C'est le titre d'un article de Didier CANNET, médecin, enseignant, dans la Croix du 4 octobre dernier; il regrette que justement il n'y ait pas de politique de santé publique cohérente dans notre pays, notamment en termes de prévention à grande échelle. Rappelons que la tuberculose revient...
Cette préoccupation rejoint les propos de Bernard TEPER, membre du comité scientifique d'ATTAC qui intervenait ce 19 octobre à CHATELLERAULT à l'initiative du comité local ATTAC; absolument passionnant.
La disparition progressive du programme du Conseil National de la Résistance en matière de protection sociale qui était le socle autour duquel toute la suite s'articulait, l'appétit du privé sur la protection sociale, le profit des actionnaires et des laboratoires avant tout, les déficits, les débats sur la TVA sociale (renflouer les caisses de la protection sociale par la consommation plutôt que par le travail et les cotisations) -Bernard TEPER est contre, les Radicaux également, moi je suis plus nuancé-, le droit à la santé psychique, etc...un débat d'excellente facture, en présence de deux seuls élus, un élu Vert et moi-même, ce n'est pas beaucoup au sein d'un public garni des habitués.
Je suis intervenu sur la loi du 5 juillet dernier relative aux soins contraints en psychiatrie dont le contrôle constitue en Indre et Loire une grande partie de mon activité.
La santé publique, en dehors des propos généraux sur les déserts médicaux, a été l'une des grandes absentes des primaires. A corriger, ... d'urgence!