Jean-Pierre Abelin peste après le "Châtellerault bashing" et tous ceux qui s'y livrent, d'abord dans leur propre ville, et il a raison.
Pourtant, l'autre soir au conseil municipal, a-t-il lui-même reconnu, au détour d'un propos sur la situation de l'hôpital local en manque de médecins spécialistes, que la ville de Châtellerault n'attirait pas.
Même tonalité chez son adjoint Jacques Dumas, en charge du personnel, déçu de constater que des postes (ainsi un emploi de serrurier) ne trouvaient pas preneur car Châtellerault ne séduisait pas.
Ajoutons à cela le constat de notre édile du handicap de se trouver au bout du bout de la nouvelle grande région sans retenir valablement l'attention des décideurs et du glissement progressif vers la priorité donnée aux métropoles et vous comprendrez pourquoi le moral n'était pas au beau fixe ...
Avec quelques uns, je crois fermement que pour faire parler de Châtellerault et rendre cette ville attractive, au-delà de tous les ravalements et travaux d'embellissement classiques, il faut faire en sorte qu'elle s'extirpe de l'ordinaire des villes moyennes quasi anonymes: le lieu de l'ancienne école de gendarmerie s'y prêtait par la création, par exemple, de cet institut de formation des métiers autour du vieillissement, ou d'une école de formation à la fonction d'officier de police judiciaire de tous les corps de métiers hors gendarmerie et police (et ils sont nombreux). Cela n'existe pas en France. De même un hôtel de police absolument innovant dans l'accueil des victimes et la gestion du médico-légal ou un lieu de médiation familiale absolument original dont j'ai déjà parlé ici ou encore un institut de formation à la sécurité routière ou encore un lieu de formation aux métiers de la funétique. Etc, etc ... Rien ne sert de se plaindre, il faut agir, toquer aux portes parisiennes et autres, être audacieux.