Le photographe qui nous a suivis quelque temps pour les documents officiels a ponctué notre parcours sur la route en pente du Vieux Poitiers par une belle fin d'après-midi presque printanière.
A l'ombre de ce momunent mutilé par les hommes et le temps, une impression de forces telluriques immédiates, puissantes, puisées au plus profond des hommes qui ont choisi ce site (pas n'importe où) et construit une véritable ville avec un ouvrage grandiose; l'été, en avion, on voit les traces d'une ville importante jusqu'au Clain.
Certains me disent que toutes ces histoires d'enracinement les gens s'en fichent, eh bien pas moi! J'ai besoin de cet enracinement dans mon terroir, dans son temps et dans son espace, pour prendre mon envol et m'intéresser au monde entier!
Et là, touchant les objets d'art gallo-romain, les jeux du cirque et le théâtre dans le même azur du même ciel qu'il y a plus de 1 500 ans, j'ai goûté le bonheur de vivre.