Eh oui, notre maire, comme défunt le grand Maurice CHEVALIER, aurait pu chanter cela sur l'air de "Ma pomme" et continuer " J'suis plus heureux qu'un roi!".
Cette patinoire, qui fait sauter les plombs et les guirlandes alentour, c'est vraiment l'exemple-type de ce leurre permanent de l'opinion que constitue la politique aujourd'hui.
Le spectacle, les jeux de lumières, le ravissement des yeux. Aux frais du contribuable.
La gratuité n'existe pas; tout a un coût.
En plus il faut payer pour glisser !
Et puis derrière, les pertes d'emplois, des reconversions collectives impossibles à mener, des hectares administratifs inutilisés en coeur de ville, sans projet (mais Monsieur AUBERT, du Ministère, va venir de PARIS : quelle servitude et quelle puérilité !) , une absence de démocratie de proximité, une gestion à l'ancienne sans prospective, des personnels municipaux et communautaires malmenés, suspectés, une animation qui s'étiole et repose sur les épaules de quelques-uns (et quelques-unes!), une vision culturelle élitiste, comme si la vie continuait sans nuages dans un monde d'opérette, baroque et éthéré.
La "com" détruit la démocratie à petit feu, elle endort les gens, elle tue l'inventivité, l'impertinence qui est la vie, elle marginalise les oppositions dont les articles, dans la presse ou le Magazine des Châtelleraudais, sont aussitôt pulvérisés au lance-flammes ironique par ceux du maire et de son groupe.
Le Magazine des Châtelleraudais, comme la revue du Conseil Général, est devenu le guide VIDAL de l'anesthésie politique : tout y est beau, joli comme dans un conte de fée, le genre d'histoire qu'ont lit aux enfants avant de les endormir.