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Défendre notre territoire

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Comité de soutien

Jean-Michel BAYLET

(Président du PRG, ancien Ministre, Sénateur, Président du Conseil Général de Tarn et Garonne)

Dominique ORLIAC

(Députée du Lot)

Sylvia PINEL
(Députée du Tarn et Garonne)

Roger-Gérard SCHWARTZENBERG

(Vice-Président du PRG, ancien Ministre)

Marcel BOURGAREL

(Président d'une association caritative)

Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 05:34

     Les aidants, qui sont bénévoles,"contribuent à redonner sa chance à une société de l'interdépendance bienveillante" selon Serge GUERIN dans La Croix du 18 octobre; en effet 18% d'entre eux soutiennent gratuitement quelqu'un avec qui ils n'ont même aucun  lien institutionnel ou biologique, ce qui est remarquable.

     Le 19 octobre, le Réseau Gérontologique de la Vienne en partenariat avec France Alzheimer Vienne a organisé à l'EHPAD d'USSON du POITOU une formation pour les aidants familiaux animée par un psychologue et un bénévole de l'association; excellente initiative.

      Là où je souhaiterais un effort, c'est du côté des entreprises qui savent qu'il y a un ou des aidants en leur sein, pour sensibiliser l'encadrement à leur situation, former, coacher, soutenir, faciliter les aménagements d'horaires, certains temps partiels et des moments de congés qui peuvent être atypiques pour bénéficier d'un "répit".

      Il y a certainement un beau challenge à mener entre le patronat et les syndicats sur ce sujet, qui peuvent se faire aider (je ne lui en ai pas parlé mais j'imagine que Michel BILLE, spécialiste de la gériatrie et ancien directeur adjoint de l'IRTS, a quelques idées sur la question).

      Pour une société de bienveillance ... envers les aidants.

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 04:57

   Ce 17 octobre, deux événements: la journée internationale de lutte contre la misère, à l'initiative d'ATD Quart Monde, et la mise sous tutelle de Lilianne BETTENCOURT, troisième fortune de France. L'actualité est faite de ces télescopages paradoxaux.

    J'ai vu lors de la conférence débat à laquelle j'ai participé à TOURS sur droits des pauvres/pauvres droits combien les associations caritatives ont de plus en plus de mal à remplir leurs missions parce que l'Etat ne leur donne plus les moyens d'agir, je les ai entendu dire combien de nouveaux profils de populations elles aident désormais.

     Je sais aussi, par ma connaissance du contentieux des tutelles, combien cette mise sous protection est si durement ressentie quand la personne concernée s'y oppose.

      Réunissant ces deux préoccupations -la pauvreté, la perte de ses facultés intellectuelles- je voudrais signaler  un ouvrage très intéressant écrit par Corinne PELLUCHON, Eléments pour une éthique de la vulnérabilité, Les hommes, les animaux, la nature (Coll.Humanités, cerf, 24 euros).

       La dignité n'est enseignée nulle part, et je réalise combien cela constitue un manque, à la fois philosophique, pédagogique, et politique, évidemment.

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 16:04

     MONTUPET ferait l'objet d'un jugement de redressement judiciaire au Tribunal de Commerce de NANTERRE.

     NANTERRE, c'est loin pour nos salariés dont le comité d'entreprise devra s'adjoindre le concours d'un avocat habitué à cette procédure et à ces juges parisiens.

     Un redressement judiciaire peut être une opportunité pour une entreprise, parce qu'il suspend le paiement du passé pour se reconstituer une trésorerie certes, mais aussi parce qu'il donne des interlocuteurs nouveaux:un mandataire, un administrateur, dans  certaines situations, qui peuvent être des médiateurs, et un juge-commissaire qui peut "porter" la boutique et être un garant loyal et équitable des intérêts en présence. Je le sais parce que j'ai exercé cette fonction au Tribunal de BRESSUIRE qui avait une compétence commerciale et que j'ai "porté" des entreprises vers de bonnes solutions, avec le concours de créanciers compréhensibles, des salariés et des dirigeants dont certains étaient remarquables et avaient le souci de tous.

      Comme je l'avais dit pour FABRIS,  sans être entendu,une procédure judiciaire peut permettre à mon sens à  des collectivités publiques d'intervenir volontairement à l'instance quand elles justifient d'un intérêt à la solution du litige; et c'est le cas.

       C'est une démarche  juridique originale, peut-être jamais initiée, mais il faut la tenter; bien sûr le Procureur de la République a vocation à exercer cette vigilance publique, mais NANTERRE est si loin d'INGRANDES, et INGRANDES n'est pas dans notre communauté d'agglomération, ce qui pose un vrai souci technique et juridique pour cette intervention volontaire éventuelle.           

      

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19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 05:17

     Mon coeur n'est point monotone, ni accablé.

     Nos vies sont aussi faites de traversées de déserts. Que pèsent, dans une vie, dans toutes les vies, un résultat positif ou négatif d'élection, et n'importe laquelle d'ailleurs? Vanité, tout est vanité. J'avais écrit une fois qu'il suffisait d'aller voir les tombes non visitées des anciens maires de CHATELLERAULT jusqu'à Louis RIPAULT inclus, homme radical socialiste d'envergure nationale, pour s'apercevoir que nous ne sommes rien, ou si peu.

     Je me suis en effet présenté deux fois aux scrutins de mes concitoyens et je n'ai pas décroché la queue du Mickey du manège électoral. Car tout cela n'est hélas qu'un manège. Il roule à la même vitesse pour tous les "enfants" mais certains, déjà avantagés par leur taille, sont debout dans un véhicule de pompiers quand d'autres sont assis sur une petite bicyclette ordinaire au niveau du parquet, et le gérant du manège est plutôt complaisant avec ceux qui lui prennent beaucoup de tickets (les parents de celui qui est debout dans le véhicule de pompiers). Je sais, j'évacue facilement ma propre responsabilité, mais quand je suis monté, le haut cheval à clochettes était déjà pris, il ne restait plus que le petit vélo.

      Mes non-victoires m'ont enrichi (je ne parle pas d'argent évidemment, parce que là....depuis si longtemps que je "paye de ma personne"!),  elles m'ont enrichi sur ma propre connaissance, fidèle à l'enseignement socratique, sur la grâce des découvertes humaines (et les dernières furent si belles). Je fais un métier exceptionnel dont certes je crois "avoir fait le tour"  (ce qui est faux d'ailleurs!) pour aspirer, après les réparations pathologiques de la justice, à construire politiquement  un projet pour ce que je pense être le bien commun et le souci d'autrui (je sais, un ego pour les égaux). Mais, si le message ne passe pas, si je ne suis pas en effet un excellent communicant,  si je ne suis pas un produit publicitaire, si je suis trop raide, trop chauve ou trop intellectuel, si je ne suis ni dans les bonnes écuries (qui sont aussi souvent celles d'Augias) ni avec les bons parrains, marraines et sponsors, si les gens ne veulent pas acquiescer dans leur majorité votante et versatile à mes desseins avec les informations qu'on leur donne, j'ai  bien d'autres bonheurs.  

       Tenez: bientôt grand-père pour la première fois! L'art d'être grand père, à la HUGO. 

       Et la force, inimitable, unique dans une vie, d'avoir osé proposer, dans des conditions  très difficiles voire impossibles, mes idées sur mon nom et ce que je porte en fraternité humaine, en première ligne. 

       Tout le monde ne peut pas en dire autant.

       Mais c'est souvent ainsi,  quand vous prenez des éclats de grenades, au front (dans tous les sens du terme!), ce sont les planqués dans les bureaux de l'état-major qui vous donnent des leçons de lucidité.

        Il n'y a aucune raison que je ne reparte pas au front; certains savent que si je fais de la politique, c'est parce que je suis vivant.

      

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18 octobre 2011 2 18 /10 /octobre /2011 06:56

    Dans la campagne des municipales j'avais avancé l'idée que je porte depuis longtemps de prisons "allégées" et j'avais même évoqué pour notre secteur châtelleraudais  la suggestion d'un "hôtel pénitentiaire".

    J'ai toujours pensé que 9 détenus sur 10 ne présentaient aucun risque sécuritaire d'évasion et j'ai la conviction que pour beaucoup d'entre eux, un hébergement de type centre éducatif fermé ou renforcé comme pour les mineurs pouvait être très utile et pertinent en termes d'insertion.

     Plutôt que de construire des prisons hyper-coûteuses et de rémunérer moult surveillants qui devront pourvoir les postes de miradors dévoreurs de personnels statiques, il vaudrait mieux ouvrir  au plus près de la vie des gens des strucures souples, axées sur la qualité de l'hébergement, du travail et de la formation, de la prise en compte des addictions  (alcool, stups), des troubles psychologiques et des problématiques familiales.

      N'étant pas au pouvoir ou dans les sphères décisionnelles, je vois mes idées dormir puis être reprises régulièrement  par d'autres:  c'est Pierre BOTON qui travaille pour l'ouverture de la première prison-village et c'est maintenant  Nicolas SARKOZY lui-même qui s'empare du sujet  des prisons "allégées"(La Croix du 3 octobre dernier).

      Je me souviens, quand j'étais dans l'Administration pénitentiaire, avoir conçu  par écrit pour l'Administration centrale de la Chancellerie dès 1983 un projet d'hébergement familial  incluant  intra muros la vie intime sur plusieurs heures ou sur un week-end. Aujourd'hui c'est entré dans les moeurs si je puis dire -cela existe à VIVONNE- mais en 1983, oh là, là!....

      Non, celui qui a raison trop tôt n'a pas toujours tort!

 

      A lire dans le Monde du 14 octobre, un article sur le risque de récidive des sortants de prison: 59% des détenus sont de nouveau condamnés dans les cinq ans qui suivent la libération et 46% d'entre eux à de la prison ferme; il serait temps de concevoir autre chose.

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 05:39

      Je continue mon combat sur la réinsertion en répétant que le rôle des visiteurs de prison est essentiel pour le meilleur retour des condamnés dans la cité après avoir purgé leur peine.

      Dans le Châtelleraudais ils ne sont que ... deux, deux femmes remarquables de courage et d'initiative.

      Or les familles châtelleraudaises sont loin, encore plus loin qu'avant puisqu'il faut aller désormais à VIVONNE pour rendre visite au sien incarcéré.

      Une nouvelle fois, car mon combat n'est pas relayé et je suis contraint d'avoir recours au blog, j'en appelle aux vocations de retraités (car il faut du temps) qui ont été impliqués dans la vie professionnelle et sociale ou associative, et qui le sont encore pour ouvrir des pistes de réinsertion.

      A CHATELLERAULT ce ne sont pas les profils idéaux qui manquent pour ce genre de mission, car c'est, il est vrai, une mission. J'en connais qui feraient cela très bien. Des noms?!!!

      Le contact est à prendre au centre pénitentiaire de VIVONNE pour l'instruction du dossier.

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 06:37

   Cité par l'Humanité du 14 octobre, André GIDE: "La promesse de la chenille n'engage pas le papillon."

   Cela me paraît plus fin et plus pertinent que l'adage pasquaien connu: "Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent" parce que, à partir de GIDE, la sincérité de l'auteur de la promesse, au moment où il la fait, n'est pas mise en doute, ce qui correspond à l'immensité des situations annonciatrices; après, il y a la confrontation au réel du papillon qui n'a même plus la mémoire, dans un autre monde et dans une vie antérieure, d'avoir été chenille.

   En cette période de campagne ininterrompue jusqu'en mai 2012, à méditer.

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 13:53

    Certains Radicaux de gauche, responsables dans d'autres départements, ont été choqués par mon communiqué appelant les Radicaux à voter demain HOLLANDE en précisant que "beaucoup de Radicaux avaient déjà voté pour lui dès le 9 octobre". Quelle honte à dire cela, puisque c'est vrai? Il suffit de reprendre les résultats des bureaux de vote (dans certains zéro, donc on ne peut pas me raconter de salades!) pour voir que les militants Radicaux actifs avaient déjà fait le choix dès le premier tour de ne pas voter BAYLET que les sondages avaient mis d'emblée à 1% maxi dès le début. On savait que malgré les prestations de qualité de notre président, malgré la reprise de ses idées par tous les autres, il était plus que vain de s'illusionner pour jouer les premiers rôles (dans le top 3); c'est ce que par précaution j'appelais dans la presse deux jours avant le 9 " le risque du réflexe vote utile au regard d'une candidature qui est d'abord de témoignage", bien qu'à l'origine du système des primaires.

      Il est évident qu'on ne peut en tirer des projections municipales ou autres puisque les bases de la consultation ne peuvent être réutilisées. Les valeurs du radicalisme seront alors au coeur de nos débats, et je l'espère, gage d'apaisement entre des groupes socialistes qui auront fermement combattu entre eux.

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15 octobre 2011 6 15 /10 /octobre /2011 06:35

    C'était le 11 octobre, mais il y a avait tellement de choses à dire cette journée-là!

    Le travail d'intérêt général  (dit TIG) est une peine consistant à effectuer un certain nombre d'heures de travail non rémunéré, sur une certaine durée, au sein d'une collectivité ou d'une association habilitée par l'assemblée des magistrats du Tribunal de Grande Instance.

     Les grosses mairies jouent le jeu, quelques grosses associations, certains hôpitaux, mais les juges de l'application des peines cherchent désespérément de nouveaux lieux d'exercice de cette peine alternative à l'emprisonnement, lequel peut être prononcé en cas de non -respect du TIG.

      En conseil municipal, j'ai plaidé pour que notre ville mobilise des acteurs publics ou des lieux associatifs intéressants car je crois beaucoup à la "correspondance" -au sens baudelairien- entre l'infraction et la peine:

le petit incendiaire de poubelles chez les pompiers, le dégradant de jardinières publiques aux serres municipales, l'irresponsable au volant aux Urgences de l'hôpital, le voleur de buvette de stades au stade à tondre, le voleur de vieilles dames à nettoyer les sanitaires à la maison de retraite, etc...

      Or, même si le condamné ne déambule pas  dans la rue en costume rayé avec un boulet au pied, beaucoup de responsables, notamment en milieu rural,  mais pas seulement, redoutent cette proximité; d'autres croient que, même non rémunéré, le Tigiste va prendre la place d'un emploi réel, ce qu'on  leur reprochera.

       Je crois vraiment que notre honneur est d'intégrer le condamné dans la cité, de lui faire éviter la prison autant que possible et de rechercher les lieux les plus diversifiés  d'exécution de sa peine (maisons de quartier, maisons de retraite ou foyers de vie, ensembles sportifs, etc...) en garantissant une confidentialité autant qu'il est possible et un retour d'exploitation de la période de TIG pour en tirer le meilleur profit, pour l'intéressé et pour la société dont il est membre. Le TIG exécuté rapidement et dans de bonnes conditions est un excellent moyen de prévenir la récidive.

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 08:52

    C'est le sujet d'une conférence à laquelle je participe ce lundi 17 octobre à 20 heures à TOURS, au Carmel, 13 rue des Ursulines, avec Diane ROMAN et Sophie GROSBON, universitaires, responsables d'une équipe internationale de juristes et d'enseignants-chercheurs sur droit et pauvreté, Rémi AUDEBERT et Delphine LUCON, avocats au barreau de TOURS.

     Le débat a lieu en présence d'Alain GERBAUD, qui fut  responsable de rédaction au journal La Croix; il est organisé à l'initiative du Centre d'Etudes et d'Action Sociale de TOURS (06 80 40 23 80).

     Sujet d'une terrible actualité.

 

 

     Cette conférence a lieu dans le cadre de la journée mondiale du refus de la misère; des témoignages viendront de la CIMADE, de l'Entraide ouvrière et du Secours catholique notamment.

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