Il suffit de vous reporter au programme : on y imaginait
- des services de l'agglomération CAPC,
- un véritable hôtel de police garantissant l'accueil des victimes dans d'excellentes conditions,
- une brigade de gendarmerie
- une brigade des recherches bien plus à l'aise que dans les locaux vieillots du Boulevard Aristide Briand,
- la maison des libertés (syndicats, CIDF associations de défense des droits de l'homme, etc...),
- un restaurant administratif et associatif pour conserver l'infrastructure mess,
- une maison de l'enfant et de l'adolescent,
- un hébergement pour les équipes sportives ou artistiques de passage, etc...
et la fameuse cité judiciaire.
Alors on se moque bien sûr de moi en disant "mais il n'y a plus le Conseil de Prud'hommes et la Justice ferme ses tribunaux !".
Certes.Mais nous avons sauvé le tribunal d'instance et ce n'est pas rien. I
Il faut donc dès aujourd'hui tout mettre en oeuvre pour que ce maintien du tribunal d'instance ne soit pas que transitoire, cela passe par un projet global et politique fort.
Et la justice n'est pas, loin s'en faut, que l'empilage de jugements. Elle veille au lien social.
Ajoutons dans la caserne de LAAGE, dans le but d' une cité judiciaire, des locaux agréables et fonctionnels pour :
1- les conciliateurs qui dépendent du tribunal d'instance,
2- les délégués du Procureur qui font les rappels à la loi
3- l'accueil des victimes et les médiations de l'AJUDEVI,
4- les médiations familiales de l'ADIMEJ (PRISM) dont le siège est à MIGNALOUX-BEAUVOIR,
5- le suivi des contrôles judiciaires par cette même AJUDEVI,
6- la rencontre des familles et des jeunes suivis par la Protection Judiciaire de la Jeunesse,
7- le suivi des probationnaires (sursis avec mise à l'épreuve) et des sortants de prison (libération conditionnelle) par le Service d'Insertion et de Probation,
8- les permanences de l'UDAF,
9- les permanences des services d'investigation du Juge des Enfants,
10- un véritable lieu de point-rencontre des enfants par leurs parents séparés (avec accueil pluridisciplinaire), où l'on puisse partager un repas, un film, le voisinage d'un petit parc animalier, des jeux d'enfants, plutôt que de se voir dans le cadre éternel d'une salle de classe désaffectée,
11- les permanences des avocats et notamment de l'association Avoc'Enfants.
Et j'en oublie. N'est-ce pas un superbe projet pour notre ville?
Travaillons là-dessus, d'urgence!
Une telle vie publique, associative, institutionnelle à cet endroit générerait forcément de l'activité tout autour, l'équipe en est persuadée.
Surtout si, comme si j'y ai invité le maire, on "décroche" une école nationale, avec des formateurs, des étudiants, etc...
Mais nous avons déjà perdu 9 mois !!!