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13 novembre 2017 1 13 /11 /novembre /2017 00:23

La Nouvelle république du 7 novembre 2017 rend compte de la mise en place de stages anti-violences conjugales à l'initiative du Parquet et annonce pour 2018 un autre stage: celui de responsabilité parentale.

La roue tourne et la mémoire judiciaire ne joue plus son rôle.

En effet alors que j'étais substitut chargé des mineurs (démineur parfois!) au Parquet de Poitiers, il y a vingt ans, j'avais initié sous le contrôle de mon Procureur de l'époque des procédures contre certains parents défaillants sur la base du fameux article 227-17 du code pénal alors inutilisé en France pour engager des poursuites au regard de manquements parentaux graves en matière d'éducation, de moralité ou de santé. Ainsi avions-nous lutté contre l'absentéisme scolaire des enfants "protégés" par leurs parents ou contre des reconnaissances fallacieuses d'enfants pour nuire au véritable géniteur, attribuant ainsi au mineur un nom patronymique complètement étranger à son histoire réelle.

Et j'avais mis en place ces fameux stages de responsabilité parentale, il y a en effet plus de vingt ans. Les partenaires en étaient l'association judiciaire du Palais de justice et l'association "la Barque " de Naintré, qui nous accueillait. Nous avions choisi la population des parents "démunis", ceux de bonne foi, qui ne parvenaient plus à juguler la manière de vivre de leurs progénitures, afin de leur redonner confiance et compétence; ces parents étaient "repérés" par les policiers ou les gendarmes, ou l'inspection académique, à l'occasion des situations intéressant les jeunes (délinquance, absentéisme, etc ...). Il s'agissait d'organiser avec eux une journée à "La Barque", le matin consacré au partage des expériences (chacun voyant ainsi qu'il n'était pas seul parent "démuni"), le déjeuner étant partagé avec moi et un délégué du Procureur (c'était un moment important, parfois jamais connu en tel respect) et l'après-midi je développai un travail sur l'autorité parentale, en donnant in fine à chacun les coordonnées de l'un des délégués du Procureur, bénévole qu'ils pourraient appeler à tout moment. Ainsi l'un d'eux se "pointa" à 7 heures du matin, un jour, pour faire sortir le gamin du lit alors qu'il avait, contre ses parents, décidé d'y rester.

Après je suis parti vers Bressuire et cette action non seulement n'a pas été continuée mais a été oubliée. Va-t-elle revivre donc en 2018, sur quelle articulation? A suivre.

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