La décision juridique d'exclure une personne d'une communauté est toujours un échec.
1- Pour la communauté elle-même qui signe ainsi l'inefficacité avérée auprès de son membre de l'avertissement simple, puis solennel, de l'intervention tierce diplomatique, de la conciliation et de la médiation;
2- Pour l'exclu ensuite qui crie à l'injustice, à l'incompréhension et renforce parfois son sentiment paranoïaque ou au moins de toute puissance, insensible aux injonctions préalables et s'en nourrissant même comme d'une justification plus haute de son combat hors-la-loi;
3- Pour les autres partenaires
a- proches de l'exclu, car la sanction "d'en haut" influence quand même les plus mesurés et légalistes des "complices" qui sont éclaboussés par l'exclusion de leur camarade et en craignent de néfastes retombées pour eux, un jour,
b- non proches de l'exclu, qui tentèrent par tous moyens d'éviter d'en arriver là et qui, in fine, n'en tirent pas d'avantages, comme un élève malmené qui va se plaindre au directeur de l'école;
4- Pour le public
a- averti, qui sait très bien qu'exclu un jour n'est pas exclu de toujours, notamment en cas de réussite électorale du dit exclu,
b- non averti, qui en a plus que marre de ces mascarades qui insultent la démocratie et la rendent magouilleuse.
Tout ce que Christian MICHAUD a provoqué n'est pas bon pour la démocratie; lui n'a rien à y perdre; de toutes manières, à 65 ans, même perdant les législatives, il conservera ses trois mandats naintréens et para-naintréens rémunérés; mais les autres, nous en particulier, il faudra vivre avec ce poids, à CHATELLERAULT.