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Défendre notre territoire

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Comité de soutien

Jean-Michel BAYLET

(Président du PRG, ancien Ministre, Sénateur, Président du Conseil Général de Tarn et Garonne)

Dominique ORLIAC

(Députée du Lot)

Sylvia PINEL
(Députée du Tarn et Garonne)

Roger-Gérard SCHWARTZENBERG

(Vice-Président du PRG, ancien Ministre)

Marcel BOURGAREL

(Président d'une association caritative)

Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

25 juin 2017 7 25 /06 /juin /2017 04:05

Jacques Mézard, dans le gouvernement Philippe II, a succédé à Richard Ferrand à la tête du ministère de la cohésion territoriale, laissant celui de l'agriculture qui lui était revenu ab initio. C'est une lourde responsabilité pour ce sénateur PRG du Cantal qui s'est toujours investi dans les travaux parlementaires relatifs à l'aménagement du territoire et à la cohabitation des collectivités publiques et de l'Etat. Il lui a été adjoint comme secrétaire d'Etat le jeune Denormandie, soutien de la première heure d'Emmanuel Macron, comme Mézard d'ailleurs ainsi que je l'avais noté dans un article précédent. Vu comment ils se sont présentés mercredi soir lors de la passation de pouvoir, je ne doute pas qu'il formeront un excellent binôme et feront du bon travail. Le champ de compétence qui est le leur et qui comprend notamment la politique de la ville et le logement entre génétiquement, j'allais dire, dans la culture radicale. Cette désignation est une bonne nouvelle pour la République. Elle devrait inciter Sylvia Pinel, la présidente du PRG, et le petit groupe qui l'a accompagnée dans le soutien suicidaire à Benoit Hamon, à se poser enfin les vraies questions sur l'avenir du radicalisme alors que celui-ci, revisité, correspond idéalement au cheminement intellectuel du "macronisme".

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24 juin 2017 6 24 /06 /juin /2017 05:27

Désormais la Poste va mettre ses facteurs à la disposition de nos aînés, certes moyennant finances (entre 19, 90 et 139, 90 euros par mois).

Ainsi en Anjou le Gérontopôle des Pays de la Loire a formé nombre de facteurs volontaires pour cette activité consistant à rendre régulièrement visite aux seniors dont la famille n'est pas sur place pour assurer un tel suivi, à charge d'alerter les proches ou un service social ou public si quelque chose pose problème en termes de santé, de relations ou d'environnement.

La Poste cherche à diversifier son action et cette démarche est très intéressante; cependant je me souviens du temps jadis, quand la pension arrivait par mandats, où le facteur prenait le temps de s'arrêter ici ou là, pour discuter, de tout ou de rien, prenant le temps d'un café, d'un apéro ou d'une "goutte" comme on dit par chez nous; le facteur faisait partie de la famille, en quelque sorte.

Que pourrait-on offrir encore comme perspectives aux facteurs? Contrôler les arrêts-maladie de complaisance, combattre l'absentéisme scolaire, veiller sur les maisons désertées par les vacanciers, combler la solitude des âmes célibataires (une sorte de résurgence du minitel rose)? A vos papiers!

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23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 04:42

Le binôme Anne-Florence Bourat-Bruno Belin pour les élections législatives reflétait bien ce que j'appelle la politique à la papa. Bruno Belin, président du conseil départemental, tentant de régner sur ses terres du nord Vienne comme jadis le "shérif" René Monory avec un lien féodal vis-à-vis des élus de son secteur avait donc voulu être le suppléant, d'abord de Véronique Abelin empêchée puis d'Anne-Florence Bourat. C'était une manière de montrer que, seule, la candidate, pauvre femme, n'y arriverait pas et qu'il lui fallait la caution d'un homme puissant ou réputé tel. On a bien vu que dans quelques villages du nord Vienne l'emprise seigneuriale fonctionnait (au-delà du coup tordu de faire adresser par les maires à leurs habitants des lettres d' engagement à voter Bourat), mais pas partout. Du coup la défaite d'Anne-Florence Bourat sonne également comme un échec du président Belin dont le soutien est apparu négatif à beaucoup qui ne veulent plus de cette ancienne politique d'affidés (la candidate en Marche de la circonscription de Melle a ainsi payé au prix fort le soutien de Ségolène Royal dont elle n'avait pas envie). Les gens, comme dit Mélenchon, ont en assez de ce schéma de transmission passéiste et de tambouille électorale.

En plus, à supposer que sa candidate ait été élue et que par la suite, pour une raison diverse, elle ait été contrainte à la démission, qu'aurait fait notre président départemental, empêtré dans la fin du cumul des mandats? C'était vraiment un mauvais choix.

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22 juin 2017 4 22 /06 /juin /2017 15:10

Canicule, du latin petit chien, qui nous renvoie à l'astronomie.

Canicule, chaleur étouffante, chape de plomb solaire fondu, ciment brûlant anéantissant la marche de l'homme comme par un rite mafieux nous engloutissant à jamais, la bouche pleine de cailloux. Canicule insupportable, sorte de mort vivante. Supplice.

Canicule, je rêve d'une rivière à la tombée du jour quand sa surface  lente devient noire, plus fraîche et luisante, comme la Creuse à La Roche Posay,  dans laquelle j'entrerai en affection entre les herbes chevelues des nymphes invisibles.

Je me laisserai porter entre les museaux roses des vaches blanches et les ailes bleues des libellules, sans bruit, sans clapotis, confondu avec les éléments.

Canicule, j'attendrai alors patiemment que la nuit te blesse, te combatte, jusqu'à l'ensommeillement  des hirondelles.

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22 juin 2017 4 22 /06 /juin /2017 06:58

Georges Simenon a passé une année aux Sables d'Olonne.

Depuis 18 ans la ville lui rend hommage à travers des expositions, des conférences, des films, des fêtes populaires. Cette année, du 17 au 25 juin, le thème central est la figure du juge dans l'oeuvre de Simenon. Des magistrats viendront débattre (Marc Trévidic, Gilbert Thiel, Philippe Bilger notamment). Mais l'un des inspirateurs de ce festival est sans conteste l'ancien juge d'instruction des Sables d'Olonne, le juge Didier Gallot, que j'ai bien connu (nous avions résolu ensemble une belle affaire de banditisme vendéen au début des années 80, moi à la centrale de Saint Maur, lui sur ses terres, mais il y avait un fameux lien). Les magistrats plaisantaient souvent sur leur collègue Gallot ("ils met ses jugements dans ses livres et des passages de ses livres dans ses jugements!").

Sur Simenon, je viens de terminer la lecture passionnante d'un bel ouvrage des magistrats Christian Guéry et Alexandra Fabbri (qui intervient aux Sables), récemment publié aux éditions Encrage, "Simenon et la justice". Pour les vrais amateurs de Simenon, incontournable.

 

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22 juin 2017 4 22 /06 /juin /2017 04:25

Un syndicat de la fonction publique judiciaire s'est alarmé des risques encourus par les fonctionnaires des tribunaux en cas de fortes chaleurs: fatigue, sueurs abondantes, maux de tête, vertiges, crampes, et même risques mortels en cas de déshydratation ou de coup de chaleur. Certes dans les tribunaux on met quelquefois des gens à l'ombre. Mais ce ne sont pas les mêmes.

L'employeur, qu'il soit public ou privé, doit dans ces configurations météorologiques exceptionnelles respecter plusieurs obligations: ventilation et aération de locaux (articles R 4221-1 à R 4221-3 du code du travail), mise à disposition d'eau fraîche potable et notamment de bouteilles d'eau gratuites et même de boissons non alcoolisées fraîches (articles R 4225-2 à R 4225-4 du code du travail), plus le cas échéant aménagement des horaires de travail (commencer plus tôt, augmenter les pauses, ...), aménagement des locaux (espace climatisé).

Le syndicat va jusqu'à évoquer le droit de retrait (qui ne doit pas être assimilé à la possibilité de rentrer chez soi ...) si ces préconisations ne sont pas remplies; ainsi au tribunal de Tours avons-nous été informés que des bouteilles d'eau minérale étaient mises à notre disposition.

Peut-être pourrions-nous en partager avec les ouvriers qui travaillent à goudronner l'autoroute A 10 à la mi-journée en plein cagnard? ll faut toujours voir qu'il y a pire que soi! Un peu d'humilité. Ou d'humidité.

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21 juin 2017 3 21 /06 /juin /2017 05:29

C'est un goût paradisiaque! Voici l'époque des confitures de groseilles et de framboises mélangées. Quand, après l'égrainage des fruits à la moulinette ancienne, on commence la cuisson au chaudron, il vient un temps de bouillonnement d'écume. Avec un instrument adapté, on recueille cette écume écarlate dans une assiette que l'on placera ensuite au réfrigérateur. Le lendemain, ce délicieux nectar est absolument succulent, ou seul, ou accompagnant du fromage blanc. N'oubliez pas, non plus, de ne pas jeter râpe et graines écrasées: mélangées à de l'eau glacée, ils forment une boisson délicieuse dont on ne se lasse pas. Le bonheur des confitures, ces lingots familiaux!

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21 juin 2017 3 21 /06 /juin /2017 01:42

Ce week-end, Roland Gaillon sera lui aussi au salon du livre de Montmorillon pour dédicacer son troisième ouvrage, "Même les cigognes ne migrent plus", publié par 7 écrit, Editions Paris.

Un peu dans la lignée de "La France qu'ils aimaient", son deuxième livre, Roland Gaillon part avec maîtrise dans la recherche des généalogies, des pays, des voyages, des métiers, des guerres et des religions sur plusieurs siècles: la quête des racines est essentielle pour notre écrivain qui croit, avec Jean-Paul II, que sans racines on ne peut grimper jusqu'au ciel. C'est passionnant.

Et je crois savoir que le quatrième ouvrage à venir, un commentaire personnel de la Bible, sera également très attendu.

Rendez-vous à Montmorillon dans cette belle cité de l'Ecrit!

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20 juin 2017 2 20 /06 /juin /2017 18:20

Réfugié pendant la dernière guerre dans la Vienne, le compositeur Maxime Dumoulin s'y  est installé, à Châtellerault, où il fut professeur de musique. Je me souviens, dans ma jeunesse musicale, du côté de la Taupanne,de cet homme courbé par l'âge, portant souvent un coffret à violon à la main.

Il existe une association des amis de Maxime Dumoulin qui organise demain à Poitiers à partir de 18 h 30 aux Archives départementales route de Limoges une conférence suivie d'un concert de passages d'œuvres du compositeur châtelleraudais (suite en la pour piano, mélodies, sonates pour piano et violoncelle). Voilà un bel hommage.

Châtellerault a donné le nom d'une de ses rues à Maxime Dumoulin, dans le secteur du quartier dit des Vieillards; il en reste encore à attribuer pour des personnes disparues qui ont beaucoup fait pour notre ville!

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20 juin 2017 2 20 /06 /juin /2017 11:36

Après les dernières élections, il faut raison garder et ne pas fantasmer sur des projections futuristes de même nature et de même amplitude pour d'autres scrutins.

En effet, à suivre depuis 40 ans les diverses élections sur notre territoire châtelleraudais, j'observe une grande instabilité de l'opinion publique, peu fiable dans la durée; ne serait-ce que depuis 2012! Election triomphale de François Hollande, dans la foulée défaite de Jean-Pierre Abelin et victoire de Véronique Massonneau aux législatives, avec un score châtelleraudais intra-muros vraiment au désavantage du maire. Oui, mais, déception des électeurs hollandais et sursaut des autres, défaite-sanction de la gauche aux municipales de 2014 puis aux départementales de 2015. Et voici en 2017 comme une nouvelle météorite Emmanuel Macron qui emporte tout sur son passage avec une déferlante de députés souvent inconnus à la suite. Alors se projeter en 2020 et croire qu'un candidat "En Marche" sera maire de Châtellerault? Tout doux!  Déjà les sénatoriales de septembre, qui ne concernent pas notre département déjà pourvu en 2014 avec les jeunes Dupont et Dupond Raffarin et Fouché, seront une indication: combien d'élus locaux et de grands électeurs se diront macronistes au point de sponsoriser des candidats idem et de les faire gagner? A suivre, mais raison garder.

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