Je vais chercher des affaires au pressing de la galerie marchande et là, un choc: plusieurs tenues de Père Noël pendent sur des cintres!
Que le Père Noël ait une tenue de rechange, OK, mais que le Père Nöel soit cloné, ou, pire, qu'il y ait usurpation, ou pire encore, qu'on m'ait trompé sur l'unicité originelle du Père Noël, c'est trop d'un coup.
De là je passe au bar- tabacs- jeux d'à côté pour acheter à la place de quelqu'un un paquet de cigarettes et brusquement, après la buée de la porte vitrée, c'est l'enfer: dans un espace réduit, une foule de gens agglutinés qui oblitèrent des jeux d'argent, de grattage et de PMU, foule que je fends péniblement dans une odeur de café froid, de vieux cuir mouillé et de sueurs anciennes pour parvenir jusqu'au vendeur de cigarettes.
C'est alors plus que je n'en puis supporter: le mur de tabacs, cigarettes et cigares n'est qu'un mur de lamentations par centaines d'inscriptions identiques, "Fumer tue, fumer tue, fumer tue, fumer tue...".
Mon Dieu, en cinq minutes, que d'épreuves!