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Défendre notre territoire

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(Président du PRG, ancien Ministre, Sénateur, Président du Conseil Général de Tarn et Garonne)

Dominique ORLIAC

(Députée du Lot)

Sylvia PINEL
(Députée du Tarn et Garonne)

Roger-Gérard SCHWARTZENBERG

(Vice-Président du PRG, ancien Ministre)

Marcel BOURGAREL

(Président d'une association caritative)

Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

26 août 2017 6 26 /08 /août /2017 05:48

A Forcalquier toujours, visite du Musée des Beaux-Arts, dans les locaux de la mairie, au deuxième étage; la mairie, qui occuperait la partie arrière du rez-de-chaussée et les étages, est coincée entre un café-PMU à gauche et le cinéma à droite dont la façade est manifestement religieuse. Etrange juxtaposition.

J'aime ces musées de province où tout est un peu mélangé, les sculptures, les tableaux, les restes de poteries, les meubles, les tableaux, les objets sacrés et ménagers, le tout de diverses époques évidemment. Ce sont les bénévoles de l'association locale de défense et de promotion du patrimoine qui font l'accueil et donnent le commentaire si besoin; leur âge est quasi canonique mais leur vivacité intellectuelle terriblement active.

Heureux de rencontrer des personnes originaires du pays de l'art roman, ces gens dévoués osèrent nous montrer un trésor: par une petite coursive nous avons été conduits au bord du plafond isolé en toile de verre du cinéma actuel situé en dessous, pour contempler le sommet oublié de la nef peinte de l'ancien couvent des Visitandines qui se trouve donc au-dessus des spectateurs de films sans doute peu religieux et probablement ignorants du passé du site et de l'originalité de cette façade!

Cela m'a rappelé notre théâtre Blossac de Châtellerault, établi sur les bâtiments anciens du couvent dit des Minimes dont on voit les voûtes au-dessus de la scène. Le temporel l'emporterait-il donc sur le spirituel?

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25 août 2017 5 25 /08 /août /2017 05:59

L'association "Les châtelleraudais réunis" que j'ai l'honneur et le plaisir de présider organise comme chaque année fin août début septembre sa marche citoyenne suivie d'un pique-nique républicain.

Ces événements auront lieu le dimanche 3 septembre: départ d'une randonnée en forêt de Châtellerault à dix heures au niveau de la stèle des Droits de l'Homme au Lac de la forêt puis retrouvailles pour le panier partagé vers midi au" petit Bordeaux", 33 boulevard d'Estrées. On peut venir pour l'un ou pour l'autre, évidemment.

Ce moment de convivialité simple est toujours attendu, entre fin de vacances et reprise des activités diverses et variées: nous y parlerons notamment de notre dîner-dansant du samedi 30 septembre à la salle Camille Pagé (traiteur Monsieur Ferrand, orchestre Jacky Michel) et de notre conférence en novembre à une date encore à préciser, donnée par notre ami Jean-Pierre Souil à la Maison pour Tous sur le thème "la prostate pour les nuls" (en réalité l'évolution de son traitement cancéreux par la modification de la relation patient-médecin); tout cela est donc fort sérieux.

Je vous attends donc le 3 septembre déjà pour marcher et déjeuner ensemble. Pensez à réserver votre soirée du 30 septembre. J'y reviendrai avec plus de précisions.

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24 août 2017 4 24 /08 /août /2017 04:09

Par l'intermédiaire de nos hôtes de Chartreuse, je viens de découvrir un homme qui mérite qu'on le lise, Emmanuel Venet, psychiatre à Lyon.

Il vient de publier "Plaise au tribunal" à "La fosse aux ours", Harmoni mundi livre (5 euros), qui se présente sous la forme d'une requête adressée à un tribunal par un avocat pour le compte de son client, patient hospitalisé en soins psychiatriques, qui demande des dommages et intérêts pour la perte de son œuvre d'art, "les feuilles mortes se ramassent à la pelle", inspirée de Jacques Prévert, et consistant en un tas de feuilles ramassées par ses soins à l'automne que la benne de l'hôpital a engloutie, générant pour l'auteur de l'œuvre un préjudice moral conséquent; l'avocat de l'hôpital réplique en formant une demande reconventionnelle pour le préjudice subi en accident de travail par l'employé de l'établissement s'ayant foulé une cheville en glissant sur l'une des feuilles mouillées de la prétendue œuvre d'art dont le principe même d'une œuvre est évidemment contesté. Absolument sérieux, juridique et drôle en même temps: le droit mène à tout et explique tout!

Maintenant je recherche "Marcher droit, tourner en rond", publié en 2016, dont on me dit le plus grand bien.

 

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23 août 2017 3 23 /08 /août /2017 03:57

Les vacances sont toujours l'occasion de prendre le temps de lire ce qu'on ne lit pas dans l'année. Je viens de me "régaler", en montagne, avec la lecture de Musset, "On ne badine pas avec l'amour", pièce écrite pour le théâtre en 1834-1835 alors que la liaison avec George Sand se trouve dans sa période vénitienne qui se termina mal; cette oeuvre se situe entre "Les caprices de Marianne" et "Lorenzaccio", autant dire que ces temps furent artistiquement prospères.

On retrouve dans "On ne badine pas avec l'amour" toutes les règles du théâtre tel qu'on l'aime, autour de l'idée bien "molièresque" du mariage arrangé par les adultes entre le jeune homme Perdican et la jeune femme Camille -mais déjouée dans la douleur- avec des revirements, des rebondissements, des papiers secrets échangés, des regards cachés derrière les arbres; quelques emprunts d'esprit sinon de style et de mots, à Shakespeare, à Rousseau, à Voltaire, à Goethe, à George Sand elle-même, et la pièce est à mon sens fameuse quant au sens à donner à la vie: je la vois bien jouée par Jean-Pierre Duffourc-Bazin et sa troupe. Allez, Alfred de Musset, à lire sans modération!

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22 août 2017 2 22 /08 /août /2017 19:36

Cette formule publicitaire ancienne en faveur d'un apéritif anisé vous paraîtra pour la suite sinon inopportune du moins déplacée pour le sérieux de mon propos.

A Cotignac, dans l'ouest du Var, la Vierge Marie serait apparue plusieurs fois, les 10 et 11 août 1519 à un bûcheron du nom de Jean de la Baume et le 3 novembre 1637 à un moine, un frère augustin nommé Fiacre.

Le 7 juin 1660 -j'en viens à mon titre- un jeune berger, Gaspard Ricard, sur le mont  du Bessillon à quelques kilomètres de là, a énormément soif et n'a plus rien à boire; à même le sol il prie de tout son coeur quand un homme grand et âgé, disant être Joseph, lui ordonne de soulever une énorme pierre sous laquelle il trouvera une source, ce qu'il fait sans y croire et après injonction nouvelle de Joseph: une source en effet jaillit et Joseph disparaît; le lendemain il faudra neuf hommes pour déplacer la pierre; dès le mois d'août une chapelle est édifiée. C'est le seul lieu connu d'une apparition du fiancé de Marie.

Sous un cagnard à 34 degrés, sous un ciel quasiment grec, j'ai donc effectué à pied et sac au dos cet itinéraire entre les deux sites, celui marial et celui de la fontaine de Joseph, entre les murs de pierres sèches, les pins, les romarins, les vignes et les oliviers jusqu'à un monastère repensé et construit par le célèbre architecte  Fernand Pouillon sur la fin de sa vie. Oh, pas grand monde à la fontaine de Bessillon difficile d'accès et gardée par neuf (comme les neuf paysans de 1660?), neuf Bénédictines qui ne sortent que pour la messe de 11 heures au site marial et pour un pique-nique chanté dans les bois comme je les ai entendues vers 14 heures. Je venais de vider ma gourde pour l'emplir de l'eau dite de Joseph à la fontaine historique et sainte: làs, le filet d'eau de l'été s'était éteint.

Ne me restait-il plus qu'à faire comme Gaspard Ricard, à me rouler sur le sol en priant?!!!

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22 août 2017 2 22 /08 /août /2017 01:13

Le Mont Gargas, c'est ma traversée annuelle du désert, ma montagne sacré et chérie, mon épreuve biblique.

Il s'agit d'une petite montagne au-dessus du sanctuaire de la Salette, et qui culmine à 2 000 mètres. Pour un continental comme moi, du signe des Poissons qui plus est, c'est haut!

Sac au dos, on monte un sentier escarpé, difficile, entre les fleurs montagnardes et le vol des oiseaux; en bas, malheureusement (ou heureusement) le micro appelle les pèlerins à telle ou telle réunion, conférence, cérémonie et la sono monte jusqu'au ciel (au Ciel?); on porte sur son dos les fardeaux de l'année, les soucis, les tracas, les peines, les difficultés. En haut une croix signe le caractère religieux de tous ces lieux, le regard se fait circulaire sur les Alpes diverses,  Gap au loin. On se pose. On prie. On n'est plus rien que sueurs et pensées perdues. Le vent devient froid sur les poitrines et les reins mouillés par l'effort. Les vautours planent sur nos carcasses épuisées. Etrange impression.

La descente est presque plus difficile que la montée pour nos vieilles jambes qui souffrent de gérer ce mélange vitesse-maîtrise et retenue.

En bas des "prêtres apportés" se dévouent pour recevoir dans le sacrement de Réconciliation celles et ceux dont le fardeau n'aurait pas été suffisamment allégé par l'épreuve du Mont Gargas.

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22 août 2017 2 22 /08 /août /2017 01:04

Arcabas est le nom d'artiste de Jean-Marie Pirot, né en Lorraine en 1926 mais Isérois depuis longtemps.

C'est là qu'il donne le meilleur de lui-même: ses toiles, ses fresques, ses vitraux inondent la foi des chrétiens et la curiosité des autres, à Saint Hugues de Chartreuse, à La Salette, à Grenoble, ailleurs.

Ma préférence va à Saint Hugues de Chartreuse où l'église locale est ceinte (enceinte?) d'une triple décoration de tableaux dédiés à l'ancien et au nouveau testaments. Son fils prodigue n'est pas une copie de Rembrandt mais une originalité personnelle éblouissante, son massacre des saints innocents rappelle Oradour ou d'autres crimes d'enfants "modernes". Bien sûr à la Salette il y a ce regard du Christ Pancreator qui vous suit personnellement où que vous vous déplaciez dans la basilique, ses noces de Cana, sa Vierge pleurant au pied de la croix, ses vitraux de la chapelle annexe dite de la Rencontre, d'un bleu d'exception. Cette année on peut y voir une nouvelle fresque, représentant la Vierge de la Salette pleurant devant l'ombre portée des deux petits bergers.

Des comparaisons sont impossibles mais si Chagall et Arcabas avaient pu se rencontrer et travailler ensemble ...

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21 août 2017 1 21 /08 /août /2017 17:34

Au détour d'une exposition à Forcalquier, découverte des oeuvres de Bérénice Fourmy, sculpteur-céramiste. Tout de suite l'oeil et le coeur accrochent, il y a quelque chose de personnel et d'original dans les créations de cet auteur qui est là pour nous accueillir dans une vieille maison fraîche, la maison d'hôtes de la galerie Passère.

Beaucoup de ses personnages en terre cuite, qui ont l'air hagard, triste, impersonnel, ont pris appui sur un autre matériau, bois de fleuve, ardoise, douelle de barrique; cette union s'avère heureuse et opportune; et presque tous ont pour nom dans l'oeuvre en sous-titre "les Misérables": le Misérable et le temps, le Misérable et l'oiseau, etc ... L'un, solitaire condamné, sur sa douelle en balance, m'a bien plu, portant un grelot en guise de boulet.

Bérénice Fourmy explique son choix de cette série de "Misérables" par la proximité de Digne les Bains où Victor Hugo s'est inspiré pour son légendaire récit d'un fait divers local de 1801, la prise en charge par l'évêque De Miollis d'un certain Pierre Maurin, condamné à 5 ans de bagne pour le vol d'un pain (Pierre Maurin deviendra Jean Valjean et l'évêque De Miollis Monseigneur Myriel).

Bérénice Fourmy a des attaches dans notre Touraine puisqu'elle avait travaillé en 2002 sur l'art sacré de Touraine. Une artiste attachante à connaître.

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21 août 2017 1 21 /08 /août /2017 06:23

Il y a longtemps que je n'avais pas fait de l'eau de vie de prune de mon terroir, quand je dis "fait" c'est apporter mes bidons de fruits en putréfaction chez le bouilleur de cru. Bien sûr il existe des alambics personnels ou clandestins, mais le bouilleur de cru (de plus en plus rare) c'est un rituel, un rendez-vous, un partage, un échange.

Alors je cueille et ramasse les prunes diverses de mon jardin, mirabelles, reines-claude(s), prunes-abricots et d'autres, sauvages, sans nom et dans quelque temps je confierai le butin de mon labeur au professionnel de l'eau de vie.

Offrir de l'eau de vie de chez soi à un ami ou à un proche qui reste dormir à la maison, cela n'a pas de prix, ni en parfum, ni en affection! Il faut être un privilégié! C'est aussi une manière de rester fidèle aux traditions, au droit qu'avaient mes grands parents de "faire brûler"; aujourd'hui, il faut payer des taxes.

Sur l'alcoologie, je dois dire que les tribunaux sont plus alimentés par la bière, la vinasse, les whiskies, les apéritifs anisés que par l'eau de vie de prune. Et de loin. Ah! Quelle odeur! Quel parfum, mes aïeux!

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20 août 2017 7 20 /08 /août /2017 04:42

On sait que la situation économique de Châtellerault est difficile. Deux idées de l'équipe avaient vocation, sur des terrains différents, à tenter de prévenir les difficultés.

D'abord l'aide à la transmission des petites entreprises; souvent en effet des patrons fondateurs de leur entreprise qui compte quelques salariés, à l'heure de la retraite, ne trouvent pas, parmi leurs employés, un candidat motivé pour prendre la suite; c'est navrant quand un accompagnement technique, bancaire, managérial suffirait à motiver quelqu'un qui connaît la maison; une commune ou une inter-communauté doit pouvoir compter sur une structure locale performante pour aider à franchir le pas.

Ensuite la prévention des conflits sociaux dans les entreprises, moments toujours néfastes en termes d'image à l'extérieur quand les salariés ne vont pas jusqu'à mettre en péril matériel leur propre outil de travail par le recours à la destruction ou à la menace démonstrative de celle-ci; là encore une collectivité doit avoir une cellule de veille aguerrie pour anticiper, négocier, apaiser, et, au final, préserver l'emploi. Notre ville a des gens compétents, notamment chez les retraités, pour conduire de telles opérations.

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