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Défendre notre territoire

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5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 18:48
C'est l'une des phrases que l'on retient généralement dans l'oeuvre engagée de Victor HUGO.

   Ce n'est malheureusement pas celle qu'a retenue l'Inspection Académique en supprimant un poste d'enseignant au CEFORD de NAINTRE, établissement qui reçoit des jeunes qui lui sont généralement affectés par l'Aide Sociale à l'Enfance ou par les Juges des Enfants, soit au titre de l'enfance en danger soit au titre de l'enfance délinquante.

  Chacun sait que la violence, que ces jeunes ont subie et/ou ont fait subir, résulte d'un problème de communication et d'un déficit de la parole.

   Quel meilleur remède, auprès d'un maître à l'autorité bien comprise, à travers la reconquête des mots ou du calcul simple, que de réapprendre, ou d'apprendre, par les règles de ces matières les règles de la vie en société, et donc de moins souffrir de leur non respect?!

  Quel bonheur et quel honneur, pour ces gamins cassés, que d'obtenir le fameux CFG, le certificat de formation générale!

  C'est vrai qu'enseigner au CEFORD n'est pas facile et que l'administration y envoyait souvent des jeunes sortant de l'IUFM, pas aguerris, parfois malmenés par des "durs".

   Une pensée pour Chantal BLANC, ancienne directrice évincée du CEFORD, qui avait eu le culot de vouloir mettre au coeur de l'acte de réinsertion l'apprentissage de la parole, ce que la Fondation du Crédit Agricole avait bien compris à l'époque en finançant le projet d'atelier-langage qu'elle avait initié.

Aujourd'hui, ce sera "Fermez une école, ouvrez une prison". Tristesse.
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