En trois ans, le gouvernement veut ponctionner 3,4 milliards d'euros sur ce fonds géré par les partenaires sociaux.
Il faut rappeler qu'il est alimenté par les cotisations acquittées par les employeurs depuis 1953 pour aider les salariés à se loger ou à améliorer leur habitat par des prêts aidés ou de l'investissement locatif.
Ce racket n'est pas nouveau, et j'en ai déjà parlé, puisque l'ANRU et l'ANAH, par décret, ont déjà bénéficié ainsi de plus de 3,5 milliards d'euros "ponctionnés" entre 2009 et 2011.
Ce mauvais procédé résulte d'un calcul économique incompréhensible puisqu'en privant les salariés d'une partie ou de l'intégralité de leurs projets il tue dans l'oeuf une part non négligeable de l'activité de nos artisans et PME qui travaillaient beaucoup sur ce 1% (un équipement de cuisine, une salle de bains, un agrandissement, etc...); bien sûr, ANRU et autres favorisent l'accès des grands groupes connus et de leurs filiales aux marchés sur fonds publics, c'est à dire l'impôt...Mais c'est une autre histoire...
Cette "extrême ponction" est donc un choix politique, et même plus que cela.