Certains Radicaux de gauche, responsables dans d'autres départements, ont été choqués par mon communiqué appelant les Radicaux à voter demain HOLLANDE en précisant que "beaucoup de Radicaux avaient déjà voté pour lui dès le 9 octobre". Quelle honte à dire cela, puisque c'est vrai? Il suffit de reprendre les résultats des bureaux de vote (dans certains zéro, donc on ne peut pas me raconter de salades!) pour voir que les militants Radicaux actifs avaient déjà fait le choix dès le premier tour de ne pas voter BAYLET que les sondages avaient mis d'emblée à 1% maxi dès le début. On savait que malgré les prestations de qualité de notre président, malgré la reprise de ses idées par tous les autres, il était plus que vain de s'illusionner pour jouer les premiers rôles (dans le top 3); c'est ce que par précaution j'appelais dans la presse deux jours avant le 9 " le risque du réflexe vote utile au regard d'une candidature qui est d'abord de témoignage", bien qu'à l'origine du système des primaires.
Il est évident qu'on ne peut en tirer des projections municipales ou autres puisque les bases de la consultation ne peuvent être réutilisées. Les valeurs du radicalisme seront alors au coeur de nos débats, et je l'espère, gage d'apaisement entre des groupes socialistes qui auront fermement combattu entre eux.