On le sait, il l'a dit, Nicolas SARKOZY veut dépénaliser le droit des affaires.
Déjà que des affaires il en venait bien peu devant les juges correctionnels, et si longtemps après les faits, quand les sociétés avaient pratiquement disparu...
Précipitons le mouvement pour permettre aux élus, comme le souhaite le Président national en infraction à la libre concurrence voulue par l'Europe (qu'il a présidée!), de s'adresser de gré à gré aux fournisseurs locaux: le décret paru au journal officiel du 20 décembre permet de passer des marchés dits publics sans aucune procédure jusqu'à 20 000 euros contre 4 000 jusqu'à il y a peu.
Plus de publicité préalable, et finale, plus de contrôle, y compris entre entreprises candidates, qui se surveillaient.
Les commissions d'appel d'offres disparaissent pour les marchés de l'Etat et des hôpitaux (dont les maires sont présidents des conseils d'administration).
Bonjour la corruption et les copinages.
Cette réforme à la BERLUSCONI aura des conséquences considérables, qu'on ne mesure pas, sur les moeurs économiques du pays.