Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Défendre notre territoire

Gilles-2.JPG

Me contacter

Comité de soutien

Jean-Michel BAYLET

(Président du PRG, ancien Ministre, Sénateur, Président du Conseil Général de Tarn et Garonne)

Dominique ORLIAC

(Députée du Lot)

Sylvia PINEL
(Députée du Tarn et Garonne)

Roger-Gérard SCHWARTZENBERG

(Vice-Président du PRG, ancien Ministre)

Marcel BOURGAREL

(Président d'une association caritative)

Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 06:26

      "Il venait d'avoir dix-huit ans, il était beau comme un enfant, fort comme un homme", chantait Dalida.

      Jean-Pierre DUFFOURC-BAZIN, président d'Accord,  lui aussi fit référence d'emblée aux dix-huit ans -la majorité- du festival Jazzellerault, avant d'entamer un laïus dont il a le secret, mélange de BAUDELAIRE (dans les Fleurs du Mal), de ZOLA (dans La Faute de l'Abbé MOURET) et de Léo FERRE (dans C'est extra).

       A vrai dire, et sait-on pourquoi, il s'agissait d'un discours à la gloire de la gente féminine, majoritairement représentée dans l'assistance, fait de charme, d'allusions euphoniques et d'appel littéraire aux sens les plus épanouis.

       L'orateur jouait sur du velours, et même sur du satin, le verbe se faisait chair.

       De fait, comme au bout d'une piste chaude et par effet aéronautique, au gré de quelques phrases à peine impudiques, la plupart décollèrent en pâmoison perceptible.

       Ainsi je vis une dame respectable, la tête en arrière, les yeux fermés, mordillant ses lèvres jusqu'à se faire mal pour étouffer des cris de jouvence évidente.

       J'en vis une autre, qui avait des responsabilités, les yeux globulaires, écarquillés, fixés comme une femme assassinée dans un rictus béat.

       J'en vis une troisième, stricte d'habitude, dont le corsage ouvert s'enflait comme une voile claquant au vent, les narines cherchant un souffle de récupération.

        C'était une sensation d'orgie intellectuelle et d'indécence partagée dont nous étions tous complices. L'éternité du plaisir était là, palpable.

        Il fallut bien, hélas, par souci de parité, que Jean-Pierre DUFFOURC-BAZIN quittât le monde féminin pour quelques phrases à destination des hommes, mais le texte n'était pas de même tonneau, il le savait bien: les messieurs n'eurent droit qu'à fromage (en portion individuelle) ou dessert, alors que ces dames avaient eu droit à volonté à tous les fromages du monde et à une avalanche de feuilletés, de fruits exotiques, de glaces italiennes et de crèmes renversées.

        Elles défroissèrent  inconsciemment leurs robes renversées tout autant. 

        Ce fut l'heure des discours convenus des diverses autorités, un rêve d'un érotisme torride était passé sur le festival.

        "Il venait d'avoir dix-huit ans, il était beau comme un enfant, fort comme un homme"...

    

Partager cet article
Repost0

commentaires