Si mes amis musulmans veulent bien me pardonner cet humour, j'oserais dire que les soucis concernant les travaux de la mosquée de la paix , avenue Paul PAINLEVE, me font penser au mur des lamentations...
Pendant la campagne des municipales, et m'appuyant sur mon engagement pour le dialogue inter-religieux, j'avais dénoncé l'obscurantisme du pouvoir local de l'époque sur la cession par la commune des anciens locaux des cars MALLET à l'association culturelle de la communauté islamique de CHATELLERAULT; en gros, il fallait le faire, électoralement, mais sans que cela se sache, toujours électoralement; c'était proprement navrant.
Les fidèles, après s'etre saignés pour acquérir ces murs, se trouvèrent avec sur les bras un bâtiment immense, très amianté, inadapté pour tout culte, dans lequel les investissements seraient nécessairement coûteux. Et ils le furent, et le sont toujours, et bien trop, au point qu'il leur faut faire appel à un pays tiers, l'ALGERIE, pour espérer venir à bout de leur projet.
A l'époque j'avais préconisé ce qui se fait dans beaucoup de villes: un bail emphytéotique de 99 ans, la commune étant propriétaire de locaux dessinés par la communauté religieuse qui payait pendant 99 ans un loyer modéré; c'était la voix de la sagesse et du respect mutuel pour que la prière se fasse dignement, comme les cours, comme les conférences.
Mon intervention, relativement déformée par les médias, m'avait valu des réactions racistes, quelques verges fouettées et la perte de quelques points aux élections.
Pourtant je reste persuadé que j'avais raison et j'avoue que la tournure des événements me peine, comme me peine la non rémunération des imams, dont celui de CHATELLERAULT, que je respecte profondément car c'est un homme de paix et d'immense culture.
J'attends la fête de la lumière, dont je suis l'initiateur, pour le lui dire.