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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 04:06

Les rayons des magasins sont désespérément vides de beurre. Comme en 1974 à l'annonce du premier choc pétrolier, les gens ont fait des provisions exagérées, sans souci citoyen du partage. On parle désormais de crise du beurre.

La France est avec 450 000 tonnes de beurre par an l'un des premiers producteurs européens, mais elle doit malgré tout importer environ 200 000 tonnes en même temps. La crise du beurre est complexe et pas seulement financière même si cela semble en effet principal (payée 2 500 euros en 2016 la tonne de beurre valait 7 000 euros cet été!). Dans un litre de beurre il y a environ 42 grammes de matière grasse (qui fait le beurre et la crème) et environ 33 grammes de protéines (qui servent à faire le lait liquide et la poudre de lait), et donc il faut à peu près 22 litres de lait pour fabriquer 1 kilo de beurre et 10 litres pour faire 1 kilo de poudre. Or le marché de la poudre de lait est largement excédentaire au niveau européen, les stocks sont déjà importants, et si on augmentait la production de lait, d'une part on ferait augmenter ces stocks de poudre et d'autre part on ferait baisser le prix du lait, déjà bien bas pour le producteur.

Oui, tout cela est complexe, car il nous faudrait un cheptel de vaches d'espèces  différentes qui donneraient davantage de lait à matières grasses pour faire du beurre plus que des poudres et pour cela il serait nécessaire, évidemment, d'avoir de bons fourrages et des pratiques agricoles plus qualitatives. C'est un cycle infernal, d'une certaine manière, qui n'est donc pas que financier. CQFD. Plus les effets de mode: après avoir été décrié par les nutritionnistes, le beurre est redevenu en ... grâce.

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