais par mes connaissances un énorme contact opérationnel dont je n'ai pas parlé, sauf à Michel Guérin, Myriam Métais et Alexandre Godin, pour ne mettre personne en porte à faux, mais il était strictement intuitu personae, lié à ma personne, et mon interlocutrice du projet ne veut pas s'inscrire dans une négociation autre, c'est son droit). C'est bête.

On est toujours, côté commentateurs et militants souvent, dans l'obligation de résultat, dans l'immédiateté du temps instantané, dans la jouissance médiatique (hier soir, dans le camp vainqueur, c'était de cet ordre-là, palpable).

Oui, le temps -j'y reviendrai demain-, le temps est notre allié, il nous bonifiera, comme le vin. Sans faire Pschittt le jour venu.

 

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