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Défendre notre territoire

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Comité de soutien

Jean-Michel BAYLET

(Président du PRG, ancien Ministre, Sénateur, Président du Conseil Général de Tarn et Garonne)

Dominique ORLIAC

(Députée du Lot)

Sylvia PINEL
(Députée du Tarn et Garonne)

Roger-Gérard SCHWARTZENBERG

(Vice-Président du PRG, ancien Ministre)

Marcel BOURGAREL

(Président d'une association caritative)

Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 15:50

  Samedi soir 9 mars à 20 H 30 au Nouveau Théâtre, la célèbre troupe de Thuré présente "Féminocratie".

  Les profits seront versés à la Ligue contre le cancer dont la déléguée locale est la dévouée Madame Deverts (05 49 21 02 35).

  La ligue  organise des ateliers  physiques personnalisés le lundi après-midi au lycée du Verger, tient une permanence à Camille Guérin le mardi après-midi et offre des activités le vendredi après-midi à Henri Denard (diététique et "convivialité artistique").

   Il faut être unis et ne pas rester seul pour vaincre cette sale maladie.

   Bonne réussite pour cette soirée.

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 04:22

La police municipale est installée, enfin en partie. La sécurité va être assurée, les délinquants, les poubelleurs sauvages, les chiens indisciplinés et les mauvais stationneurs n'ont qu'à bien se tenir! On ne rigole pas.

Quoi que, à côté de ces annonces péremptoires jugulaire-jugulaire, nous sont remontées des services des indications municipales en faveur de la "pédale douce": "Surtout, ne flinguez pas le châtelleraudais, on est en période préparatoire d'élections, soyez souples, souples...".

Cruel dilemne  et grand écart pour le policier municipal  qui vient juste d'entrer en fonction, entre distribuer des "prunes" qui font rentrer des sous et ne pas heurter l'opinion publique locale: schizophrène, en somme.

L'avantage de la police nationale, c'est au moins celui-ci: d'être au-dessus de ces petits calculs.

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 04:58

Comme je le fais de temps à autre à Tours entre midi et deux, je rends visite à l'éléphant Fritz dans le parc du musée des Beaux Arts. Fritz, vedette du cirque Barnum de passage à Tours il y a presque 100 ans, est un éléphant naturalisé après qu'il fût abattu en état de folie. Des photographies sont exposées qui rapportent cet épisode.

Baby et Népal, les éléphantes du cirque Pinder en stand-by actuellement à Lyon, ont eu plus de chance que Fritz; suspectées de porter (et de diffuser) la tuberculose (leur camarade Java en est morte), elles devaient être abattues, euthanasiées, selon arrêté préfectoral contesté.

Or le Conseil d'Etat, le jour de ma visite à Fritz, a suspendu cette décision, évoquant notamment, dans l'attente du jugement sur le fond (dans plusieurs mois), le préjudice économique et moral (sic) du cirque Pinder en cas d'euthanasie précautionneuse.

Ah! Se posera-t-on les mêmes dilemnes pour les hommes quand il s'agira d'en euthanasier quelques uns, par précaution, un jour? Puissions-nous alors invoquer pour nous, frères humains, la jurisprudence Baby et Népal?

Défense d'éléphant, défense de l'homme...

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 17:58

Naintré est désormais célèbre dans le monde entier par sa Foire aux boudins qui a lieu le premier dimanche de mars (le deuxième!), avec le concours le plus idiot qui soit du plus gros mangeur de boudin ("mars ou -c-rêve").

En réalité, comme la Fête à l'ail de Targé, le boudin n'est que la porte d'entrée d'une fête plus gigantesque aux manèges, aux vêtements, aux gadgets, etc.. qui draine des milliers de personnes.

Le personnel politique s'y bouscule -je l'ai fait moi-même en son temps- et tient évidemment à être en première ligne photographique dans ce "tripe-tease" particulier. Car le boudin, c'est quasiment le quatrième mot de la devise républicaine, il faudrait presque le jumeler à la fraternité (voir mon article de l'an passé "On tue le cochon"), tant le partage du boudin, avec son acolyte le haricot blanc, le mi-sec, est le signe profond de notre humble humanité.

Pour moi, le meilleur, ma madeleine de Proust intestine, c'est celui de Franckie Guilbert, naintréen qui officie comme boucher excellent aux Renardières. D'ailleurs ma suppléante en 2011 sur Naintré  était sa soeur Vivianne, épouse Debiais, c'est dire si j'avais placé la barre assez haut!

Gloire et longue vie à la Foire aux boudins!

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 02:58
Après des propos démobilisés à la vue de l'invasion du PMU par beaucoup de personnes orginaires d'Afrique du Nord et de l'Ouest à la Plaine d'Ozon, une idée.

Si cette vision des courses hippiques mobilise tant, pourquoi ne pas aller chercher, en termes de formation et d'insertion, quelques jeunes du quartier qui accepteraient d'être formés, d'abord à FONTEVEILLE, puis chez un de nos éleveurs connus du département pour montrer que derrière le jeu il y a aussi du travail? Pourquoi ne pas aller jusqu'à acquérir un cheval ou au moins des parts dans un cheval qui serait identifié comme le coursier du quartier, créant ainsi toute une émulation (quel blason, quelle casaque, quelles couleurs)? L'hippodrome de CHARROUX se meurt dans le sud Vienne, c'est à un peu plus d'une heure de CHATELLERAULT, car ne rêvons pas, au début, de LA ROCHE POSAY; il y a certainement quelque chose à faire.

Il suffisait de voir le bonheur des gamins qui faisaient un tour de poney à la fête du quartier pour comprendre qu'il y a une approche possible, et une "accroche" possible d'insertion.
Ajout du 28 février 2013: j'ai réédité cet article parce qu'il se trouve que notre ville recèle, rue Chanoine de Villeneuve, un trésor, juste après le Nouveau Théâtre, sur la gauche en remontant; il s'agit d'un bâtiment néo-classique, énigmatique de l'extérieur, mais qui abrite des boxs à chevaux absolument remarquables, qui appartenaient à un éleveur de chevaux de course; pas grand'monde le sait. Ce bâtiment est à vendre, c'est une très belle opportunité locale, pour un beau projet équestre...
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27 février 2013 3 27 /02 /février /2013 01:58

Le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, a jeté un pavé dans la mare en remettant avant-hier son rapport annuel dans lequel, pour la première fois, il évoque les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes, qu'il voudrait pouvoir visiter. Branle-bas de combat dans le Landerneau médico-social!

La Ministre déléguée chargée des personnes âgées et de l'autonomie, Michèle Delaunay, met aussitôt en place un Comité national pour la bienveillance et les droits.

C'est un très ancien combat pour moi sur près de 10 ans, remontant à ma période de juge des tutelles à Châtellerault puis à celle de magistrat du parquet à Poitiers en charge des personnes vulnérables; avec mon complice Philippe Darrieux, puis avec Michel Billé, sociologue de la gériatrie, avant beaucoup, nous avons alors formé des personnels dans des colloques, évoqué les incertitudes sur la compatibilité entre la sécurité qui est due (que les personnes  atteintes de la maladie d'Alzheimer ne s'enfuient pas en se mettant en danger -il y a eu récemment quatre décès dont deux dans la neige-) et le respect de leur dignité (le port d'une puce, d'un bracelet électronique, la video surveillance...), sur les protocoles à mettre en place avec les familles et les tuteurs au sujet de ces questions, sur les conditions de l'entrée"libre" en établissement,  sur les moyens de contention pour éviter les chutes, etc...

J'ai eu à connaître d'actes indignes en institutions et j'en ai fait fermer une.

Mettre en avant la vertu de bienveillance, c'est exiger davantage que la lutte contre la maltraitance. C'est un art délicat, face à des personnels souvent usés, peu ou pas formés, en nombre insuffisant et généralement sans perspective d'évolution professionnelle.

J'ai vu des choses, à l'époque, qui "interpellaient": du style des personnes dans un hall d'entrée de maison de retraite qui n'étaient certes pas attachées pour ne pas s'échapper, mais qui étaient retenues engoncées dans leurs fauteuils dont les pieds arrière avaient été sciés de quelques centimètres... sécurité ou respect?.... Merci à Jean-Marie Delarue, une nouvelle fois, de nous faire prendre de la hauteur sur des sujets graves.

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 15:22

Pour des raisons qui ne sont évidemment que des raisons de sécurité (...), la municipalité a judicieusement décidé d'enlever l'oeuvre de Jean-Pierre Pincemin (décédé) qui servait de rond-point au carrefour de l'ancien hôpital.

Erigée pour le 400 ème anniversaire de la naissance du philosophe, elle n'a jamais fait l'unanimité, prise souvent pour le socle d'un ancien kiosque à musique, avec en sus ses mystérieuses coupelles votives d'une religion asiatique ou d'un culte vestalien antique.

L'oeuvre ira mourir comme gigantesque table de pique-nique dans le jardin de la maison Descartes dont l'accessibilité au public va mettre ... un certain temps (Einstein chez Descartes avant l'heure, génial, non?).

Je rappelle, comme la France est le pays le plus pourvu au monde en ronds-points, et que Châtellerault en détient un certain nombre, que la ville de Bressuire a décoré les siens des oeuvres sculpturales réalisées chaque début juillet par des artistes hébergés une semaine dans le cadre du "verger des sculpteurs", dans les fossés du château. Une idée très originale et peu coûteuse de Claude Boutet, l'ancien maire de Bressuire, philosophe, artiste et poète bien connu, que nous pourrions reprendre.

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25 février 2013 1 25 /02 /février /2013 02:58

Ne pas comparer, les informations et les milieux n'ont rien à voir entre eux, mais quand même.

1- Dans le "Courrier français" de cette semaine, on apprend, dans la rubrique Charroux-Sud Vienne, que deux courses cyclistes de renom, le Tour du canton de Charroux (100 participants en 2012) et la recherchée classique Civray Saint Romain, sont annulées en 2013, la faute au coût trop important de l'assistance obligatoire désormais d'un médecin et d'une ambulance pendant la course. Le fameux principe de précaution. Déjà qu'il y a de moins en moins de sponsors et de volontaires pour les prix et les primes aux coureurs, qu'on a du mal à pourvoir tous les postes de signaleurs, si en plus il faut payer un médecin et une ambulance, les petits clubs en campagne sont en sursis précaire, avec le risque de voir disparaître les écoles de cyclisme qui ont un rôle éducatif important auprès de la jeunesse rurale; c'est la fin d'un cycle, sans jeu de mots, le désert sportif qui se prépare.

2- A Saint Jean l'Evangéliste de Châteauneuf, à Châtellerault, secteur urbain s'il en est, en ce dimanche de Carême, il n'y a pas de prêtre et il s'agira donc d'une ADAP (assemblée dominicale en l'absence de prêtre) car il faut aider le secteur Targé-Senillé-Saint Sauveur qui n'a plus de prêtre depuis le départ en septembre du Père Régis David et le père Serge Duguet était donc parti célébrer l'eucharistie pour ces chrétiens sans curé; certes "dès que deux ou trois d'entre vous sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux", mais, mais, c'est quand même, aussi, la fin d'un cycle; l'évêque laisse annoncer déjà, à travers la réflexion des territoires, qu'il n'y aura plus qu'une paroisse à Châtellerault. Le désert spirituel qui se prépare, y compris en zones urbaines.

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 04:58

Notre repaire quiet, oscilleux,

quêtons nos soifs (Ancre (1), t'y fier),

Teuton règne, Harry,

quêtons vos longs thés (soifette!),

sur-lattée commotion. 

Dos, Nanou, oh, joue, redis 

nos trépas (deux séjours),

pars, donne-nous nos zoos, fonce!

Côme, nous? Pardo? Non, oh si!

A skis, nos os ont foncé.

Eh, Nanou, sous mes pas Allah tente à Sion,

Médée, livre-nous du mâle.

 

(1) Marque de bière. 

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23 février 2013 6 23 /02 /février /2013 01:58

Je prends un peu de temps, parfois, entre midi et deux, pour rejoindre, seul, les rives de la Loire, aux abords du pont Wilson, près de la guinguette (ah!...) de Tours.

Je songe à mon beau-père qui entreprit en 1944 de s'engouffrer dans les égouts du pont Wilson pour favoriser l'entrée des Américains dans la ville.

C'est le bruit de la Loire  et de ses chutes d'eau qui me berce et qui me fait oublier, un peu, mes dossiers douloureux et les tracas du monde. J'ai emporté Genevoix avec moi, "Rémi des Rauches". Cette journée-là, le 19 février, le soleil est chaud, la Loire m'appartient.

Genevoix a écrit "Rémi des rauches" en 1922, au retour de la guerre. L'un des deux personnages principaux, le père Jude, est amoureux de la Loire, et il en parle à Rémi comme d'une femme -je lis à voix haute, il n'y a personne-:

"C'est que je l'aime, murmura-t-il, je l'aime pour la beauté dont elle comble mes yeux, pour les courbes molles de ses rives, pour les grèves ardentes que le soleil fait trembler (...) Maintes fois, maintes fois j'ai cru voir, à l'image d'un clair visage de femme, sourire le visage de la Loire. J'ai rêvé, dans un bloc de marbre blond, de hanches souples et de seins aux belles courbes (...)", etc, etc...

Ah! Une ville traversée par l'eau ne connaît pas son bonheur. Car l'eau vive fait le bonheur des hommes qui peuvent divaguer en suivant ses flots, en rêves... Une poétique de l'eau à la Gaston Bachelard. Et nous, à Châtellerault, que ferons-nous de notre Vienne, une petite Loire selon Bedel, pour que les hommes y rêvent au bruit de clapotis berceurs?...

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