"Laissez parler les p'tits papiers" chantait Régine sur une oeuvre écrite je crois par GAINSBOURG.
J'y pensais lors du dernier conseil municipal quand, faussement en difficulté sur des velléités querellées d'un élu d'opposition, le maire -ou sa première adjointe- trouvait une ressource piquante dans la lecture d'un petit papier venu, comme au théâtre, de la cantonade, cet espace entre la scène et les loges, que le public ne voit pas. Mais moi, de biais (...), je voyais qui scribouillait et qui transmettait le mot, bleu en l'occurrence.
La méthode est navrante; que le maire demande secours, à l'arrière, au directeur des services ou à un autre fonctionnaire, sur une question technique, c'est normal, mais qu'il accepte d'avoir recours à des sentences mouchantes latérales provenant d'une personne non élue municipale ne l'est pas.
En même temps, pour un psy, c'était instructif.