"Depuis longtemps menacée, l'existence du tribunal d'instance de notre ville est cette fois plus que compromise. Le projet du gouvernement d'absorption de l'activité des tribunaux d'instance par les tribunaux de grande instance supprimerait toute présence judiciaire à Châtellerault au préjudice des plus faibles et des plus vulnérables puisque cette juridiction traite essentiellement des tutelles et des curatelles, des loyers, des contestations relatives aux obsèques et du surendettement. La justice participe activement à la paix sociale et à la démocratie. Aussi je condamne fermement cette orientation politique d'éloignement du justiciable alors que Châtellerault ne dispose même pas d'une maison de la justice qui aurait pu constituer une alternative pour d'autres missions (conciliations, médiations, rappels à la loi)."
J'ajouterai que ce tribunal me tient à cœur puisque je l'ai présidé de 1991 à 1993, que je suis intervenu avec succès pendant ma campagne municipale en 2008 auprès de Rachida Dati, garde des sceaux de l'époque qui en avait pourtant supprimés (Loches, Chinon, Montmorillon, Loudun, Civray, Le Blanc autour de chez nous) et que si j'avais été élu j'aurais fait en sorte d'obtenir l'implantation d'une maison de la justice.
Ce qui va arriver est une catastrophe: pour les justiciables, pour les personnels du greffe, pour les cabinets d'avocats et leurs salariés. Ce n'est pas faute pour moi d'en avoir parlé.