Deux événements, l'un heureux, l'autre d'une tristesse affligeante.
Le premier, pris à l'envers dans le temps, est l'expo, ce week-end au Verger, des oeuvres réalisées en peinture sur soie par ces dames qui se réunissent en temps ordinaire à la salle des fêtes des Renardières pour y travailler avec amour, patience et intelligence.
Le second, remontant dans le temps à 15 jours, est le saccage complet de cette salle des fêtes, brisée, souillée, alors qu'elle sert à plein d'activités et qu'on l'utilise pour les moments familiaux, heureux ou malheureux; c'est la maison commune du quartier. Alors qui, pourquoi?
Ces dames de l'expo m'ont dit comment déjà, pour elles, certains jours, il est quasi impossible d'y travailler en sérénité, perturbées par des énergumènes qui se sentent uniques et insolents propriétaires des lieux alors qu'ils devraient à cette heure-ci être devant un tableau noir à répondre aux questions d'un maître.
J'en reviens toujours à cette volonté d'une démocratie de quartier qui, normalement, et sur toute l'année, traiterait bien en amont toutes ces difficultés, par un vrai travail partenarial, avec la participation des habitants, d'élus, de jeunes et d'un référent police.
Il ne suffit pas de venir une fois par an à la fête d'un quartier bien pittoresque mais livré à lui-même tout le reste de l'année. Certes, on y vote peu parce qu'on s'y sent hors de la citoyenneté. Ceci expliquant cela.