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Défendre notre territoire

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24 octobre 2017 2 24 /10 /octobre /2017 05:04

Interrogé par les journalistes locaux, le maire de Châtellerault est soumis à l'éternelle question de sa succession par sa fille. Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire locale, il est nécessaire de rappeler que dans cette ville le maire actuel depuis 2008 -nonobstant l'occupation du fauteuil par deux élus différents et hors sérail familial de 1983 à 2008- a succédé à son père (1959-1977) et à sa mère (1977-1983), ce qui est tout de même assez rare, convenons-en, hors de toute polémique, et le serait encore plus si la dite fille gagnait en 2020.

Agacé par le sujet, véritable marronnier journalistique, le maire répond in fine qu'on ne s'émeut pas de ce qu'"un boulanger cède à son fils" (sic).

Cette réponse mérite quand même qu'on s'y attarde; on ne peut pas comparer une boulangerie et une commune, sauf à estimer, en effet, que la politique constitue un fonds de commerce, avec une clientèle, puisque c'est l'élément majeur de l'entreprise. Répondre que la progéniture "aime les gens" (qui ne les aimerait pas?), est généreuse (qui ne le serait pas?) et connaît la ville (heureusement) n'est pas davantage un argument imparable pour faire la différence avec d'autres prétendants.

Car ce qui caractérise le schéma politique de cette ville, c'est précisément l'association du nom patronymique à la représentation politique intemporelle qu'en ont ses habitants; dans ces conditions, il est très difficile pour un tiers de lutter, notamment contre un bulletin municipal qui, deux fois par mois, instille insidieusement par les mots et l'image la perpétuation de cette appropriation. Ce n'est pas offensant d'oser le dire.

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