C'est bien beau de vouloir désigner les traders des institutions financières comme les coupables du siècle, mais moi j'en connais d'autres qu'on oublie: les trafiquants de stups dans des cités (ou ailleurs, mais surtout dans des cités), qui vivent bien, possèdent des parts de SCI qui investissent, roulent en grosse voiture achetée en Belgique et paient des gamins déscolarisés à 150 euros la journée pour surveiller si la police arrive lors des traficotages.
Quel discours présidentiel contre ces traders qui distillent la mort dans notre jeunesse et pourrissent la vie des familles?
Quels moyens donnés pour que la Police puisse travailler sur la durée avec les Impôts, les Douanes, la CAF et faire quelques bons coups qui marqueront les esprits?
Rien.
Ah si, des radars supplémentaires pour piéger
- le pauvre ouvrier qui revient de l'usine à 52 à l'heure sur une 4 voies en rase campagne ou
- le privé d'emploi qui la nuit au milieu de 40 gendarmes doit reconnaître qu'il conduit sa R5 avec un pneu lisse...
La lutte contre la toxicomanie est éminemment démocratique:
quelle est la liberté du paysan colombien, afghan ou marocain face aux mafias, quelle est l'égalité de l'adolescent face au produit "magique",
quelle est la fraternité entre nous?