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Défendre notre territoire

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23 mai 2018 3 23 /05 /mai /2018 06:03

La politique de la ville, depuis Gilbert Bonnemaison au début des années 1980, a englouti énormément d'argent public jusqu'aux opérations de l'Anru chères à Jean-Louis Borloo que l'on a re-sollicité. Après avoir construit hardiment dans les années 1960 des multitudes de barres, on a entrepris d'en détruire beaucoup, d'en diminuer certaines en hauteur et d'en relooker d'autres; on a percé des rues et modifié le paysage urbain dans le sens d'une maîtrise policière de la visibilité; on a fait baisser artificiellement la population de ces ghettos en "expatriant" vers des communes rurales périphériques des gens et des familles indésirables. Et puis après? Le chômage des jeunes perdure, l'insécurité demeure, le trafic de stupéfiants prospère, le service public s'amenuise, les lieux de scolarité multiculturels  gèrent le maintien de l'ordre et le mode de vie islamiste s'installe. Les bobos y viennent au marché acheter la menthe fraîche et les pâtisseries algériennes, c'est tendance. Et puis après?

Borloo mise sur l'éducation et il a raison; certes cela demandera du temps. J'ajouterai l'exemplarité et la reconnaissance des talents. Je me souviens, à l'époque où j'avais intégré l'IUT de Châtellerault, en Techniques de commercialisation, département qui venait d'être créé, qu'Edith Cresson, maire de la ville, avait "recommandé" que nous admettions dans le cursus universitaire sur deux ans deux jeunes de la Plaine d'Ozon (sur une promotion d'environ cinquante, venus de toute la région). Nous prîmes un garçon et une fille, qui venaient d'avoir leur baccalauréat. Nous les avons accompagnés, encouragés, ils ont obtenu normalement leur diplôme et ont fait leur chemin dans la vie. Vingt cinq ans après, je sais que c'est toujours vrai. Tout cela est une question de confiance, chacun a des compétences et des qualités à développer s'il se trouve un contexte favorable et un accompagnement correct. Bien sûr, je songe aux vertus du parrainage, matériel ou moral. Tout cela pour dire qu'en matière de politique de la ville, la citation "quand le bâtiment va tout va" ne suffit pas et qu'il faut s'atteler à l'humanité, en faisant du sur-mesure. Chacun a droit au meilleur. Aucun plan ne pourra le dire.

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