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Défendre notre territoire

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 10:07

   Les malheurs qui s'abattent sur notre ville ( pour commencer les fermetures du Conseil de Prud'hommes et de l'Ecole de Gendarmerie) révèlent malheureusement l'état de déliquescence de l'action politique :

 


1- UNE ABSENCE DE CULTURE INSTITUTIONNELLE :


   A la fin des années 1980, la disparition des anciennes "écuries JUCQUOIS", qui donnaient sur l'avenue Treuille et sur l'avenue Clémenceau, avait provoqué une esquisse de réflexion partenariale sur un possible regroupement des institutions de l'Etat (Police, Justice, Santé, etc...) et des collectivités publiques (CCAS, Hygiène, etc...);


    il n'en est absolument rien resté et on a vu partir le comptoir de la Banque de France, le Tribunal de Commerce, le poste de Commissaire de Police et le Conseil de Prud'hommes alors qu'une volonté politique forte aurait dû fédérer un vrai projet inter- institutionnel connu et valorisant pour notre ville.


2- UNE ABSENCE D'ANTICIPATION :


     Le pouvoir précédent s'est désintéressé de l'Ecole de Gendarmerie et n'a pas pris la mesure de son impact historique, humain et économique dans la ville; pourtant des projets ont été présentés par des Officiers de l'Ecole et l'alerte a été donnée depuis longtemps; les langues se délient désormais.

   Jean-Pierre ABELIN lui-même, député depuis au moins 1993 sans interruption, a eu la possibilité de consulter en temps utile tous les travaux et rapports sur l'évolution de la Gendarmerie et son absorption partielle par le Ministère de l'Intérieur, qui affecterait immanquablement notre Ecole, aux locaux enserrés dans la ville, exigus, obsolètes.

Il pouvait intervenir en faisant son travail normal d'élu, bien avant.


Il feint d'être sidéré aujourd'hui alors que nous, modestes candidats, nous connaissions l'information depuis neuf mois !


3- UNE CONCEPTION PERIMEE DU POUVOIR :


   Le nouveau maire, trompé sans doute par un trop long exercice de mandat de conseiller général "distributeur" de fonds et de bonnes nouvelles, a pensé que l'intervention politique "à l'ancienne" auprès des amis ministres allait suffire à maintenir le Conseil des Prud'hommes et l'Ecole de Gendarmerie dans son état actuel jusqu'à l'Apocalypse; il en a fait un argument de campagne éculé qui a endormi les ignorants et rassuré les électeurs âgés, nostalgiques.


   Quand on voit que les Ecoles du MANS (trois fois plus grande que la nôtre, moderne et équipée), chez le Premier Ministre, et de LIBOURNE, dans le Sud-Ouest de Michelle ALLIOT-MARIE, ont été supprimées, dans un schéma général de resserrement des moyens qui peut se concevoir, il était sûr que le sauvetage de notre malheureuse école par un député de base était une opération impossible.


   C'était bien avant qu'il fallait s'agiter, dès l'installation de l'Escadron à ANTOIGNE pour inciter les ministres de l'époque à y installer une Ecole neuve, fonctionnelle, indéboulonnable, et à délocaliser rue Louis BRAILLE une des nombreuses écoles nationales basées à PARIS (pour prendre des exemples: l'Ecole Nationale d'Administration Pénitentiaire est "exilée" à AGEN et celle de la Protection de la Jeunesse à ROUBAIX, tout récemment).


   Et cela, le nouveau maire, avec les mandats nationaux qui étaient les siens et dont il s'est prévalu pour prendre la ville, avait largement les moyens de l'impulser.





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