Rappel ... prémonitoire d'un article du 29 mai dernier!
L'"effet Conseil général" a encore un peu joué en zone rurale, et encore.
Dans cette marée basse, la mairie de CHATELLERAULT est donc restée comme ce qu'il était prévisible qu'elle fût: un cadeau empoisonné.
"Jean-Pierre ABELIN, qui ne fut pas toujours député national, a toujours été depuis 1977 jusqu'en 2008 conseiller général, et même assez rapidement vice-président en charge des sports et de la culture, ce qui permettait d'arpenter les cantons du nord Vienne et de sillonner leurs communes dès qu'il y avait une inauguration de vestiaires de stade, un concert subventionné ou une coupe à remettre.
Du coup le mandat de député, ininterrompu depuis 1993, se faisait presque nonchalamment, en accessoire automatique des déplacements du conseiller général vice- président.
Pour cause de ville de CHATELLERAULT obtenue à l'insu de son plein gré en 2008, il fallut lâcher un mandat (TOURET a rêvé trois secondes...). Ce fut le conseil général.
Evidemment, en plus du vrai job de maire-président d'agglo, il n'y avait plus l'aspect touristique d'auparavant et les gens du nord Vienne ont moins vu "leur" député puisqu'ils ne voyaient plus leur conseiller général vice-président. BELIN et BENAS piaffaient. Certes la fameuse enveloppe parlementaire, ces "fonds secrets" que l'opinion croit sortis de la poche même du généreux député, permettait de compenser l'absence.
Au phénomène d'usure classique peut donc s'ajouter une impression de marée basse législative cette fois-ci pour le député titulaire. Douze crabes sont prêts à lui faire la peau. "
