24 octobre 2009
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Surtout pas d'amalgame et respect de la présomption d'innocence;
néanmoins l'implication dun médiateur social dans un trafic important de produits stupéfiants doit rappeler à tous que certains métiers, par leur dimension symbolique forte, nécessitent qu'il y ait adéquation entre vie privée et vie publique pour une exemplarité totale vis-à-vis des tiers et surtout des jeunes.
Sinon, et encore plus dans une petite ville comme la nôtre, on ne comprend rien.
Cet événement témoigne aussi de la nécessité d'un vrai débat sur le recrutement, la formation, l'éthique, le partenariat institutionnel, etc...sous le contrôle d'un élu qui maîtriserait véritablement ces notions.
Published by Gilles MICHAUD
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Politique locale 2009
23 octobre 2009
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20:50
C'est bien beau de vouloir désigner les traders des institutions financières comme les coupables du siècle, mais moi j'en connais d'autres qu'on oublie: les trafiquants de stups dans des cités (ou ailleurs, mais surtout dans des cités), qui vivent bien, possèdent des parts de SCI qui investissent, roulent en grosse voiture achetée en Belgique et paient des gamins déscolarisés à 150 euros la journée pour surveiller si la police arrive lors des traficotages.
Quel discours présidentiel contre ces traders qui distillent la mort dans notre jeunesse et pourrissent la vie des familles?
Quels moyens donnés pour que la Police puisse travailler sur la durée avec les Impôts, les Douanes, la CAF et faire quelques bons coups qui marqueront les esprits?
Rien.
Ah si, des radars supplémentaires pour piéger
- le pauvre ouvrier qui revient de l'usine à 52 à l'heure sur une 4 voies en rase campagne ou
- le privé d'emploi qui la nuit au milieu de 40 gendarmes doit reconnaître qu'il conduit sa R5 avec un pneu lisse...
La lutte contre la toxicomanie est éminemment démocratique:
quelle est la liberté du paysan colombien, afghan ou marocain face aux mafias, quelle est l'égalité de l'adolescent face au produit "magique",
quelle est la fraternité entre nous?
Published by Gilles MICHAUD
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Billets d'humeur
21 octobre 2009
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Sur le site de la Ville, me voici affublé d’un X.
C’est un honneur pour moi d’être à l’égal du poète Henri MICHAUX, que j’apprécie beaucoup.
J’aurais pu ne pas avoir de dernière consonne du tout, comme Pierre MICHAU, l’inventeur du pédalier, trouvaille de génie pour une ville qui a eu ses grands cyclistes, des frères GEORGET aux frères CHAVANEL.
Un élu majoritaire dont mon blog avait écorché l’orthographe du patronyme n’avait guère apprécié et me l’avait fait savoir avec la courtoisie qui caractérise nos échanges.
Bah, je ne doute pas que mes lecteurs assidus de la mairie intra muros rectifieront d’eux-mêmes....
Mais, quand on écorche un nom, généralement, cela veut dire que, “quelque part”, il gêne.
Ce ne sont pas les psy(s) qui me démentiront !
Published by Gilles MICHAUD
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20 octobre 2009
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Les anciens châtelleraudais appellent encore le VOX le Ciné A Boulevard Blossac.
Tout dernièrement des spectateurs se sont émus d'entendre pendant les films des pigeons du centre- ville roucouler et déployer leurs ailes. Mais que fait la mairie?!
N'avions-nous pas donné quelques pistes dans un numéro du magazine des Châtelleraudais?!
Et pendant ce temps-là les volatiles se multiplient:
vox copuli !
Published by Gilles MICHAUD
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Politique locale 2009
19 octobre 2009
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On s'était moqué pendant la campagne de mon idée de mettre une médiathèque au-dessus des Halles Dupleix, autrement dit les nourritures spirituelles au-dessus des nourritures terrestres, tant il est vrai que les gens qui aiment les bons produits de bouche aiment aussi la culture.
Cette idée d'un espace culturel au-dessus du marché refait surface dans les projets de la municipalité actuelle, obligée de prendre l'inspiration chez les autres.
Sur ce sujet-là je m'en félicite.
Published by Gilles MICHAUD
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Politique locale 2009
18 octobre 2009
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Dans un quartier de CHATELLERAULT, deux commerces juxtaposés, un commerce de bouche (il n'en reste presque plus) et un tabac-presse-jeux,
- le premier qui au bout de trente ans doit licencier son ouvrier pour motif économique (parce que les gens de chez FABRIS, notamment, ne passent plus), l
- e second qui profite allégrement du rêve du grattage et du tirage auprès d'une clientèle pourtant assez démunie.
Le premier se désole du changement des moeurs alimentaires: on ne cuisine plus, même modestement, des plats en sauce et des ragoûts peu chers mais on s'endette à Mac'Do et en se faisant livrer des pizzas ; le second prospère sur la misère des gens.
Le premier possède un savoir-faire professionnel et un art de la tradition qui risquent de disparaître sans successeur, le second qui vend du vent cédera son fonds pour un bon prix.
Jusqu'à quand vivra-t-on ainsi?
Published by Gilles MICHAUD
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16 octobre 2009
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Gilles MICHAUD,
Marie-Hélène DAYDET,
Saül FERREIRA
Conseillers municipaux
Monsieur Jean-Pierre ABELIN Député-Maire
Le 2 octobre 2009
Objet: locaux pour l’opposition
Monsieur le Député-Maire,
Nous avons bien reçu votre courrier empreint de prévenance et de délicatesse nous proposant de quitter les locaux qui nous ont été attribués sur le palier avant le tribunal d’instance en faveur d’autres, plus grands et plus pratiques d’accès dans le bâtiment Camille PAGE.
Nous avons l’honneur de ne pas acquiescer à cette proposition qui nous éloignerait encore plus des populations pour qui la mairie reste le lieu municipal majeur, des personnels, des informations et même des élus y compris majoritaires dont nous connaissons la plupart et avec lesquels nous essayons d’entretenir des rapports courtois malgré nos divergences.
Symboliquement et politiquement, ce “déménagement” serait aussi très mal perçu.
Nous profitons de la présente pour d’ailleurs vous demander de nous attribuer davantage de moyens matériels tout en restant dans une démarche mesurée: une ligne téléphonique directe, un ordinateur et une imprimante, un fax, sans préjudice de ce qui vous paraîtrait utile et juste pour que des élus, fussent-ils d’opposition, puissent travailler correctement.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Député-Maire, à toute notre considération.
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Politique locale 2009
15 octobre 2009
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Pratiquement au moment où Jean SARKOZY, certes conseiller général de NEUILLY, mais à la suite de son père, accède (à 23 ans et en ... deuxième année de droit...) à la présidence de l'établissement public de la Défense, son père, président de la République, exhorte lors de la présentation de la réforme scolaire les lycéens face à lui au travail forcené et au mérite ("Il ne suffit plus d'être bien né", dit-il!).
Liberté, égalité, fraternité: on croit rêver...
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14 octobre 2009
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Il existe aujourd'hui une addiction à la violence collective qui est comparable à la multiplication des dépendances aux jeux video ("game over!") et à l'ambiance des rave parties auxquelles on se rend dans des lieux choisis au dernier moment par le bouche à oreille, le téléphone, les mails.
Ces gens-là sont tout à fait intégrés la semaine comme étudiants, salariés, artisans, fonctionnaires et se défoulent sur des événements ponctuels; ils n'ont surtout pas envie que la société change: pas de protection des espaces publics, des banques et des institutions, plus de loi anti-casseurs, une police globalement courtoise, une procédure pénale protectrice, un bouleversement du renseignement intérieur: que demande le peuple?!
Dans une société très violente politiquement et économiquement, le sujet de ces passages à l'acte de groupes organisés est très, très grave. Il faut se mobiliser d'urgence.
Published by Gilles MICHAUD
13 octobre 2009
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Pour le compte du Président selon une technique connue de communication un petit malin de droite style LEFEBVRE lance l'idée de la fiscalisation des indemnités en provenance des accidents du travail; et le Président de dire avec le bon sens populaire
"Comme ce sont des produits de compensation du travail, pourquoi ne seraient-ils pas soumis à fiscalisation comme les salaires, etc....?"
Produits de compensation, oui, sans doute, mais de quel travail s'agit-il et dans quelles conditions parfois dégradées et insuffisantes en termes de sécurité l'accident s'est-il produit?
Plutôt que s'en prendre à des indemnités souvent modestes, le Gouvernement et le Président feraient bien d'aller les voir ces usines et ces ateliers où pour aller plus vite et produire plus on continue à couper du bois ou du fer sans carter de protection, où les projections de fumée, de soudure ou de peinture industrielle partent encore dans les poumons des ouvriers parce que le coût d'une cabine est présenté comme trop cher.
Il est là, le scandale.
Published by Gilles MICHAUD
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