Ambiance étrange au conseil municipal du 23 mai.
Beaucoup d'absents, une certaine torpeur, un calme que ne troublèrent qu'à peine les escarmouches entre Cyril Cibert et Jean-Pierre Abelin, votre serviteur toujours modérateur, et un menu pas folichon malgré l'examen du compte administratif exécuté 2012. Quasiment pas de public ni de représentants des syndicats alors que des dispositions concernant le personnel étaient prises (titularisations, contrats d'avenir, etc...).
On sent que c'est la fin, enfin presque, que le coeur n'y est guère, ou, en tous cas, qu'on aurait pu travailler de manière consensuelle bien plus tôt plutôt que de se tirer la bourre. Et puis, avant les joutes qui reprendront avec leurs outrances électoralistes dès la rentrée, tout ce petit monde, qui se connaît bien, avait besoin de souffler.
J'avais suggéré, dès le début, que le maire rencontrât chaque mois pour un petit déjeuner de travail les responsables de ses minorités (plutôt que ses oppositions) représentant quand même au moins 55% des voix exprimées (!), rendant ainsi les conseils municipaux moins belliqueux et plus constructifs; il ne l'a pas fait et c'est dommage. Il faut lire la NR pour être informé d'une négociation ou d'un chantier ou d'une difficulté économique, et, pour des élus, ce n'est pas sain ni loyal.