Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Défendre notre territoire

Gilles-2.JPG

Me contacter

Comité de soutien

Jean-Michel BAYLET

(Président du PRG, ancien Ministre, Sénateur, Président du Conseil Général de Tarn et Garonne)

Dominique ORLIAC

(Députée du Lot)

Sylvia PINEL
(Députée du Tarn et Garonne)

Roger-Gérard SCHWARTZENBERG

(Vice-Président du PRG, ancien Ministre)

Marcel BOURGAREL

(Président d'une association caritative)

Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 08:48

J'ai lu avec intérêt que Ségolène Royal es qualités de présidente de la Région Poitou-Charentes voulait que les lycéens apprissent le code de la route et je me réjouis, avec d'autres, de cette initiative à travers laquelle passeront d'autres apprentissages que la seule retenue des panneaux de signalisation: respect d'autrui, gestion de l'espace et du temps, santé, etc...

J'en profite pour rappeler que je lui avais proposé, dans une réunion à la Région il y  exactement dix ans, consacrée aux conduites à risques des adolescents, la mise en place, surtout à l'attention des jeunes les plus en difficultés et isolés familialement, la conduite accompagnée sur deux ans avec des seniors-tuteurs. Idée que je cherche désespérément à promouvoir depuis plus longtemps encore. Mais sur ce projet-là, comme sur d'autres, je ne suis pas prêt à mettre le clignotant!

Partager cet article
Repost0
5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 03:06

  Une amie nous disait dimanche, en difficulté de recherche d'emploi, qu'on exigeait beaucoup en termes de compétences des personnes à recruter sur un emploi salarié, et elle ajoutait qu'on ne se posait pas cette question quand il s'agissait de bénévolat, et même de bénévolat à un niveau associatif exigeant et brassant des centaines de milliers d'euros de budget, et plus. C'est vrai: on peut se retrouver employeur, recruter, licencier, présenter des budgets aux autorités de tutelle sans une seule once de compétence vérifiée alors que le recruté ou le licencié par le même administrateur bénévole devra justifier de diplômes, de références et de  la "traçabilité" d'un CV.

  A l'inverse, il me paraîtrait éminemment souhaitable qu'un administrateur bénévole qui s'implique avec conscience, sérieux et respectabilité et dans la durée puisse en recueillir une certaine forme de reconnaissance sociale, par exemple sous forme d'un crédit fiscal (vous êtes récompensé fiscalement si vous faites des dons à certaines associations, mais vous n'avez rien si vous travaillez assidûment mais bénévolement pour les mêmes "assoces",  sans compter votre temps; c'est assez injuste...).

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 12:56

Rue Nationale à Tours, les travaux du tramway avancent, sous un soleil de plomb et sous le regard intéressé des curieux, retenus par une sorte d'enceinte semblable à la main courante des stades.

Au milieu de ce "stade" moderne des tâches publiques, s'affairent des strates d'individus dont la composition est édifiante: en bas la multitude des sub-sahariens d'origine, en sueurs, les bottes dans le béton dégoulinant des bennes (et non pas d'ébène), au milieu contre la rampe les africains du nord d'origine directe ou indirecte,  dirigeant les précédents, et au-dessus, moins nombreux  et souvent à l'extérieur du "stade", les encadrants d'origine apparente indo-européenne. Il y a comme un malaise diffus, quelque chose d'irrepressible qui vous prend et qui vous rappelle des temps révolus. Quelle vie ont ces hommes, les premiers?

Partager cet article
Repost0
4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 08:55

  Le ministre Vincent Peillon, pholosophe de formation,  soucieux de transmettre des "valeurs" et la différence "entre le bien et le mal" (...!) veut faire enseigner à l'école -au sens large- la morale laïque.

  Le terrain est miné.

  Rappelons-nous que Jules Ferry, dans sa célèbre lettre aux instituteurs, évoquait l'enseignement laïque de la morale, ce qui n'est pas la même chose.

  Ma position a évolué sur la question; bien que nostalgique, comme chacun sait, des temps anciens, cette idée d'enseigner la morale -laïque ou non- est une mauvaise idée:  qu'on apprenne déjà à savoir lire, écrire, compter, réciter une poésie;  et c'est à travers la littérature et l'histoire qu'on transmet les valeurs, les caractères, les combats intérieurs,  l'honneur avec le Cid, le travail avec le Laboureur et ses enfants ou avec la Cigale et la fourmi, l'intelligence avec Ulysse, etc...; et c'est à travers l'exemple des adultes d'aujourd'"hui qu'on les fait vivre pour les enfants.

   Patrick Chesnais et Claude Brasseur jouent l'Avare de Molière; ils évoquent dans le Figaro d'aujourd'hui leur maître MIchel Bouquet, et Brasseur fait la distinction entre un professeur et un maître: "Un professeur, c'est celui qui donne des ordres, un maître, c'est celui qui donne l'exemple." C'est déjà une bonne base. Le reste est "pipeau" et discussions de Café du commerce.

Partager cet article
Repost0
31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 04:25

  Oui, la fête était belle, la "com" va fonctionner un max. Mais après, au-delà  aussi de la facture, qu'est-ce qu'on fait?

  La nostalgie doit être vivante et futuriste, si je puis dire! Et on doit s'appuyer sur du travail,  sur de la formation autour des thèmes de la batellerie et de la coutellerie et de tous les produits et savoirs qui vont avec: bois, pierres, meules, forges, céramique, etc...

   Il y avait, quai Alsace Lorraine, un horloger, à l'ancienne: notre ville a été saignée par la révocation de l'Edit de Nantes et a perdu ses horlogers qui sont partis en Suisse, comme certains couteliers; je sais, dans notre ville, des anciens qui sont les derniers à connaître les mystères des horloges; ils sont seuls...

   Allez, bon sang, du futur...antérieur!

Partager cet article
Repost0
30 août 2012 4 30 /08 /août /2012 04:04

  Je viens de curer l'écurie aux ânes (en plus de Sultane, il y a un camarade de passage qui tarde d'ailleurs à regagner ses pénates, son office accompli), c'est un travail ingrat (je parle évidemment du curage), qui vous couvre d'odeurs tenaces.

  Sultane est une comique, qui aime me renverser la brouette  une fois pleine de fumier, d'un coup de museau actif dans un brancard; cela fait partie du jeu entre nous; c'est un moment privilégié, de câlins, de caresses, de mots chuchotés à l'oreille, de tapes affectueuses dans l'encolure; Sultane sait que les vacances vont avoir une fin, et que son maître sera bientôt moins disponible, grosso-modo juste avant le mûrissement des figues qu'elle aime aller chercher haut et que je lui concède volontiers. Après ma part pour les confitures.

 Je transporte le fumier à un endroit précis du jardin et, à l'automne, je l'étalerai avant le labour. Mes légumes seront beaux l'année prochaine. C'est, loin des salons et des slogans, mon écologie vivante et cette ambiance m'est nécessaire, qui me remet dans les pas et dans les gestes de mes anciens, avec la même pelle-grille ou fourche dite à cailloux.

  Les odeurs changent, les prunes se décomposent, les feuilles tombent en masse, comme celles des bouleaux et des acacias. Humus, humilité, pensées, prière simple à la Philéas LEBESGUE (quel auteur!).

Partager cet article
Repost0
29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 03:01

  Les armes s'affûtent, les clans se forment, les soutiens se comptent, les partis négocient, les prétendants cherchent des appuis,  les lâches et les girouettes abondent, les journalistes réservent des titres pour demain.

  En faisant mon tri estival, je relisais des numéros du magazine des châtelleraudais d'il y a cinq-six ans, sur les halles Dupleix, le centre ville, Châteauneuf, etc...C'est, à rebours, d'un comique de situation inouï!

  Il y a des lustres que notre ville n'a pas été pensée, en infrastructures évidemment, mais aussi en superstructures, en schéma de fonctionnement, en sens politique et d'urbanité, de "vivre-ensemble"; c'est la politique des petits bouts, du feeling, du coup par coup, des hobbies ou des ambitions de tel ou tel élu qui se fait plaisir à travers tel équipement avec l'argent public.

  C'est pourquoi notre équipe est très attachée, avant les bâtiments, aux institutions, aux superstructures qui tiennent les gens debout: les conseils élus de quartiers, le binôme conseil des jeunes/conseil des aînés, le conseil d'environnement, véritable conseil économique et social, le comité d'éthique pour ne plus voir des errements et des abus de copinage (je me tiens, tu me tiens, on se tient...), la maison de la justice et du droit, la commission agricole sur l'aménagement du territoire, etc, etc.  Au pays des "passe-droits", je sais que j'ai du mal à vendre le produit!... On y ajoutera, en externe, les relations économiques et culturelles avec les autres pays, notamment émergents et migrateurs. Bref, une ville comme un pays, gouvernée, au sens premier et maritime du mot.

  Cela exige évidemment une conception complètement différente du travail politique, mais c'est aussi ce à quoi beaucoup de nos concitoyens aspirent et qui pour 2014 ne veulent ni d'Abelin, ni d'un retour du précédent pouvoir, même dépouillé des oripaux tondussonniens qu'il arborait jadis, mais en fait, sur le fond, managé à l'identique.

Partager cet article
Repost0
27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 02:11

   26 août 2012, fête de la batellerie: la foule, certes moins que l'an passé. 

   2 septembre 2012, fête des sports: la foule (j'anticipe, mais à chaque fête de JPA il fait beau!).

   4 septembre 2012, anniversaire de la Libération de Châtellerault: personne, en dehors des élus et officiels habituels, l'indifférence générale. Comme chaque année. Quel sens?

   Pourtant, si le 26 août  2012, comme l'année d'avant, on a pu faire la fête sur le pont Henri IV et tout autour, c'est bien parce qu'un sous-préfet germanophone et un commissaire de police courageux, en 1944, en fin d'été, ont su le sauver de l'explosion à laquelle les allemands l'avaient préparé.

   Notre équipe est depuis longtemps pour une seule fête, à défaut du solstice d'été, qui pourrait être, le dimanche le plus près du 4 septembre, celle de la Libération de Châtellerault où l'on montrerait en effet  notre histoire, le savoir-faire de nos aînés, et nos forces vives, la santé de notre jeunesse. Du sens.

Partager cet article
Repost0
26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 20:37

  Les Châtelleraudais réunis présidés par Jacky Luc-Frimval organisent dimanche prochain leur traditionnelle marche citoyenne.

  RDV parking de la Manu à 9 h 30 pour un tour de Vienne via la rive gauche jusqu'au pont  anciennement ferroviaire dit de Loudun puis le long de la rive droite jusqu'aux ponts Henri IV et de Hogues,  ce dernier dit le Pont neuf; c'est une belle balade, au rythme de chacun.

  Après, pique-nique républicain (on partage) au Petit Bordeaux, 33 boulevard d'Estrées; on apporte ses sièges, ses tables de camping, sa glacière. Et on passe un très bon moment.

  C'est vrai qu'il y a beaucoup de choses ce 2 septembre: le départ du Père Dissart de Châteauneuf, la fête des sports autour du pont d'Ozon, la reprise de l'orchestre Jacky Roger à Montam' (1); mais tout est possible! (1) Pensez à réserver votre dîner dansant du 29 septembre à l'Univers!

Partager cet article
Repost0
26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 05:31

  Notre programme écrit 2008 est donc mis en oeuvre par d'autres pour la deuxième année consécutive puisque redonner son âme portuaire à cette zone est notre projet construit; c'est entré dans le domaine public...Les gens ont la mémoire courte, si jamais ils connaissent l'origine d'un projet!

  Cette année l'accent est mis sur la coutellerie -oh, il y a d'autres choses à faire à ce sujet, que nous gardons pour 2014...-; une excellente expo Camille Pagé au musée de l'auto; on voit bien aussi que "la rue des métiers" à Châteauneuf, notre idée, tout le monde veut se l'approprier; eh oui, mais cela ne se fait pas comme ça!

  On aurait pu parler de la descente des meules du pinail pour les minoteries parisiennes, des pierres de Chauvigny, Tercé et Lavoux pour les demeures royales, du chanvre de la vallée de l'Envigne (qui revient);  à quand ma fédération des villes de la rivière la Vienne? Et on pourrait travailler, penser au pourquoi de la disparition de l'activité portuaire: l'arrivée du chemin de fer...

  La ville s'est alors désaxée vers l'est avec une nouvelle entrée de l'église St Jean Baptiste, les promenades, l'avenue Treuille, tout le secteur de la "rue du Berry", "Coudane" (vers l'ancienne usine à gaz, où exista un projet de prison neuve): penser notre ville, son évolution, pour faire des constats et des prospectives...

Partager cet article
Repost0