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Défendre notre territoire

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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 00:00
Je suis né le 25 février 1955 à CHATELLERAULT à la clinique Bon Secours.
Mon père était tourneur sur métaux à la Manufacture, qu'il quittera peu avant sa fermeture pour être embauché à la SFENA, ancêtre de SEXTANT-THALES, où il exercera en qualité d'agent de maîtrise. Ma mère comme beaucoup de femmes à cette époque-là, n'avait pas d'emploi à l'extérieur, mais s'activait dans les nombreuses tâches domestiques et l'éducation de ses enfants; j'ai en effet une soeur, Gisèle, née en 1959, actuellement directrice d'école à VAUX SUR VIENNE.
Mes origines sont à la fois ouvrières et paysannes puisque, dans cette campagne de l'est Châtelleraudais que je connais par coeur, mes grands-parents étaient, du côté de ma mère, des métayers et, du côté de mon père, de modestes propriétaires terriens que la terre ne suffisait pas à faire vivre, mon grand-père travaillant également chez le volailler MASSONNEAU pendant de très longues années.
J'ai également des racines acadiennes par ma branche paternelle, bouclant tout un cycle de près de 150 ans entre le départ de la Chaussée de Vincent BRAULT et le retour de certains de ses descendants, déportés par le Grand Dérangement des Anglais à partir de 1755, jusqu'à leur installation sur la ligne acadienne entre ARCHIGNY et LA PUYE.
Mon grand-père maternel, Alphonse GALICE, fut conseiller municipal sous l'étiquette SFIO dans l'équipe conduite à l'époque par Pierre ABELIN entre 1959 et 1965; j'étais toujours impressionné par ses départs pour la mairie, l'hôtel de ville me paraissait un palais immense; peut-être ai-je pris dès mon enfance, grâce à lui, ce goût pour la chose publique, avec ce mélange d'humilité et d'honneur.
Deux autres personnes comptèrent beaucoup pour moi à CHATELLERAULT, mes cousins André ARCHAMBAULT et son épouse Gisèle, née MIGNON; André, marchand de bestiaux rue de la Chevretterie, me conduisait aux champs de foire, le long de la Vienne et à l'emplacement approximatif de la place actuelle de Castellon, avenue Pierre ABELIN; il était également, dans ces moments-là, le président du SOC, et les anciens se souviennent de sa silhouette altière dans les anciennes tribunes en bois de la Montée Rouge; Gisèle, présidente de plusieurs associations et en particulier de la Visite dans les Hôpitaux et de l'APAJH, m'a appris à connaître les personnes âgées et les personnes handicapées, à côtoyer leurs familles et à comprendre leurs problèmes; je ne suis donc pas devenu à un moment donné juge des tutelles par hasard.
Je suis éminemment redevable aux miens, grands-parents, parents et cousins, de m'avoir transmis toute une richesse d'esprit, de coeur et d'engagement; des maîtres ont eu aussi un rôle essentiel dans ma construction, Monsieur PERES à l'école Henri DENARD, Monsieur BIZE à DESCARTES puis BERTHELOT, le professeur Jean PRADEL, issu de CHATELLERAULT, à la Faculté de Droit de POITIERS où j'ai obtenu, sous sa présidence, mon titre de Docteur en Droit avec une dominante pénaliste.

Ma vie familiale :

Je suis marié depuis 1980 ; mon épouse est directrice d’association ; nous avons 3 enfants âgés de 23, 21 et 16 ans ; le deuxième, Pierre, fait partie des anciens moins de 19 ans du CRAC, le club de rugby de notre ville, vice-champions de France en 2003 à OBJAT.

Mon parcours professionnel :

Après une période très douloureuse de pratiquement 1 an de chômage après mon service national dans l’Artillerie à HYERES et un passage de quelques mois dans un service départemental de médecine du travail comme secrétaire général, j’ai réussi les épreuves d’entrée au concours de l’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire alors à FLEURY-MEROGIS, en 1982, assurant, après la scolarité et des stages à FRESNES et SAINT MARTIN de RE, la fonction de sous-directeur de la Maison Centrale de CHATEAUROUX-SAINT MAUR de 1983 à mi-1986, établissement le plus difficile de France, comptant 400 détenus dont une centaine à perpétuité et d’anciens condamnés à mort ; chargé de toute la vie intérieure, j’étais notamment responsable du travail pénal (une véritable zone industrielle), de la sécurité et de tous les aspects socio-éducatifs et culturels, de l’alphabétisation aux doctorats, en lien avec la Faculté de JUSSIEU et son vice-président Alain GEISMARD puis celle de TOURS et son vice-président Jean GERMAIN, depuis maire de la ville ; j’ai pu rencontrer des personnes extraordinaires : Yves COPPENS, François FURET, Hubert REEVES, le père Guy  GILBERT, le curé des loubards, et beaucoup d’artistes qui acceptaient de déserter le Printemps de BOURGES pour se produire à la Centrale.
En 1986, fort de cette expérience professionnelle incomparable et parfois redoutable, j’intégrais la Magistrature, occupant la plupart des postes possibles du Siège et du Parquet, d’abord dans l’entier ressort de la Cour d’Appel, puis à l’Instruction à POITIERS jusqu’en 1991, à CHATELLERAULT même au Tribunal d’Instance jusqu’en 1993, à POITIERS en tant que substitut des mineurs jusqu’en 2002 et enfin au Tribunal de Grande Instance de BRESSUIRE en qualité de vice-président, ayant notamment en charge la présidence des audiences correctionnelles et du Tribunal de Commerce ; je sais malheureusement quelles sont les difficultés auxquelles sont confrontées les entreprises.
Cette période judiciaire avait été interrompue à ma demande par un détachement de deux ans de mi-1993 à mi-1995 en qualité de maître de conférence en droit à l’Université de POITIERS avec une affectation au Département Techniques de Commercialisation du site Châtelleraudais de l’IUT de POITIERS qu’il fallait créer. Ce fut la découverte d’un nouveau monde, des entreprises locales, de collègues différents, la passion des colloques ouverts sur l’extérieur.
Je suis nommé à partir du 3 septembre 2007 vice-président du Tribunal de Grande Instance de TOURS ; cette extraénité par rapport au ressort du Tribunal de Grande Instance de POITIERS m’a permis depuis quelques années de pouvoir m’exprimer politiquement à CHATELLERAULT et de me porter candidat aux suffrages ; le fait de me porter candidat dans le département de la Vienne m’exclut pendant 5 ans de toute prétention à des fonctions judiciaires dans ce département ; cela veut dire que je prends un risque et que je l’assume.

Mes engagements :

Je suis engagé dans un certain nombre d’associations (défense et promotion des droits de l'Homme, Association Culturelle Châtelleraudaise des Fils d'Abraham, Sport Education 86 auprès de Mahyar MONSHIPOUR, CHATELLERAULT QUEBEC ACADIE, pour ne prendre que celles-ci) et j’essaye de me rendre disponible autant que je le peux pour ma paroisse de CHATELLERAULT Centre (Saint Jacques, Saint Jean Baptiste, Antoigné) et ses implications dans la mise en place d’un point écoute pour les jeunes ou d’une antenne d’Habitat et Humanisme ; cela étant, je suis un fervent défenseur de la laïcité à la française soucieuse de préserver les opinions et croyances de chacun.
Je me situe ouvertement à gauche, mais d’une gauche non sectaire, tendue vers le centre et les personnes issues de la société civile et désireuses de servir notre ville et ses habitants ; d’ailleurs, je n’aurais pas pu exercer mon métier de magistrat si je n’avais pas recherché constamment l’intérêt général et pris mes distances avec les sentiments de chacun.
J’appartiens d’une certaine manière à CHATELLERAULT, c’est cette ville qui m’a « fait » ; il m’est insupportable de voir comment elle sombre, comment elle est discréditée ; seule l’action politique permet de réagir.
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