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Défendre notre territoire

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 06:32

Les commentateurs commencent à s'intéresser au no man's land électoral que constituent les banlieues, mangées par l'abstention massive avec des soubresauts de votes d'extrême droite. Chacun y va de son couplet en constatant, hélas, que les candidats présidentiables, cette fois, ne vont  même pas y faire semblant. Que dalle, comme on dit à ARGENTEUIL.

Disons les choses directement: cet état de fait est signé de l'échec de la politique de la ville depuis le début des années 80.

Pourtant, que de fonds publics ont été engloutis! Si on en faisait le compte, mais nous serions comme les Grecs!

En fait, les pouvoirs publics ont versé souvent dans deux excès: l'excès immobilier avec des restaurations coûteuses, suivies de démolitions coûteuses puis de réaménagements et relookings de même, le tout confié aux mêmes grandes entreprises croqueuses de marchés publics, et l'excès de complaisance politique en achetant la paix sociale (ou ce qu'on prenait pour telle) par des tolérances associatives de complaisance, des subventions intéressées, une gestion de la précarité de l'emploi en prenant x ou y dans telle ou telle collectivité pour quelque temps. Là-dessus sont venus s'installer des ghettos communautaires de populations qui, quand elles avaient la nationalité française, ne possédaient pas de culture citoyenne.

Aujourd'hui on a des cités qui sont, si on peut dire, "des Etats dans l'Etat" avec leurs codes, leurs systèmes de surveillance, leurs économies parallèles et leurs sélections internes.

Pourquoi les équipes municipales en place ici ou là s'y attaqueraient-elles puisqu'elles savent que ce n'est pas là qu'elles feront leurs voix? Pour moi, riche d'une campagne cantonale dans un de ces secteurs où le conseiller général élu puis réélu ne met pratiquement jamais les pieds, cette situation est d'une très grande inquiétude. On ne peut pas continuer ainsi.

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