DOUX le volailler est en grande difficulté bien qu'il empochât de formidables subventions européennes à la place des agriculteurs en contrats d'intégration avec lui.
DOUX fournit les poussins et les granulés, et les paysans se débrouillent (installations, crédits, vétérinaire, main d'oeuvre) avant de restituer à DOUX les poulets élevés en batteries dans des conditions lamentables. DOUX avait même investi au Brésil et faisait revenir tous les quinze jours chez nous par paquebot des poulets baignant dans la saumure, moins taxés que la viande normale. Des "produits" partaient abondamment en Afrique.
On dit que c'est par milliers que se compteront en France les dommages collatéraux.
Que cette affaire soit enfin l'occasion de revenir d'une part sur les conditions d'élevage (j'avais parlé ici de récents progrès) et d'autre part sur ces contrats d'intégration dont j'avais eu à connaître dans le bocage bressuirais fort adepte de cette méthode pour les lapins, les canards, etc...laquelle est souvent une forme d'exploitation paysanne pour ne pas dire une forme d'esclavage agro-industriel.