Il existe aujourd'hui une addiction à la violence collective qui est comparable à la multiplication des dépendances aux jeux video ("game over!") et à l'ambiance des rave parties auxquelles on se rend dans des lieux choisis au dernier moment par le bouche à oreille, le téléphone, les mails.
Ces gens-là sont tout à fait intégrés la semaine comme étudiants, salariés, artisans, fonctionnaires et se défoulent sur des événements ponctuels; ils n'ont surtout pas envie que la société change: pas de protection des espaces publics, des banques et des institutions, plus de loi anti-casseurs, une police globalement courtoise, une procédure pénale protectrice, un bouleversement du renseignement intérieur: que demande le peuple?!
Dans une société très violente politiquement et économiquement, le sujet de ces passages à l'acte de groupes organisés est très, très grave. Il faut se mobiliser d'urgence.