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Défendre notre territoire

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Comité de soutien

Jean-Michel BAYLET

(Président du PRG, ancien Ministre, Sénateur, Président du Conseil Général de Tarn et Garonne)

Dominique ORLIAC

(Députée du Lot)

Sylvia PINEL
(Députée du Tarn et Garonne)

Roger-Gérard SCHWARTZENBERG

(Vice-Président du PRG, ancien Ministre)

Marcel BOURGAREL

(Président d'une association caritative)

Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 01:58
Les élections européennes auraient mis en avant le besoin écologique de nos concitoyens.
La difficulté, c'est d'insérer ce besoin au coeur d'un dispositif plus ample de civilisation politique.
Précurseurs, les Radicaux de Gauche avaient, il y a quasiment plus de deux décennies, engagé un compagnonnage politique avec Brice LALONDE, sentant qu'il fallait absolument mêler ces deux approches, la politique et l'environnement; hélas l'opinion n'était alors pas préparée.

Pourtant, à LA ROCHELLE, Michel CREPEAU faisait à cette époque la démonstration que l'environnement et la qualité de la vie pouvaient être au centre de l'engagement politique.

Dans le programme de gouvernement du PRG en mars 2009, présenté à LA ROCHELLE précisément, issu des travaux des fédérations, au sommaire, on peut lire: faire de l'agriculture un vecteur fort du développement durable, inclure l'éco-développement dans l'approche durable et équitable de l'économie, vouloir l'Europe fédérale: un espace de développement humain et un espace de développement environnemental.

Le radicalisme, réponse moderne, gagne à être connu !

Depuis 2011, le PRG et Génération Ecologie ont passé accord électoral qui progresse.
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3 novembre 2014 1 03 /11 /novembre /2014 10:56
SUR LES SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS
(Support inspirant mon intervention au Conseil du 15 janvier 2009)


   Les associations constituent indéniablement des forces vives au sein de la vie châtelleraudaise.

 


   Elles peuvent être une école de démocratie interne, un fleuron de la Ville à l'extérieur et un réconfort pour leurs adhérents.

 


  Elles pallient parfois le retrait de l'Etat ou, par une sorte de délégation tacite, le désintérêt des collectivités publiques surchargées.

 


   Leur présentation n'est toutefois pas homogène, elle sont éparpillées, doublonnent parfois en raison de conflits personnels anciens ou de l'histoire locale, ont des objets très variés ou au contraire très proches.

 


   Certaines sont riches, très riches même et possèdent des placements sécurisés alors que leur implication dans la Cité est toute relative et parfois quasi inexistante.

 


   D'autres sont très pauvres et "rament" pour boucler leur budget alors qu'elles sont très engagées dans la Cité, avec un ou plusieurs salariés.

 


   L'attribution des subventions aux associations est donc un acte important qui signe leur reconnaissance ou leur ignorance, totale ou partielle, par le pouvoir en place.

 

   J'ai noté que le seul critère retenu par la délibération qui nous est proposée est "les activités concernées sont d'intérêt local".


- I -


   En période de "vaches maigres" on peut se demander quel sens peut avoir, pour une association ayant déjà un bon "matelas", la perception annuelle de 50, 100 ou 150 euros, reconduite de manière régulière, alors que d'autres projets en auraient besoin.

 


   C'est pourquoi je souhaite pour l'avenir que l'attribution des subventions aux associations soit claire et transparente, non suspectée y compris intellectuellement d'arbitraire et de bon vouloir du prince, en fonction des affinités, des inimitiés ou des oppositions politiques ou philosophiques, vraies ou supposées, et fasse l'objet d'une véritable procédure contradictoire:

 

- avec en amont la présentation d'un véritable projet d'apport d'intérêt local à la vie de la Cité et d'un bilan,


- avec au besoin le soutien en commission d'un projet et l'argumentation sur la recette sollicitée,


- avec en aval la justification de l'emploi du financement.


    Il va de soi que la non reconduction d'une subvention sollicitée, son interruption, soit motivée et portée officiellement à la connaissance du représentant légal de l'association en question pour qu'il puisse contre-argumenter et le cas échéant former tout recours utile.

 


   Pour ce qui concerne le comité ATTAC de CHATELLERAULT, même s'il est rattaché à la structure générale ATTAC, il est évident que son action est d'intérêt local, puisque c'est par exemple sous son impulsion et son combat que le marché de l'eau à CHATELLERAULT est passé au public. Sa réflexion sur le nucléaire est essentielle alors que nous avons débattu sur CIVAUX. De même tout l'effort d'éducation populaire qu'il fait en organisant des conférences développe le discernement citoyen dans cette ville et chacun devrait s'en réjouir, y compris quand il pense autrement, et peut-être surtout quand il pense autrement.



   Souvenez-vous de VOLTAIRE qui disait "Je ne pense pas la même chose que vous mais je me battrai pour que vous puissiez exprimer votre opinion".


   J'ajouterai même que les péripéties de gouvernance qui ont agité ATTAC France ont conforté Dominique BLANCHARD et ses amis dans l'effort de rester un ancrage de réflexion authentique dans cette ville, loin des querelles parisiennes, et que donc, oui vraiment, le comité associatif ATTAC de CHATELLERAULT oeuvre dans l'intérêt local.


La Ville devra donc revoir sa position.


- II -


   Il conviendrait certainement d'anticiper l'évolution sociologique à venir et de travailler à la fédération et à la fusion d'associations voisines, voire rivales, qui ont la même activité ou la même thématique, d'une part dans un souci d'économie, d'autre part dans une volonté de réduire la raréfaction probable des bénévoles, les mêmes étant souvent sollicités jusqu'à épuisement dans plusieurs associations. Je pense que c'est un vrai travail d'élu, qui peut être passionnant. Et nous avions d'ailleurs, dans notre équipe de campagne, la référence à un élu communautaire ayant en charge les engagements associatifs d'intérêt communautaire.

 

   Je souhaite qu'il y ait des progrès importants cette année sur tous ces deux points: une procédure propre pour les subventions, une réorganisation du milieu associatif.


- III -


    Enfin il me paraît nécessaire de rappeler qu'un élu qui a ou a eu quelque intérêt direct ou indirect dans une association sportive ou autre dont il est issu, qu'il a représentée ou représente peut-être encore, s'abstienne au moins lors du vote de l'attribution des subventions aux associations.


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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 03:56

Je remets l'ouvrage sur le métier en parlant de la Musardine, cette maison de retraite dite de l'hôpital, en bord de Vienne, entre la Taupanne et l'ancienne clinique Saint Romain.

Ses occupants vont être relégués sur le plateau des Gâts où toute la gériatrie est centralisée. La décision est prise dans l'indifférence depuis longtemps. Le site sera sans doute vendu.

Depuis 2008, je plaide pour qu'il y ait là une résidence inter-générationnelle, avec une crèche, un jardin, un foyer de jeunes travailleurs (absent à Châtellerault), des jeunes couples, tous s'engageant à un art de vivre partagé avec les aînés.

L'école d'arts plastiques est mitoyenne, comme la maion du théâtre (une autre de mes idées 2008!), idem les écoles -publique et privée-, que de choses à faire ensemble!

Les aînés valides avaient l'habitude d'aller à pied au marché, à Monoprix, au bistrot; on me dit qu'il y aura des navettes, je sais ce que cela veut dire progressivement pour ces gens déracinés et regroupés loin de la ville; ils s'étioleront doucement.

Tout cela est à contre-courant de la littérature scientifique sur la bien-traitance et la bienveillance à l'égard des anciens.

Nous avions une occasion exceptionnelle de bien nous faire remarquer. Loupé.

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28 décembre 2013 6 28 /12 /décembre /2013 07:38

Magie de Noël et des fêtes de fin d'année, guirlandes enluminées, scintillements, jeux de lumière autour de l'Hôtel de Ville comme s'il s'agissait d'un édifice sacré, patinoire qui "pompe" du courant, des volts, des volts...


Et puis, si près, des gens sans électricité, d'autres qui ont péniblement obtenu des délais de paiement auprès d'EDF (en plus il n'y a plus d'agence locale depuis un an!), d'autres qui ont pu faire entrer ou non ces dépenses dans un plan de surendettement; car ce sont les gens pauvres, exploités souvent par des marchands de sommeil (il y en a à CHATELLERAULT), qui sont confrontés à des logements insalubres, mal isolés, où le radiateur électrique classique fait hélas tourner bien trop le compteur.


Le débat est habituel, mais il n'est pas que symbolique, il est porteur de sens et nous oblige, comme toujours, à sortir de l'illusion pour aller au réel.

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7 septembre 2013 6 07 /09 /septembre /2013 04:49
(Rappel du 9 juin 2009)
La videosurveillance signe la fin du travail républicain et partenarial de prévention et de répression de la délinquance; ce n'est pas tant "big brother" qui gêne que la déperdition d'action publique partagée.

En outre elle stigmatise, à travers un ou des quartiers choisis, des populations alors que l'on doit s'intéresser à des personnes; elle ramène la seule délinquance qui vaille une réponse à la délinquance d'acquisition ou de trafic basique alors que tant d'autres pans de la délinquance ne se voient opposer quasiment rien: la délinquance financière (abus de biens sociaux, délit d'initié, corruption, concussion, prise illégale d'intérêts, et il y a matière!), les violences intra-familiales (y compris l'abandon de famille par non-paiement de la pension alimentaire et le non-respect des droits de visite et d'hébergement), le délaissement des personnes âgées ou vulnérables hors d'état de se protéger seules, etc, etc.

C'est là qu'il faut donner des moyens en matériel et en personnes.

Il m'importe peu de savoir que la videosurveillance est en place à DRANCY dont le député-maire Jean-Christophe LAGARDE est originaire de CHATELLERAULT; et alors?!

Il m'importe en revanche d'avoir un vrai débat municipal technique sur une question démocratique fondamentale qui met à mal la fraternité, l'égalité, la liberté.
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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 07:35

(Rappel opportun du 27 -12 - 2009)

 

La videosurveillance, que l'on veut frauduleusement et hypocritement appeler videoprotection, est un véritable enjeu politique.


L'accepter sans rien dire, c'est d'abord faire fi de tous les travaux universitaires et pénologiques qui la décridibilisent en termes d'efficacité sur le traitement de la délinquance de voie publique.


C'est ensuite aquiescer à l'idée que la sécurité (ou plutôt le sentiment d'insécurité) est une question politique consensuelle réglée d'emblée sans débat. La preuve, me dit-on, même des villes de gauche ont la videosurveillance!


Et alors? La démagogie est partout, le clientélisme se niche partout. Justement, nous, ici, à CHATELLERAULT, soyons exemplaires et refusons l'apparence qu'on nous offre sur un plateau; et puis le Gouvernement donne des sous, on serait stupide de ne pas répondre au projet!


Quelle tristesse...


Si au plein coeur du 22 décembre commercial, on annonce comme libres 230 places au parking St JACQUES, ce n'est pas, comme le dit le Maire en s'emportant, parce que les femmes ont peur de s'y rendre (des plaintes, des procédures, des condamnations?), c'est parce que les châtelleraudais ont l'habitude de vouloir marcher le moins possible et se stationneraient presque dans l'entrée d'un magasin s'ils le pouvaient...


Non, la videosurveillance est même la question étalon de l'idée que l'on se fait de la chose publique: ou caresser l'opinion la plus vile dans le sens du poil, ou faire oeuvre de vérité et de discernement.Et là, c'est une autre paire de manches..

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2 février 2013 6 02 /02 /février /2013 02:14
Petit rappel après l'article récent de la NR sur le chemin du Marais et ses nids de poule; de manière involontaire (?) on y parle de la rue des ... obus (alors qu'il faut écrire eaux bues...).
A l'approche d'un hiver un peu plus classique, après le ruissellement des eaux de tous ces jours, les vieilles rues châtelleraudaises qui n'ont pas été électoralement bitumées laissent apparaître ici et là des nids de poule dont certains permettraient à des canards de venir s'y ébattre.

C'est dangereux pour les deux roues et même pour des piétons qui peuvent se fouler une cheville. Janvier et février vont faire du mal!

Nous suggérons à la Ville de lancer le concours du nid de poule d'or. L'endroit lauréat pourrait être découpé et exposé dans le hall de la mairie ou dans l'entrée de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie comme allégorie du trou de la Sécu (1), à moins qu'il ne soit monté en oeuvre d'art contemporain avec d'autres matériaux.

Un vrai débat culturel à partir de rien.

L'idéal, en somme!
(1) Entre temps on a perdu la sécu... 
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4 octobre 2012 4 04 /10 /octobre /2012 02:12

 

DANS NOTRE PROGRAMME DE 2014 RESERVONS
LE 500 ème ANNIVERSAIRE
DE LA BATAILLE DE MARIGNAN !

 

On nous a "piqué" le 400ème anniversaire du Pont Henri IV pour 2009, on ne nous piquera pas en 2015 le 500ème anniversaire de la Bataille de MARIGNAN gagnée par François 1er !


Non pas tant le combat lui-même que l'oeuvre musicale créée à l'occasion par notre concitoyen Clément JANEQUIN (CHATELLERAULT 1485-PARIS 1558) qui certes participa à la bataille aux côtés de Louis de RONSARD, le père du poète.


La Ville lui a donné une rue, celle qui passe devant l'église de Châteauneuf et va vers la Vienne.


Les amis, ce sera une belle fête, mais sans affecter trop les finances locales, car nous devons au passage de François 1er dans notre ville l'expression des "notes salées" pour "noces salées"...

 

Ajout du 4 octobre 2012, simplement parce que je viens d'écouter un CD du choeur Clément JANEQUIN de DIJON, avec de nombreux titres de notre compositeur et que je me suis régalé avec le célèbre "caquet des femmes", impressionnant, pour ce temps-là, de nouveauté et d'audace. Un Châtelleraudais, quoi.

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31 juillet 2012 2 31 /07 /juillet /2012 18:05
Face à la crise multiple qui frappe le bassin châtelleraudais, beaucoup de gens disent:

"De toutes façons, qu'est-ce qu'ABELIN peut faire d'autre?

Vous auriez eu les mêmes difficultés si vous aviez été élus", etc.


 

On aurait aussi pris la crise de plein fouet.

Sauf que, dans notre programme, était déjà prévu un certain nombre de dispositifs, que nous avons déjà eu l'occasion de développer dans un article précédent consacré à la fraternité comme réponse, au moins partielle, à la crise. Mais, pour donner de l'espérance à ceux qui souffrent ou qui ont peur de tout perdre, au moins trois axes montrent le chemin qu'il faut prendre et que la politique doit décider de prendre sans qu'on nous réponde "Désolé, c'est de la compétence Agglomération", car l'Agglo, quasi confidentielle, même si ça brasse beaucoup d'argent c'est lourd et éloigné des gens:

 


- 1 - Alors que des parts de nos marchés partent vers des pays dits émergents, nous avions prévu un posté d'ELU en charge des jumelages économiques, culturels et sociaux avec ces pays; en particulier des contacts étaient pris avec une province de CHINE et en ROUMANIE pour promouvoir des échanges de savoirs et de formations et anticiper au mieux les mutations industrielles; aucune action de ce type n'est engagée en ce moment à notre connaissance et personne de toute manière n'a été désigné pour cela.

 


- 2 - Alors qu'il faut fédérer les informations liées à l'actualité de l'emploi, nous avions prévu une "BOURSE DU TRAVAIL" -indépendamment des états généraux de l'emploi- où étaient mutualisées en temps réel les offres, les possibilités d'échanges entre salariés, d'anticipations de départs et de remplacements, de formations avec l'IUT associé, en gros un Pôle- emploi dynamisé et appuyé sur les forces vives du territoire dont les représentants du patronat, les syndicats, les chambres consulaires; chacun connaît telle ou telle piste de recrutement, encore faut-il le savoir et le partager; cette idée n'a hélas toujours pas trouvé preneur.

 


- 3 - Alors que nous ne connaissons presque rien des EMPLOIS DE DEMAIN qui seront ceux qui permettront d'absorber dans le temps tout ou partie de nos licenciés d'aujourd'hui après une mue de formation, nous préconisions -et nous le maintenons- que soient associés et sollicités soit comme TUTEURS soit comme "COGITEURS" tous nos AÎNES, en particulier les jeunes retraités, dont l'expérience, le savoir-faire et l'imagination concrète annoncent des mines de projets; il y a des fonds qui n'attendent que des projets; en dehors d'une vague mission confiée au Conseil de Développement nouvelle formule, rien de politiquement fort là-dessus n'est décidé avec un calendrier, des moments mobilisateurs, etc...


Rien non plus sur notre cellule de veille de prévention des difficultés des entreprises.

 


On a vraiment le sentiment d'un comportement politique passéiste (les fameux courriers classiques aux ministres avec les mêmes réponses classiques), sans tonus, sans imagination, parant au plus pressé, avec un cabinet du maire qui a absorbé les compétences des élus quand il ne les dénigre pas, et, naturellement, ne peut pas tout faire.



Si nous ne maîtrisons pas les points 1, 2 et 3, si nous n'avons pas de vécu solide et partagé derrière nous, rien ne sert de faire ami-ami avec POITIERS ou le FUTUROSCOPE, car nous nous ferons "manger" et, ne pesant rien, nous n'obtiendrons rien.

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 02:50
   Afin de développer et de sécuriser l'accès Châteauneuf-centre ville et vice versa pour les piétons et cyclistes, CHATELLERAULT UNI EN MARCHE avait imaginé d'installer de mai-juin à septembre-octobre une belle passerelle démontable de type "Pont des Arts" de la rue Deschazeaux, au ras de l'ancien hôpital, ou face à la Taupanne, jusqu'à la promenade des Acadiens, en face.

   Les quais sont dangereux, de même que l'accès au Pont Henri IV, pour les non automobilistes, et un tel projet de mise en oeuvre régulière, avec un volet insertion et le recours à des entreprises locales, non seulement aurait de l'allure, mais générerait indirectement d'autres projets.
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