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Défendre notre territoire

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(Président du PRG, ancien Ministre, Sénateur, Président du Conseil Général de Tarn et Garonne)

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(Députée du Tarn et Garonne)

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(Vice-Président du PRG, ancien Ministre)

Marcel BOURGAREL

(Président d'une association caritative)

Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

4 février 2015 3 04 /02 /février /2015 07:26

Il m'est arrivé, après mes études, de connaître l'épreuve du chômage. Après le service militaire, avec mon doctorat de troisième cycle en sciences criminelles, je me croyais détenteur du sésame qui m'ouvrirait sur nos terres poitevines les portes du monde de la prévention, de l'éducation spécialisée, de l'enfance en danger,  etc ...

Puis je me suis rabattu sur tout: l'enseignement, les assurances, la formation, ... Rien. Des retours de courriers où même mon nom était écorché.

"Travaille bien à l'école pour avoir un beau métier plus tard!" avais-je entendu continuellement à la maison, et je me retrouvais dans la queue de l'ANPE de telle ou telle ville, pour multiplier mes chances, et, d'abord "pointer" pour régulariser mes droits.

De cette épreuve, que peu de politiques carriéristes ont connue, j'ai conservé la marque, comme une plaie au fer qui vous reste animalement, et quand j'aborde politiquement la question de l'emploi, j'en sais toute l'humanité cruciale; tout ce que je peux inventer -on en parlera pendant la campagne- comme procédé d'accompagnement n'est destiné, comme un mikado, qu'à faire bouger l'accessibilité à l'emploi; je sais la mine quasiment inexplorée de l'économie sociale et solidaire, les friches de l'associatif parfois.

Hervé Revelli, l'ancien avant-centre emblématique des Verts, à 68 ans, s'est  mis à la disposition de la Fondation de lutte contre l'exclusion avec comme obsession, en jouant sur sa "petite notoriété" comme il dit, par ses connaissances et ses réseaux, de trouver du boulot aux gens en perdition, et il ajoute: "Pour moi la politique c'est rendre service. Point." (in La Croix du 2 février 2015).

Pour moi aussi, puisque je sais dans ma chair qu'hors le travail, il n'y a point de dignité.

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3 février 2015 2 03 /02 /février /2015 01:15

Les élections sont l'occasion souvent de vérifier que la France vit, en certains endroits, comme si la Révolution de 1789 n'avait pas été faite.

Le bon peuple raisonne comme sous l'Ancien régime, en donnant sa voix à un ou des élus qui sont les nouveaux barons des temps modernes, à la fois dans le contact tactile guérissant quasiment les verrues et dans la durée, le mandat étant presque "à vie", abandonné au dit baron.

Celui-ci s'active au moment des élections, prêt alors à se frigorifier à la buvette du stade de rugby, à manger un  sandwich au pâté au football et à danser -pas trop- au bal des AFN. "C'est un gars qu'est simple!".

Fidèle aux cérémonies des voeux et aux inaugurations de rocades, il fait partie du paysage et, même si on ne partage pas les mêmes idées que lui -nationalement parlant-, localement on le respecte.

Qaund le dit élu est de surcroît parlementaire, on baigne alors dans le mystère des ors de la République et des débats bien trop techniques ("Faut quand même en avoir dans la tête!").

C'est ainsi que notre pays s'englue dans un immobilisme sociologique et politique, entretenu par le saupoudrage des subventions -parfois dérisoires et comptablement inutiles- comme le sable d'or que dispense Nounours avant d'endormir les enfants.

Puissent les nouveaux découpages cantonaux, étendant les territoires, mettre une fin à ce mode de relation entre les manants et not'bon maître. Changeons d'époque!

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2 février 2015 1 02 /02 /février /2015 00:05

La presse de ce dimanche relatait un vol avec violences commis de nuit à Châtellerault, "rue de la cathédrale", avec deux mis en cause.

Mon Dieu, quel honneur pour notre ville!

Il faut dire que j'ai déjà vu cette erreur sur une carte postale ancienne qui représentait l'église Saint Jacques.

Nos deux délinquants dans cette rue Sully cherchaient peut-être des crosses avec une pince Monseigneur?

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1 février 2015 7 01 /02 /février /2015 00:15

Je ne parle pas des Champs Elysées, absorbés par les Princes, ou de certaines cités dont des associations sont financées par les mêmes.

Je parle du championnat du monde de handball, qui se déroule au Qatar devant des travées de gens payés, indifférents à ce sport, et qui voit s'opposer en finale la France, pays reconnu, et ... le Qatar, inconnu au bataillon du handball jusque là, dont l'équipe est composée d'étrangers récemment naturalisés pour les besoins de la cause.

A ce scandale immense s'ajoute celui de la diffusion de l'épreuve ... sur la chaîne de sport qatarie qui nous a envahis.

Le sport, école de la vie. Oui, en somme, c'est à l'image de la société. Marchande.

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31 janvier 2015 6 31 /01 /janvier /2015 20:02

Les élections départementales sont présentées juridiquement comme égalitaires et transparentes: par exemple, pour le canton 5 le plafond des dépenses autorisées, au pro rata de la population, est de 15 872 euros et seulement 47, 5% en seront remboursés soit 7 536 euros. OK.

Pour quelqu'un qui candidate en étant par exemple parlementaire depuis des années, sans compter le reste, 15 872 euros c'est "peanuts", de quoi acheter des cartouches de cigarettes; pour les autres, qui sont des tâcherons ou des modestes, seulement 7 536 euros remboursés, c'est plus délicat, il faut en sortir de sa poche ou de celle des militants.

Cela c'est l'aspect mathématique visible, mais il y a aussi l'invisible.

Des années de "labourage", de "pots", de rubans coupés, de subventions, de réserve parlementaire dont l'utilisation est quasi secrète, dans des relations féodales de fiefs et de prébendes, font qu'à côté de celui-ci, notable entre tous, dans le journal quasiment tous les jours,  les autres candidats ne partent pas "à la corde" mais loin, loin, à l'extérieur, avec un handicap.

Certes rien n'est joué à l'avance, jamais.

Si la démocratie a un prix, elle a aussi, hélas, un coût ...

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 04:00

  Voici ce que j'écrivais avant les événements de début janvier:


"Je fais partie de ceux qui ont connu l'époque du service national (on ne disait déjà plus service militaire); j'avais 23 ans et j'en ai tiré des bienfaits incommensurables, y compris en m'adaptant, parfois, à une certaine forme d'imbécibillité ou d'absurdité; j'y ai rencontré des jeunes hommes de toutes régions et des DOM TOM, de tous milieux, de toutes cultures possibles. J'ai, moi aussi, mon "copain de régiment", plus de 35 ans après.

Nous y avons appris, même maladroitement,  le culte de la solidarité territoriale et l'amour de la Nation française.

C'est un gaulliste, Chirac, qui a supprimé le service national et nous en payons aujourd'hui le prix.

Ces jeunes djihadistes qui partent en Syrie faire la guerre à l'Occident n'ont plus aucun repère culturel et citoyen depuis longtemps et si tous ceux qui les ont précédés dans les cités ou ailleurs jusqu'à il y a un an ou deux avaient pu témoigner du rassemblement national pendant un an des jeunes de toute une génération pour notre pays, je suis certain que nous n'en serions pas là aujourd'hui.

J'ai le souvenir de ceux, parmi des êtres faibles ou "mal barrés", qui obtenaient le permis de conduire -y compris poids lourds-, avaient appris à lire, avaient obtenu une qualification professionnelle. Et, du coup, partaient armés pour la vie.

Pendant longtemps, dans les tribunaux où j'ai oeuvré, quand on interrogeait à la barre sur leur biographie les prévenus qui avaient été dans les conditions d'effectuer leur service national, on en voyait beaucoup qui en avaient été dispensés -réforme ou autre-: le service national était donc a contrario facteur évident d'insertion.

Basé à Hyères,dans le Var,  j'ai connu en 77-78 des jeunes musulmans, issus de Toulon, Marseille et autres, sans que jamais cela n'ait posé un quelconque souci; je dirais que n'y pensions même pas, eux et nous, parce que le drapeau français protégeait tout.

La journée de défense (!), c'est scatonul, le service civique, c'est une piste, mais revenir au service annuel de la Nation pour toute la jeunesse, oui, il faut y songer.

Notre sauvegarde ne se budgète pas.

Quant à ceux qui seraient inquiets du risque du maniement des armes chez certains fous potentiels, je crois au contraire que nous aurions là le plus sûr moyen de les détecter."

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 19:23

A terme, malgré l'opiniâtreté des Radicaux de Gauche, un peu seuls sur le sujet puisque PS et UMP ont longtemps été pour la suppression des départements, je crains que les conseils généraux  (ou départementaux) ne disparaissent vers 2020 du paysage politique.

Ils seront pris dans la tenaille annoncée des grandes régions d'une part et des intercommunalités à 20 000 habitants et plus d'autre part (pour le chauvinois dont la communauté de communes fait 13 000 habitants, il faudrait alors ajouter soit à l'ouest Vienne et Moulière, soit à l'est Pays-Val de Gartempe).

Les débats parlementaires actuels ne laisseraient pour l'heure au département que la compétence sociale et la solidarité: gérer la misère et les difficultés de la vie, de l'enfance à la vieillesse; or sur ces terrains-là, l'autorité judiciaire maîtresse est le procureur de la République, qui a, précisément et jusqu'à présent, une compétence départementale, à l'instar du juge des enfants et désormais du juge des tutelles depuis la suppression sarkozyste des "petits" tribunaux d'instance.

Ce sont ces magistrats qui, sur un territoire départemental, garantissent l'équité des procédures et des traitements des situations (bonnes conduites professionnelles, lutte contre les maltraitances, modalités des signalements, etc ...); je ne vois pas davantage comment pourrait disparaître par exemple l'unité départementale des services de l'aide sociale à l'enfance, sous la double tutelle du président du conseil général et du juge des enfants.

Les communautés de communes n'auront pas non plus me semble-t-il les effectifs en qualité et en nombre pour gérer ces sujets-là, sans parler du risque évident de la disparité des moyens, des méthodes, des éthiques et des réponses; c'est donc la gestion de la misère qui peut sauver le soldat Conseil général, le seul à même de garantir une cohérence et une justesse, en lien avec  la ... justice ...

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 06:38

N'étant pas élu à Chauvigny, il n'est pas recommandé que je m'exprime dans la presse, néanmoins mon espace libre du blog me le permet puisque désormais tout ce qui est chauvinois ne m'est pas indifférent.

Fermeture d'écoles publiques annoncée pour la rentrée de septembre, nouveau schéma.

Je ne nie pas que la question de la pérénité d'écoles souvent de type IIIème république, énergivores, à l'écart parfois de la population juvénile désormais ex-centrée, ne soit pas simple à gérer pour une commune.

C'est une question qui nécessite en amont plusieurs réflexions:

- d'abord dans le cadre du plan local d'urbanisme (on ne crée pas à proximité un grand lotissement qui accueillera des familles tout en supprimant l'école à côté!),

- ensuite dans le cadre du plan éducatif local (quelle urbanisation, quelles écoles, quels circuits de transports, quels partenariats avec quelles structures proches, ... ?),

- encore dans le cadre de la planification démographique possible en lien avec les communes riveraines à consulter,

- encore dans le cadre de la laïcité, battue en brèche si seule l'école privée, aidée au-delà du cadre légal par la municipalité, est la seule à pouvoir offrir le cursus de la maternelle au CM2 à tous les enfants d'une même famille pendant que les familles "du public" se livreront au jeu de l'oie à travers la ville pour déposer leurs enfants d'âges différents.

Enfin, tout cela est bien sûr affaire de la conception que l'on a de la démocratie.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 01:46

La Vienne est le fil conducteur de ce canton 5, de Cenon où le Clain la rejoint, jusqu'à Valdivienne.

En dehors d'un syndicat plaisant qui en assure l'entretien et le suivi, finalement cette rivière coule indolente comme si elle n'existait pas, étrangère en quelque sorte, sauf pour les riverains qui ici ou là la chérissent, quelques pêcheurs, quelques kayakistes, quelques nageurs à Bonneuil-Matours l'été.

Te souviens-tu quand nous nous allions en solex nous baigner à Ternay, près de Cenon, dans notre jeunesse,  pendant que plus en aval les vrais nageurs plongeaient au pied du pont de Cenon, justement, où il y avait des cabines en bois?

Pourtant quelle richesse, quelle force, quelle beauté!

Dès 2008 j'avais plaidé pour une fédération des villes de la rivière la Vienne, du Limousin jusqu'à Candes Saint Martin où elle rejoint la Loire; je connais bien Chinon et tout ce qui s'y fait en termes de batellerie notamment. Nous pourrions échanger.

La Vienne a charrié des tonnes de pierre de Chauvigny pour les châteaux de la Loire, des tonnes de meules du Pinail pour la minoterie, elle a aussi charrié les poèmes de Maurice Fombeure.

Chitré, quelle merveille!

Son pont suspendu de Bonneuil est le dernier de la Vienne et il n'est pas peint en cet horrible bleu Conseil général!

Cette rivière est une mine d'or et nous ne le savons pas.

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 05:53

Non il ne s'agit pas de jouer du pipeau ou de finir au violon!

Mais le concert de ce dimanche donné par l'Harmonie municipale de Chauvigny et l'orchestre du Conservatoire régional de Poitiers du deuxième cycle (de 11 à 17 ans) nous a donné à Isabelle Van Brabandt et à votre serviteur l'occasion d'une transposition politique.

Jean-Paul Rivaud, chef d'orchestre au Conservatoire, avait été mandaté par Isabelle Lebond Ribardière, présidente de l'Harmonie, que je découvrais avec volupté, pour composer une oeuvre contemporaine convenant aux orchestres d'harmonie et évoquant des sensations en la jouant; sur cette ligne de commande impressionniste en quelque sorte, Jean-Paul Rivaud composa  les Quatre éléments (successivement les mouvements relatifs à la Terre, à l'Air, à l'Eau et au Feu); l'auteur exposa liminairement de manière très pédagogique comment il conçut techniquement certaines séquences (comme le mouvement à vide des soufflets-tampons des saxophones imitant le développement du feu crépitant).

Nos oreilles classiques ne sont pas habituées à ces phases musicales surprenantes et détonantes, et pourtant, que ce fut apprécié!

Je disais à Isabelle que la politique, aujourd'hui, doit s'inspirer de ce que nous venions d'entendre: la culture musicale est la même (des portées), les instruments sont les mêmes que pour la musique classique, les musiciens idem (quoi que priorité ici aux jeunes!), mais la production est novatrice et l'interprétation audacieuse; qu'on ne nous ressasse pas toujours les mêmes morceaux, fussent-ils mémorables! Chaque temps doit inventer son style.

Chiche en politique?

Et à Chauvigny? Ce serait une première, comme les Quatre éléments!

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