Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Défendre notre territoire

Gilles-2.JPG

Me contacter

Comité de soutien

Jean-Michel BAYLET

(Président du PRG, ancien Ministre, Sénateur, Président du Conseil Général de Tarn et Garonne)

Dominique ORLIAC

(Députée du Lot)

Sylvia PINEL
(Députée du Tarn et Garonne)

Roger-Gérard SCHWARTZENBERG

(Vice-Président du PRG, ancien Ministre)

Marcel BOURGAREL

(Président d'une association caritative)

Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 12:58

Dans la NR d'hier, Guy Paillier, fondateur et président de l'Université familiale de Châtellerault, prêche pour la création d'un poste d'adjoint à la famille.

Je suis plus que circonspect; la famille  -qui n'appartient à personne- ne peut pas être en soi un objectif municipal isolé et nommé comme tel mais doit se trouver nécessairement  à la croisée de compétences diverses sous l'autorité de l'adjoint en charge des affaires sociales (poste qui n'existe pas sous l'ère Abelin, incroyable!), je songe notamment à des conseillers délégués en charge de la parité, de la jeunesse, des personnes âgées, du handicap. 

Mais d'autres élus contribuent à la valeur famille: ceux en charge de l'éducation, de la politique de la ville (accès au droit, médiation familiale, point-rencontre innovant, etc...), de la culture (à quand une nouvelle diffusion  théâtrale jeune public?), de la voirie et des espaces verts (sécurité des abords  des écoles, et ... donnez-nous des balançoires, des mini-manèges et des bacs à sable en ville!),  des sports, des transports, même l'adjoint aux finances à travers une politique fiscale plus dédiée aux familles. Bref, quasiment tous les élus concourent à servir la famille.

C'est pourquoi un poste spécifique ne me paraîtrait que surnuméraire; en revanche l'idée d'un conseil de la famille, sollicité, consulté par les élus, est excellente. Faut-il inclure ce conseil dans le conseil d'environnement  (à l'état mort aujourd'hui) ou le laisser autonome, question subsidiaire.

Partager cet article
Repost0
21 février 2013 4 21 /02 /février /2013 00:58

  Est-ce la commémoration l'an prochain du centenaire  de la déclaration de la guerre 14-18? Je me replonge dans la lecture de nos écrivains-soldats (Dorgeles, Les croix de Bois, Henri Barbusse, Le feu, d'autres, inconnus ou presque comme Porchon dont j'ai déjà parlé ici). Là, c'est ma cure de Maurice Genevoix (cela me prend par vagues, d'une année sur l'autre: Marcel Aymé, Jean Giraudoux, Molière, ... dis-moi, pourrais-je lire tous les livres?!).

  Dans  les 5 volumes de "Ceux de 14", il y a "Les éparges", écrit en 1923. Quelle terreur que cette guerre de tranchées, ces monceaux de cadavres en bouillie qui giclent sur les survivants. Descriptions horribles.

   Sous les obus, un flash heureux, parfois, en pensée:  "l'ample Beauce, les champs de blé au crépuscule (...), la Loire au fil des berges lentes...".

   Est-ce le basculement de l'âge? Je crois que la guerre n'a pas disparu de l'intérieur de l'homme et des nations.

   Le bon  pape Jean XXIII, dans Pacem in terris, consacrée en partie au désarmement, y compris nucléaire, pose ce désarmement intérieur comme le préalable absolu. Y sommes-nous prêts?

Partager cet article
Repost0
20 février 2013 3 20 /02 /février /2013 13:47

So show pour Sochaux, Sochaux Montbéliard, le club de football entraîné par Eric Hély, latéral gauche emblématique du SOC il y a 20 ans.

Dimanche soir, pour le compte du championnat de France de première division, devant les caméras de Canal Plus, Sochaux a battu le PSG, son entraîneur luxueusement payé, ses stars planétaires innombrables, son budget qatari incommensurable. Avec essentiellement des gamins issus du centre de formation dont Eric Hély fut longtemps le manager. Un football limpide, simple, des passes en profondeur, des centres, pas du tournicoti et de l'auto-dribble satisfactoire.

Il y a du christique chez ce prophète ... Hély qui, à chaque saison, voit les meilleurs de son effectif pillés par les grands clubs: il va pourtant "multiplier les pains" en en trouvant d'autres, des jeunes, "tranformer comme à Cana l'eau en vin", faire de ces jeunes pousses insouciantes de courageux rois du stade. So show!

Que nos joueurs locaux, qui viennent, enfin, de se ressaisir, en prennent de la graine.

Partager cet article
Repost0
18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 04:00

En France, les mariages sont globalement en baisse, un peu moins peut-être dans notre ville.

 

Alors que CHÂTELLERAULT perd des habitants chaque année, le mariage devrait être un des moyens les plus sûrs de repeuplement...

 

La communauté catholique de la ville, qui ne veut pas de mariages “à la sauvette”, exige une préparation des futurs époux sur une année.

 

Sans en demander autant évidemment et sans mélanger les genres, nous pourrions mettre en place une préparation civile et citoyenne au mariage avec des soirées à thème animées par des professionnels : la santé, l'autorité parentale et l'état civil des enfants, les aspects juridiques (contrats, crédits, immobilier), les droits et devoirs des époux, etc...

 

Un “diplôme” serait remis lors de la cérémonie nuptiale (qui n’aurait bien sûr pas valeur de « CAP de parents » !...).

 

On est quand même effaré de l’absence d’informations de beaucoup d’époux devant l’officier d’état civil et bon nombre de divorces ont déjà leur origine dans un mariage mal compris.

 

Évidemment il ne s’agit pas de s’immiscer dans la vie des gens ni de faire de la morale !

 

Mais ce n’est pas non plus un petit projet à prendre avec ironie, c’est une responsabilité d’élus à assurer dans ce qu’elle a de fondamental : la relation aux autres et la construction de la cité.

Partager cet article
Repost0
17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 01:25

J'ai suivi  mercredi les débats de la commission des lois au Sénat sur le "mariage pour tous"; le hasard a voulu que ce soit pendant les auditions du psychanalyste SIBONY, du grand rabbin de France et du représentant du culte musulman français.

Ces gens-là, notamment les deux premiers, sont allés au coeur de l'anthropologie, de la sémantique et du symbolisme, ils ont dit des choses exceptionnellement riches et pertinentes, évidentes, mais qui, hélas pour eux, n'allaient pas dans le sens de ce que voulaient entendre le président Jean-Pierre SUEUR et le sénateur Jean-Pierre MICHEL, ardent défenseur depuis longtemps du "mariage pour tous".

SUEUR a même voulu faire le linguiste et le structuraliste de bazar en renvoyant SIBONY dans ses cordes et en le frappant même "après le gong" d'un incongru "vos propos ne reposent sur rien". SIBONY en fut sonné et compté 10, s'attendant si peu à tant de morgue déstabilisante. Oui, c'était presque de l'impolitesse, et ça laisse augurer des jours terribles quand viendront l'AMP et la gestation pour autrui, inévitablement, le législateur devenant alors  un apprenti-sorcier. 

Partager cet article
Repost0
15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 05:11

Le Gérard , connu comme le loup blanc, est maire de Saint Sauveur depuis des lustres, perpétuant une tradition de maires-agriculteurs ou liés à l'agriculture. Malgré son éternelle jeunesse, l'intéressé aspirerait légitimement au repos mais ne se ferait pas prier si on lui demandait de "remettre ça", d'autant que le Gérard  en question est l'un des rescapés du dernier carré du premier cercle abeliniste. Mais, voilà-t-y pas que, encore une fois, se prépare l'onde d'une liste, ou même de deux listes, voire trois,  contre lui. Le village meurt, plus de café, plus de football, même pas une salle polyvalente digne de ce nom, un habitat neuf saupoudré à l'à- peu- près. Bref, il y a matière à mobiliser des troupes.

Le Guytou régional,  emblématique syndicaliste de feu Fabris, pour problème de santé, n'y ira sans doute pas.

On parle alors d'une liste conduite par un ancien militaire des services spéciaux qui a ses racines familiales à Saint Sauveur où il revient régulièrement en vacances;  je l'ai rencontré; il dit posséder un carnet d'adresses industrielles de type PME parisiennes qui voudraient s'installer à la campagne, pas loin d'une autoroute.

On parle aussi d'un entraîneur de football, que j'ai rencontré également, qui serait de loin apparenté à Carlo Ancelotti, susceptible de faire venir des gars de la 7 ou de la 8 du PSG pour faire repartir le club de foot et qui est assez introduit auprès du sponsor des arbitres nationaux (ce qui est un avantage quand on veut soudoyer à l'italienne).

On parle encore d'une liste écologiste au regard du  très bon score réalisé par Véronique Massonneau contre Jean-Pierre Abelin aux législatives, conduite par un enseignant retraité spécialiste des liqueurs médiévales à base de plantes et avec lequel j'ai eu l'occasion de discuter politique autour d'un apéritif aux pissenlits réconfortant.

Quatre en lice à Saint Sauveur? Mam(mmm)a mia, un vrai calcio!

Partager cet article
Repost0
14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 04:55

J'ai eu du temps hier pour déambuler dans CHATELLERAULT; il est vrai que la grisaille humide n'aide guère à la beauté des paysages, mais quand même...

Le quai Napoléon sinistre et sinistré, les Cordeliers comme un cloaque, le quai du château pas terrible en dehors de la refonde du mur sous le jardin dit de la bibliothèque. Et puis, "la seringue sur le gâteux" (réplique déposée), vu d'en face, le futur ex-hôpital avec son début de bloc scolaire nouveau, qui est déjà un bloc, ça c'est sûr. Horrible. Vue de la place Sainte Catherine cette fois, la juxtaposition anachronique avec l'hôtel Alaman fait honte. A quoi sert, conformément à mon projet, de mettre en valeur Saint Romain, si à 150 mètres on mascande un site qui pouvait être exceptionnel? Alors, quand le ciné s'élèvera, avec sa "modernité" probable et son audace cubique prévisible, ce sera l'apothéose dans le quartier.

Dépité, je suis allé  promenade des Acadiens, me re-sourcer à la Vienne, légèrement gonflée, rousse, marron, en contemplant ces troncs à la dérive, guidés par des mouettes avisées qui avaient l'air vraiment de les conduire. Et je songeais, en voyant notre île Cognet submergée, à la dernière strophe d'une de mes compositions chantées le 9 janvier 2008 au Nouveau Théâtre par un jeune d'Ozon qui, lui (...), avait eu le courage de le faire:

"Mais je sais bien qu'un jour, demain,

nous descendrons à la rivière,

et nous nous tiendrons par la main

pour y danser la nuit entière..." (strophe en bis).

Oui, c'est la Vienne qui sauve la ville, mais la ville ne le lui rend pas.

 

 

Partager cet article
Repost0
12 février 2013 2 12 /02 /février /2013 04:32

Mardi gras, puis mercredi des cendres et début du carême dans l'indifférence médiatique, j'imagine.

Je me suis promis de "faire carême", culinairement parlant bien sûr, mais aussi dans les autres aspects de la vie qui "nous bouffent". Rogner sur ci, sur ça, s'épurer, s'il est possible.

Et pour m'y préparer, je suis retourné scolairement au sept péchés capitaux (pour certains, capiteux): la gourmandise (mais on peut être gourmand en tout), l'avarice (mais on peut être avare de compassion, d'écoute, de don de soi), l'envie (ah, l'envie criminogène), la colère (mais Dieu lui-même, bien que lent à la colère, ne se met-il pas aussi justement en colère avant que d'être miséricordieux et plein d'amour?), la luxure (jusqu'à la luxation!), la paresse (et pourtant, parfois, l'éloge célèbre de la paresse nous ouvre à une meilleure disponibilité) et enfin l'orgueil (c'est pas beau, l'orgueil). Cela, c'est le minimum syndical théologique pour marquer des points pendant le Carême. Mais pourquoi sept? Le fameux sept sacré, les sept jours de la Création (6 plus 1), les sept merveilles du monde, les sept nains (Ah! Etre Blanche Neige jusqu'à Pâques avec ces sept péchés capitaux à la queue leu-leu..., quel challenge!). Mais la barre est haute, terriblement haute, puisque le "confiteor"  -coefficient multiplicateur des sept péchés capitaux- dit bien "je reconnais devant mes frères que j'ai péché en pensée(s), en paroles(s), par action et par omission"; alors, le Carême, mission impossible?!!!

Partager cet article
Repost0
11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 14:05

La résistance des habitants de la tour T8 de la plaine d'Ozon, que j'ai soutenue avec Jean-Claude MONAURY au conseil municipal, montre combien dans ces reconstitutions architecturales les habitants sont oubliés.

Elus, techniciens de l'ANRU et autres experts jouent avec des blocs de bâtiments comme des enfants avec des "lego",  chamboulent des paysages en cinq minutes et oublient que dans ces cubes et ces parallélépipèdes il y a des gens qui vivent.

On voit aussi comment expire cet urbanisme géométrique des années 1960, témoignage d'une époque confiante dans le génie de la haute construction, en la mixité sociale et en l'abandon du mode de vie rurale -la douche et les WC pour tous, une révolution-.

Du coup, je suis d'accord par évidence sur un point: la destruction de tous les immeubles aux alentours au profit de petits collectifs et d'espaces ludiques fait de cette tour T8 isolée une sorte de dinosaure au pays des pavillons et son maintien compromettrait la construction à ses pieds et/ou à sa place d'édifices en accession à la propriété qui seraient "matés" depuis le haut des étages; au demeurant ce projet aurait paraît-il du plomb dans l'aile, pour des raisons financières probablement.

Je suis monté dans les étages, chez des locataires de la T8, je suis même resté 45 minutes coincé dans l'ascenceur au 12 ème pendant 45 minutes (ce sont les pompiers qui sont intervenus!): la vue est splendide et je comprends que des hommes et des femmes qui sont là, souvent depuis longtemps, dans des appartements confortables, refaits et investis, ne veuillent pas s'en aller.

Je crois qu'on aurait du garder ces deux barres de chaque côté de l'avenue Abelin, qui étaient nos portes d'entrée de ville, comme des sentinelles de la mythologie, comme des hallebardiers. La T8 est orpheline de sa jumelle rasée.

Il ne faut pas oublier que derrière la rénovation urbaine, à grands frais publics, il y a aussi les marchés que s'arrachent les grands groupes, même s'ils sont déclinés localement par des noms d'entreprises différents de la maison mère, Bouygues et autres. Qu'on dispatchent aussi les populations selon des critères (...). Que valent les locataires de la T8 là-dedans?...

Défendons ces irréductibles (même s'ils ne sont pas tous Gaulois!).

Partager cet article
Repost0
11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 02:15

  Samedi soir, dans un village châtelleraudais, un dîner dansant d'une association communale plutôt terrienne (le seul sport  en treillis où les participants se tuent entre eux ... facile).

  Le comptoir ne désemplissait pas et les duralex (sed lex) se succédaient bon train.

  Plus la soirée passait, plus les viandes saoules proliféraient: danseurs titubant seuls, femmes sollicitées lourdement, quelques gamelles d'avinés sur le parquet ciré.

  Même votre serviteur a commencé à se frictionner à l'ancienne avec un invertébré excité par l'alcool et qui s'en était déjà pris au matériel de l'orchestre. Tout en mettant mes poings en alerte, jai fait dans le classique, en citant Audiard via Blier: "Au début t'étais marrant, maintenant tu deviens chiatique!".

   Mises à la porte tonique, les femmes qui supplient leurs gus de se calmer; sur la dernière danse, "Beer barel polka" bien connue, un alcoolique hoquetant et tournant comme une toupie en fin de cycle voulait absolument que sa femme le tienne amoureusement. Quelle misère.

   On oublie que la vie, c'est aussi ça, tristement. Ces femmes qui vont supporter au retour la couche d'un gus qui aura vomi sur le pas de la porte et uriné dans le couloir. Cet argent dépensé au comptoir et qui manquera à la fin du mois pour changer des nouilles, des coquillettes et des spaghettis. Ces enfants, amenés là évidemment, qui voient leurs parents ainsi.

    Bal perdu. On a du boulot.

 

Partager cet article
Repost0