En 2009 près de 360 personnes sont mortes dans la rue, dans une indifférence mathématique étouffée par le tapage médiatique de la grippe H1N1 et ses morts, 150 environ, toujours trop, souvent à cause d'une pathologie prééxistente fragilisante.
L'Union européenne et les Etats membres lancent pour 2010 l'Année de lutte contre l'exclusion sociale; 79 millions d'Européens vivent aujourd'hui au-dessous du seuil de pauvreté.
A l'heure où la débat sur l'identité française s'achève dans la confusion générale, il serait temps de se dire:
dans notre devise républicaine, que reste-t-il de la fraternité pour ces 360 morts dans la rue?