Après tant de tergiversations et d'argent public jeté par les fenêtres, le projet de médiathèque au-dessus des halles prend du retard et on est heureux de squatter la graineterie fermée de la rue du château pour agrandir provisoirement la bibliothèque. "Je sème à tous vents" lisait-on en tête du Larousse.
Tout cela est assez pitoyable, ancien et nouveau pouvoirs confondus.
J'en profite pour rappeler mon projet dont la presse avait parlé (c'était en 2006-2007 je crois): plutôt que de rafistoler les halles alimentaires à fort prix quand même, il fallait tout détruire; profitant de l'arasement du barrage du bec des deux eaux qui devrait réduire les risques de fortes crues, nous faisions un parking souterrain avec entrée d'un côté et sortie de l'autre, puis au-dessus les halles alimentaires et par-dessus encore la médiathèque sur deux ou trois étages, le tout en verre pour que la place entière se réverbère dans ce bâtiment moderne, mettant ainsi en valeur notre tuffeau et nos ardoises (j'avais dit les nourritures spirituelles au-dessus des nourritures terrestres...). Cela, c'était un projet porteur, ambitieux et fédérateur. Ce parking central dégageait de l'aménagement piétonnier et naturel tout autour.
On a vraiment l'impression de couniller (c'est un verbe local, très expressif).