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Défendre notre territoire

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Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

30 novembre 2017 4 30 /11 /novembre /2017 04:01

La ville de Tours possède un nombre important de parcs et jardins, tels le jardin botanique de Bretonneau, les Prébendes, les Beaux-Arts et s'intéresse à l'évolution d'espaces plus "naturels", comme la Gloriette, le bois des Hâtes ou le parc de la Cousinerie; elle a conçu pour cet hiver un programme passionnant autour des jardins -visites, conférences, animations-.

Samedi 2 décembre prochain ce sera la "nuit des serres", celles-ci étant exceptionnellement ouvertes au public à partir de 18 heures au jardin botanique de Bretonneau. Il s'agira d'une expédition déambulatoire et pour tout dire "horticulturellement" initiatique, à la découverte de plantes connues bien sûr, comme les orchidées, mais aussi inconnues, d'autant plus admirables que des effets de lumière sont prévus.

Il est plus que recommandé de s'inscrire au 02 47 76 40 65.

A ce numéro on pourra aussi obtenir les informations nécessaires au timing des conférences concernant de grands paysagistes français comme Edouard André 1840-1911 ou André Leroy 1801-1875, angevin créateur du jardin botanique de Bretonneau.

Bretonneau, superbe parc, qui dans ma jeunesse abritait aussi des ours qui faisaient la joie des enfants; ils ont disparu; les ours se suivent mais ne se ressemblent plus.

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29 novembre 2017 3 29 /11 /novembre /2017 00:33

Les temps sont difficiles pour la littérature malgré le succès des prix Goncourt, Renaudot et autres ou la gloire d'auteurs comme Eric-Emmanuel Schmitt, Christian Bobin ou Jean d'Ormesson. J'ai vu aussi que le "Vendredi ou la vie sauvage" de Tournier et "Le petit prince" de Saint Exupéry faisaient toujours partie du top 10 des ados, dans lequel figurent certes 3 ou 4 Harry Potter. Du coup, pour me remonter le moral qualitativement, je suis retourné à la lecture d'Antoine Blondin dont une désormais ancienne compilation de la collection "Bouquins" propose notamment "Certificats d'études"; un régal et un guide pour les enseignants de collèges et de lycées.

J'avais de temps à autre, jadis, des nouvelles d'Antoine Blondin par notre humoriste Mose, habitant Lésigny, -il aurait 100 ans cette année-, qui prenait le TGV le mardi matin pour aller déjeuner à Paris avec quelques potes dessinateurs et écrivains, dont Antoine Blondin, qui, fidèle à sa légende, "descendait allègrement des godets" au point d'être remis pompette dans son train par ses camarades.

Blondin, dans son style précis et riche, y rédige des articles consacrés à des auteurs, essentiellement français: Balzac, Dumas, Baudelaire, Rimbaud et d'autres. Après avoir lu il y a peu la biographie d'Alfred de Musset par Gonzague Saint Bris, je me suis régalé de lire l'article rédigé par Antoine Blondin sur cet écrivain romantique quand il compare Musset et James Dean, deux personnages brûlant l'un et l'autre la vie par les deux bouts, la vitesse pour l'acteur américain et l'alcool -notamment- pour le poète mort à quasiment le double d'années de James Dean (mais Blondin, qui s'y connaît, écrit que "l'alcool tue lentement" ...). En parcourant ces pages un bonheur intellectuel vous envahit. Avant de refermer le livre  et de le poser sur la table de chevet, vous lisez une chronique cycliste du même Blondin extraite du journal "L'Equipe" et vous dormez du sommeil du juste.

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28 novembre 2017 2 28 /11 /novembre /2017 01:24

Le club Soroptimist de Châtellerault organise jeudi 30 novembre à 20 h 15 au cinéma Loft une projection débat sur le thème des violences faites aux femmes, avec la diffusion du film "Jusqu'à la garde" de Xavier Legrand suivie d'un échange avec Alexandra Gallon, avocate à Poitiers, et votre serviteur, juge à Tours. Nous ne nous connaissons pas et on ne pourra pas nous soupçonner de connivence.

J'entends bien l'idée de faire de la lutte contre les violences faites aux femmes une cause nationale voire l'un des démembrements de l'axe du quinquennat actuel autour de l'égalité entre les hommes et les femmes ... comme la jeunesse était celle du quinquennat précédent? Je vois bien que nous avons de plus en plus d'affaires judiciaires à ce sujet car, malgré tout, les différents dispositifs mis en place produisent des signalements et le sort des victimes est davantage pris en compte. Mais, très globalement, notre société n'avance pas qualitativement, car désormais le proxénétisme de cité prospère avec les réseaux de communication modernes et commence, par endroits, à prendre la place des trafics de stupéfiants (mais avec le même fonctionnement: commandes, surveillance, etc ...), car aussi la pornographie s'est imposée jusque dans le comportement  y acquiesçant de pauvres filles incultes. Sur la prostitution, on voit que la cause bonne de Catherine Coutelle de pénaliser le client  s'est retournée contre ses intentions en développant la nouvelle prostitution plus discrète via internet. L'un de mes enseignements, c'est que la prolifération de lois nouvelles ne change rien à l'affaire: c'est l'école, c'est l'éducation, c'est l'équilibre affectif des familles qui feront évoluer les mentalités, et eux seuls.

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27 novembre 2017 1 27 /11 /novembre /2017 00:59

A l'heure où la plupart de nos collégiens ne savent ni écrire ni lire correctement, un groupuscule de "féministes" (?) relayé par des moyens de communication complaisants envisage de réformer la langue française bien trop masculine à ses dires. La seule réponse politique audible du pouvoir en place, oubliant que la langue française a été intégrée à notre Constitution, a été de préciser que les textes officiels n'appliqueraient pas l'écriture inclusive. Bien trop juste! L'Académie française, qui n'a pas peur des mots, parle de péril mortel.

Cette lutte sournoise bien que largement médiatisée m'a rappelé le Directoire avec ces subtils parisiens et parisiennes "incroyables et merveilleux" qui supprimaient le R de leur prononciation pour devenir distinctement "incoyables et meveilleux". Au repas partagé de l'un de ces midis avec mes collègues, par provocation, j'ai proposé d'aller encore plus loin que le mouvement des inclusives: supprimer le "per" de chaque mot qui, bien que venant du latin "per", à travers la similitude phonique avec "père", évoquait trop la paternité masculine tyrannique, pour le remplacer par "mer" de sonorité féminine plus douce comme "mère": ainsi nous ne dirions plus "percolateur" mais "mercolateuse", plus "perturbant" mais "merturbante",  plus "performance" mais "merformance", plus "péréquation" mais "mèréquation", etc ... ça, c'est une révolution sexuelle du langage, une vraie! Par jeu, nous nous y sommes adonné(e)s à chacun de nos croisements dans les couloirs du palais. Vive les femmes!

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26 novembre 2017 7 26 /11 /novembre /2017 05:30

La conférence du 23 novembre de Jean-Pierre Souil sur la prostate a été un succès, succès pédagogique, succès relationnel.

De son intervention en tant que vice-président de l'Association de Patients porteurs d'un Cancer Localisé de la Prostate (APCLP), au-delà des enseignements techniques et anatomiques, on a retenu deux choses qui en effet ont à voir avec la démocratie:

1- il y a des hôpitaux, des services, des médecins et des soignants qui sont à recommander en inventivité et en humanité et d'autres au contraire à éviter si notamment on ne veut pas subir de dommages collatéraux,

2- le lien entre les patients, par cette association APCLP, est essentiel en termes de partage d'informations, de relais, et de guérison; le moral est à 80% gage de combat victorieux contre la maladie.

Et donc, en effet, au-delà de l'interpellation un brin humoristique "prostate et démocratie", il en est ressorti quand même que la citoyenneté avait à voir avec le traitement d'une maladie, citoyenneté par le respect dû à l'"usager", citoyenneté par l'accès à l'information. Merci Jean-Pierre et bravo à tous tes administrateurs venus t'encourager.

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25 novembre 2017 6 25 /11 /novembre /2017 19:44

Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, disait Prévert, et les "prunes" aussi, à Châtellerault, quai des Martyrs, où les policiers municipaux se sont mis à verbaliser des véhicules stationnés sur le trottoir certes mais entre deux immenses platanes,  sans gêner ni la circulation des voitures sur la route, ni le passage des piétons le long du muret séparatif d'avec la Vienne. Il y a sans doute d'autres lieux plus indiqués à surveiller en termes de stationnement irrégulier, sans parler des actions générales en faveur de la paix publique pour laquelle on pense légitimement que ces agents ont été recrutés sur nos impôts locaux.

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25 novembre 2017 6 25 /11 /novembre /2017 05:00

Le théâtre Olympia-Centre Dramatique National de Tours (02 47 64 50 50, www.cdntours.fr) accueille du 28 novembre au 2 décembre "les Aveugles", une pièce de Maurice Maeterlinck mise en scène par Bérangère Vantusso.

Celle-ci a fait le choix de la faire jouer par des marionnettes à taille humaine.

L'histoire est lourde: douze vieillards, aveugles de naissance, sont perdus en pleine forêt et le public est témoin de leurs errements et de leurs errances. Plus grand monde ne lit aujourd'hui Maurice Maerterlinck et ce choix de Bérangère Vantusso est courageux.  Aujourd'hui, ne sommes-nous pas tous un peu perdus en pleine forêt, forêt des mots, des idées, des drames passés et présents, aveuglés par nos certitudes, nos convictions et nos expériences?

Du vrai théâtre pour tenter de répondre à cela.

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24 novembre 2017 5 24 /11 /novembre /2017 04:44

Ce samedi, salle Ockeghem dans le vieux Tours, de 10 h 30 à 19 heures, on pourra rencontrer, pour la deuxième année consécutive, des auteurs de romans policiers originaires du Val de Loire ou dont les actions se situent dans le Val de Loire; je sais qu'il y a un roman en ce moment qui s'écrit autour de la basilique Saint Martin, avec un cadavre sur les bras.

Le chinonais et la rabelaisie ont aussi nourri nombre d'intrigues où le vin de la vigne s'est mêlé au sang des défunts précipités.

Voilà une très belle initiative. A Châtellerault, quel festival du livre local pourrions-nous promouvoir depuis que le comité France Libertés présidé par Micheline Bruère n'existe plus? Autour de René Descartes et de la raison? Autour de Maurice Bedel et de l'Europe? Autour de Rodolphe Salis et de l'esprit cabaretier (ça c'est une vraie piste!)? Autour de René Boylesve, de la Touraine du sud et de la Vienne? Autour de la Manu et de la littérature ouvrière (encore une belle piste!)? Je suis sûr que Philippe Pineau, notre passionné des livres et des bibliothèques, a des idées là-dessus (pourquoi pas une littérature autour de la prison, lui le fondateur du Liseron,revue de la maison d'arrêt?). A vos papiers!

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23 novembre 2017 4 23 /11 /novembre /2017 04:06

Emmanuel Macron a décrit les entrepreneurs, ceux qui mènent l'économie et créent des richesses, comme les "premiers de cordée". Le hasard des lectures faisant bien les choses, je tombe sur un petit ouvrage du philosophe Michel Serres, "Corps", publié en octobre 2017 aux éditions INSEP Le Pommier Carnetsnord mais dont les propos datent de 2011.

Je retranscris intégralement le texte qui colle absolument à l'idée présidentielle (Macron avait-il lu Michel Serres ?!!!):

"Revenons à l'idée de lien social: le phénomène à la fois philosophique, social, politique et religieux de naissance du collectif (ou de reconnaissance par le public du collectif) ne vaut pas seulement pour les sports d'équipe, mais aussi pour la cordée en montagne. Le lien est alors matérialisé par la cordée. Certes, la cordée a d'abord pour fonction la sécurité: si le compagnon ou la compagne dévisse, la corde est là pour le ou la retenir. Mais il y a aussi dans la cordée l'idée que c'est elle qui progresse, que ce ne sont pas tout à fait les alpinistes tout seuls qui avancent, mais la cordée. La cordée est un modèle de société, un modèle de collectif; être en cordée, c'est être lié, comme nous sommes liés en famille  par le lien familial, dans la ville par le lien politique, dans la nation par le lien patriotique ... Seulement, le lien est ici matérialisé. Dans la cordée on ne se parle pas, ou très peu, la vibration de la corde suffit; c'est un lien assez semblable à celui qui unit la mère et l'enfant qui vient de naître, une sorte de cordon ombilical. C'est la réalisation d'un modèle réduit de société, un modèle vraiment prodigieux, qui est aussi religieux, car "reliant"."

Je crois que tout est dit et quand Emmanuel Macron reprend cette idée de cordée à propos de la jeunesse des quartiers et de la politique de la ville, il se trouve hautement au cœur de l'humanité politique.

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22 novembre 2017 3 22 /11 /novembre /2017 17:14

Ce jeudi 23 novembre à 19 heures à la Maison pour Tous de Châtellerault, l'association "Les châtelleraudais réunis" organise une conférence débat sur un thème particulier, un peu tabou, la prostate, organe évidemment masculin mais qui mérite que tous s'attardent sur sa fonction, ses troubles, ses maladies et ses guérisons.

Pour ce faire le conférencier sera issu de nos rangs, montrant ainsi que nous avons en nos troupes de la ressource; il s'agit de Jean-Pierre SOUIL, ancien vice-président de l'université de Poitiers, scientifique de formation et de métier, et actuel vice-président de l'associatiion des usagers porteurs d'un cancer de la prostate. Jean-Pierre SOUIL, avec d'autres, estime que la guérison passe d'abord par une bonne connaissance corporelle (ce qui est assez rare finalement) et ensuite par de meilleures relations soignants-patients. A jeudi!

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