Cette période du début août est celle de l'endormissement de la politique. Que l'on croit.
C'est le silence et le plat de la surface de l'eau sans vent.
Or on sait bien que c'est précisément pendant ce temps de viduité que les chefs s'affairent, que les lieutenants démarchent et qu'autour d'un apéritif dînatoire estival -ah le rosé pamplemousse frais!- on tente de séduire celui ou celle que chacun veut sur sa liste. Oh généralement, c'est humain, en dénigrant celui qu'on pense plus proche politiquement.
On promet des places à X ou à Y (attention, ça fait déjà 43!), parfois la même à X et à Y qui sont allés le rapporter à Z qui avait déjà eu semblable proposition il y a six mois.
De programme, de contenu, d'idées? Bof, tu rigoles. Cela se fait en un après-midi avec un communicant, du fléchage et du fluo. "Les gens ne lisent pas." C'est vrai, je suis bien placé pour le savoir.
Endormissement de la politique: c'est le réveil qui est douloureux (quand on se réveille).