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Défendre notre territoire

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(Président du PRG, ancien Ministre, Sénateur, Président du Conseil Général de Tarn et Garonne)

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(Députée du Tarn et Garonne)

Roger-Gérard SCHWARTZENBERG

(Vice-Président du PRG, ancien Ministre)

Marcel BOURGAREL

(Président d'une association caritative)

Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 14:30

Pour un parti politique qui veut sortir de l"establisshment", au plus près du peuple, le FN local et son leader font fort; aux questions, même basiques, des journalistes, la réponse est "c'est le national qui décide", ou, variante, "c'est Paris qui décide". Du coup Eric Audebert apparait comme un pantin dont les fils sont tirés depuis Paris, on avouera que c'est assez cocasse  pour des municipales: des généralités, des pourcentages, des idées passe-partout, Châtellerault même pas cité dans son programme, du traitement de texte parisien, un "travail" de photocopieur. Le personnage peut apparaitre sympa, clownesque au sens étymologique du terme (du latin colonus)  et sans que cela soit péjoratif, mais son programme est un  leurre, comme on dit à la chasse, ou à la gendarmerie, en termes d'enquête. Tristesse pour ces gens perdus qui sont allés sur ce projet (?) en croyant s'affranchir et qui, comme des mouches sur un collant jaune de nos campagnes, n'auront que leurs ailes pour pleurer.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 14:19

Incroyable entre gens de bonne compagnie, Jean-Pierre Abelin est sorti du cadre normal d'un débat en deux circonstances au moins:

- d'abord en se mettant à tutoyer Michel Guérin  -sans être repris par les journalistes-, attitude particulièrement méprisante dans un débat public, non pas "qu'on n'a pas gardé les cochons ensemble", mais par respect pour l'esprit du débat et du public; il y a un jeu à jouer, qui est celui de la courtoisie  et de la distance  vis-à-vis des co-débatteurs, qui exige le vouvoiement;

- ensuite en disant  au même Michel Guérin "d'arrêter de dire des conneries", pétage de plombs digne d'une réponse à une attaque de Cyril Cibert au conseil municipal; comment confier les rênes d'une ville comme la nôtre à un homme qui ne sait pas garder son calme sur un plateau? C'est inquiétant.

La cerise sur la gâteau, c'était aussi le coup du "bénévolat à la mairie"... alors que Jean-Pierre Abelin est aussi président de l'agglo, qu'il cumule des retraites (député, banque de France, autres fonctions électives), et qu'il a recruté sa fille comme directrice de cabinet du maire avec une rémunération grassouillette. Un peu de décence pour les vrais bénévoles, s'il vous plait!

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 05:04

Revenant de Tours en voiture, j'ai décidé de m'accorder une pause dans cette campagne politique, pour puiser aux sources de la réflexion la plus intime et la plus profonde. On en a besoin.

Halte à l'église Saint Gilles de l'Ile Bouchard et recueillement à la chapelle de l'Apparition de 1947. C'est -hasard?- la fête de l'Annonciation.

Nouvel arrêt sur l'ancien pont de chemin de fer sur la Vienne, notre rivière qui ressemble ici déjà à une petite Loire. Quelle beauté, quelle puissance, quelle force, quel imaginaire que cette rivière!

La vie reprend ses droits: feuillages verdissant menu(s), fleurissement des pruniers sauvages et des pêchers, nids de margottes, fleurs de pissenlits levées en une journée...

Retour en zigs-zags par Chézelles via Lièze et son église romane fermée (mais la vieille voisine aux bottes en plastique a la clé), Verneuil le Château (et Yul Brinner), Marigny Marmande, le chantier LGV qui annonce la ruine de Châtellerault par son contournement si une équipe dynamique, la nôtre, ne prend pas dimanche les rênes de la ville, Séligny, Dangé St Romain puis la route de Dangé à Châtellerault via le fossé de naissance de Descartes au Pré-Falot.

Avec un tel périple dans le coeur, dans la mémoire et dans les yeux, vous ne risquez personne! Et vous vous dites que votre engagement a un sens qui dépasse celui, immédiat, qu'on pourrait lui donner.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 18:28

Le FN essaye de séduire Abelin pour avoir en cas de réussite de ce dernier quelques mandats sonnants et trébuchants.

Abelin, qui pense qu'il n'a pas besoin mathématiquement de ce renfort, dit qu'il n'a pas à parler à Audebert.

C'est un peu juste.

Moi, j'aurais voulu entendre dès dimanche soir Abelin, issu quand même de la démocratie chrétienne et des anciens démocrates sociaux de Lecanuet, répondre "je n'ai pas les mêmes valeurs que Monsieur Audebert"; et de développer politiquement l'argumentaire.

Eh non.

Car Abelin sait qu'il y a beaucoup de voix de gauche dans le vote Audebert et que si jamais cela pouvait perdurer jusqu'à dimanche...

Non, décidément, nous n'avons pas les mêmes valeurs.

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 11:31

Il y avait ce dimanche un certain nombre d'électeurs et d'électrices surtout, très âgé(e)s, qui furent accompagné(e)s, bras tenu par un plus jeune (tout est relatif) pour parvenir jusqu'à l'isoloir, puis difficilement jusqu'à l'urne avec une petite enveloppe bleue souvent ouverte du fait de la difficulté à y plier du format A4 dont on pouvait lire le groupe  bénéficiaire; quant à la signature, une épreuve.

J'avoue que cet intergénérationnel me fait pitié. Est-ce virulent de le dire?

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 08:47

Toutes les élections ne sont pas comparables entre elles et il est difficile de tirer des enseignements de l'une à l'autre y compris sur un même secteur.

ll y a des experts autoproclamés, " historiens et géographes" en transferts de voix, en reports du premier au second tour, dont j'avoue que je ne suis pas.

Pour l'instant je m'étonne seulement que Jean-Pierre Abelin (qui a perdu des voix sur la ville entre 2012 et 2014) puisse avoir été rejeté comme député avec 45% des voix sur Châtellerault intra muros face à Véronique Massonneau venue du diable vauvert (si je puis dire) et devenir admissible comme maire avec 42% face à une gauche unie et particulièrement expérimentée autour de Michel Guérin, connu et apprécié ...

Les électeurs remettront tout cela d'aplomb dimanche.

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24 mars 2014 1 24 /03 /mars /2014 12:41

Le chemin de la victoire n'est pas aisé.

ll fallait déjà réunir ce que j'appelle la gauche institutionnelle, ce fut fait, et ce n'était pas évident.

Il fallait ensuite tenir compte, dans une ville populaire en souffrance, du sentiment d'immobilisme gouvernemental et présidentiel actuel; on nous avait annoncé explicitement, sans retenue, chez beaucoup de nos supporters naturels ayant une "culture politique", cette volonté d'envoyer un message "au national" au premier tour, soit par de l'abstention, soit par du nul, soit par du LO: ce fut fait. OK. Dont acte.

Cela étant dit, on se rend compte que l'équipe Guérin s'en sort bien; on parle des grandes villes passées à droite, mais, comme en tenailles, voyez chez nous Dangé St Romain et Vouneuil sur Vienne, et plus au sud, historiquement socialiste, Civray, l'Isle Jourdain qui passent à droite et même Jean-Michel Clément, député -excusez du peu-, qui perd sa mairie de Mauprévoir!

Jean-Pierre Abelin, sur son fond sociologiquement classique d'électeurs âgés ou économiquement installés, reste au taquet, sur son socle entre 40 et 45% depuis 2008 et 2012,  mais sur son bilan présenté comme flatteur, avec les leviers dont il dispose et vu le contexte national, il aurait du prétendre passer au premier tour!

Et, il ne faut pas se leurrer: beaucoup de gens de gauche en détresse, de cet électorat populaire qui ne maîtrise pas les fondamentaux de la "culture politique" dont je parlais au début -aux Minimes, à Ozon, à Châteauneuf, au Lac, etc...- , ont voté FN; ils ont fait une "fugue" d'adolescents qui ne se sentent pas "aimés" de leurs parents, mais ils vont rentrer vers leur bercail naturel car ils savent qu'après ce vote d'appel au secours, épidermique, leur vote FN est sans issue et sans solution: que feront 2 ou 3 élus au conseil ... rien!!! Quelle que soit leur intention, dont je doute d'ailleurs, .... rien, parce qu'une petite opposition ne peut rien faire. Et si Eric Audebert fait les yeux doux à Jean-Pierre Abelin, c'est parce qu'il ne voudrait pas venir siéger pour rien, à la ville ou à l'agglo (financièrement s'entend bien  sûr, vous m'avez compris): un maroquin (et non pas un marocain...)!

Slowly, slowly, bien sûr qu'il faut garder confiance. A vaincre sans péril on triomphe sans gloire, c'est bien connu.

Donc courage, lucidité, franchise, audace, bienveillance; ça va le faire!

Nous serons la bonne surprise de dimanche!

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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 01:03

Je termine  un  petit bouquin passionnant de Paul Métadier, à l'Harmattan, publié en 2006,  "Balzac homme politique".

Honoré de Balzac, le tourangeau, s'est frotté au suffrage, hélas échouant lamentablement.

Dans son manifeste du 19 novembre 1848 il écrit, dans une envolée lyrique, "Il y a des hommes que les votes vont chercher, il y en a d'autres qui vont chercher les votes."

C'est assez bien vu, comme répartition, et prophétique.

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 11:38

Jean Zay "panthéonisé", cela fait ressortir chez certains pourfendeurs un poème qu'il avait écrit à l'âge de 20 ans sur le drapeau français à la suite des milliers de morts que la guerre avait faits pour ce "chiffon", ce "torche-cul". Et de s 'en offusquer. Un texte admirable de révolte, de douleur, de chagrin.

Ces moralistes occultent pour la suite de sa vie tout le gigantesque travail de ce ministre radical de l'éducation et de la culture du Front populaire , inventeur du Crous, du CNRS, du Festival de Cannes, précurseur de l'ENA, etc... et sa mort par la milice, après une longue détention (1), mitraillé au-dessus d'un ravin au point que son corps ne sera identifié qu'en 1948 et qu'on sait par son tueur principal (lors du procès) qu'il cria "Viva la France!"  juste avant son assassinat.

A 20 ans, tous, ou presque, que n'a-t-on pas écrit par les entrailles de la jeunesse qui ne choquerait pas aujourd'hui?!

Regardez Gandhi, adulé par tous pour sa non-violence et sa résistance victorieuse à l'Empire britannique, qui sait qu'il a écrit une lettre datée du 23 juillet  1939 adressée à Hitler: "Je reste votre ami sincère" ..... ? (in Gilbert Sinoué, "La nuit de Maritzburg", Flammarion, en ce moment).

Vive Jean Zay!

Il a une école à Châtellerault; il aura une rue!

 

(1) Ses" Ecrits de prison" viennent d'être publiés.

 

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 05:36

A cette époque-là, des années 1970 aux années 1980, les équipes de football n'avaient pas de numéro 17, elles n'avaient, frappés sur les maillots, que les 10 numéros des joueurs de champ plus le goal, et un 12, voire un 13 pour les remplaçants. Pas plus.

Les numéros de 1 à 11 correspondaient à des postes identifiés sur le terrain. Aujourd'hui, c'est 17, 23, 39, etc... et on ne s'y retrouve plus, comme dans la société en général, il n'y a plus de places assignées, tout le monde est compétent pour tout et sur tout, n'importe où.

"Faites le 17"... des policiers amis retraités avec qui je prenais un pot dans un bar sympa de Châtel'centre me disaient que dans la décennie 1970-1980, quand un policier candidatait pour le commissariat de Châtellerault, on ne lui demandait pas s'il était fort en procédure mais à quel poste il jouait dans une équipe de football!

Car en ce temps-là, pas si vieux, le commissariat disposait d' une équipe qui jouait en corpo avec les commerçants, le Crédit agricole, la ville, les pompiers, des usines, etc..., avec des troisièmes mi-temps dignes de ce nom; le policier était dans la cité, au milieu des siens; beaucoup d'affaires se réglaient dans la discussion libre, les commerçants avaient même un référent personnel au commissariat qui était leur interlocuteur précis dont ils attendaient le retour de vacances!

Le commissaire de police, jusque dans les années Chevènement, disposait d'un effectif tout compris pouvant aller jusqu'au -delà de 100, incroyable aujourd'hui où il y en a 20 en moins. Avec un effectif ric-rac, plus question de taper dans le ballon...

Les moeurs aussi ont changé, les policiers locaux habitent de moins en moins leur ville, les "corpos", quand il en reste, se "professionnalisent" un peu. Il n'y a plus de "référent" pour les commerçants.

Aujourd'hui, "faites le 17!".

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