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Défendre notre territoire

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Comité de soutien

Jean-Michel BAYLET

(Président du PRG, ancien Ministre, Sénateur, Président du Conseil Général de Tarn et Garonne)

Dominique ORLIAC

(Députée du Lot)

Sylvia PINEL
(Députée du Tarn et Garonne)

Roger-Gérard SCHWARTZENBERG

(Vice-Président du PRG, ancien Ministre)

Marcel BOURGAREL

(Président d'une association caritative)

Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

6 mars 2013 3 06 /03 /mars /2013 03:37

Nouvelle diffusion après celle du 19 janvier, puisque le texte est débattu à l'Assemblée aujourd'hui:

 

L'accord s'intitule "pour un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécurisation de l'emploi et des parcours professionnels de salariés"; l'ont signé la CFDT, la CFTC et la CGC.

François HOLLANDE et le gouvernement disent vouloir le transcrire "fidèlement" dans la loi. Holà!

En effet, que de régression des droits des salariés en écartant ou en restreignant énormément le contrôle du juge, vieille obsession de tous les pouvoirs qui caressent le MEDEF dans le sens du poil:

- le préjudice d'un salarié dans la rupture de son contrat ne sera plus individualisé par le juge mais fixé par un barème forfaitaire,

- les délais de prescription, déjà réduits par rapport au droit commun, sont encore amputés: 2 ans pour saisir le juge (ramené à 1 an en cas de licenciement économique collectif) et  3 ans (au lieu de 5)   pour les rappels de salaires et des heures supplémentaires,

- imposition par l'employeur de la réduction du temps de travail ou de la diminution du salaire dans le cadre d'accords de maintien dans l'emploi sans que le refus par le salarié qui entraînera son licenciement ne puisse être contrôlé par le juge,

- enlèvement au juge du contrôle du contenu du plan de sauvegarde de l'emploi et du respect de la procédure d'information et de consultation, au profit, selon les cas, des seuls représentants du personnel et de l'administration du travail en un temps record.

Le Syndicat de la magistrature, dont je suis membre, dénonce cette stratégie organisée d'évitement du juge, défenseur des libertés individuelles et des droits, y compris dans le monde du travail. Promouvoir un tel accord, au nom de la "rationalisation" judiciaire, pour les salariés, c'est en effet se tirer une balle dans le pied. Déjà que le nombre de Conseils de Prud'hommes a été amputé par Rachida DATI sans qu'on ait envie aujourd'hui de rétablir les CPH supprimés, ce qui a dissuadé beaucoup de gens d'aller se défendre loin...

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 15:50

  Samedi soir 9 mars à 20 H 30 au Nouveau Théâtre, la célèbre troupe de Thuré présente "Féminocratie".

  Les profits seront versés à la Ligue contre le cancer dont la déléguée locale est la dévouée Madame Deverts (05 49 21 02 35).

  La ligue  organise des ateliers  physiques personnalisés le lundi après-midi au lycée du Verger, tient une permanence à Camille Guérin le mardi après-midi et offre des activités le vendredi après-midi à Henri Denard (diététique et "convivialité artistique").

   Il faut être unis et ne pas rester seul pour vaincre cette sale maladie.

   Bonne réussite pour cette soirée.

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5 mars 2013 2 05 /03 /mars /2013 04:22

La police municipale est installée, enfin en partie. La sécurité va être assurée, les délinquants, les poubelleurs sauvages, les chiens indisciplinés et les mauvais stationneurs n'ont qu'à bien se tenir! On ne rigole pas.

Quoi que, à côté de ces annonces péremptoires jugulaire-jugulaire, nous sont remontées des services des indications municipales en faveur de la "pédale douce": "Surtout, ne flinguez pas le châtelleraudais, on est en période préparatoire d'élections, soyez souples, souples...".

Cruel dilemne  et grand écart pour le policier municipal  qui vient juste d'entrer en fonction, entre distribuer des "prunes" qui font rentrer des sous et ne pas heurter l'opinion publique locale: schizophrène, en somme.

L'avantage de la police nationale, c'est au moins celui-ci: d'être au-dessus de ces petits calculs.

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 04:58

Comme je le fais de temps à autre à Tours entre midi et deux, je rends visite à l'éléphant Fritz dans le parc du musée des Beaux Arts. Fritz, vedette du cirque Barnum de passage à Tours il y a presque 100 ans, est un éléphant naturalisé après qu'il fût abattu en état de folie. Des photographies sont exposées qui rapportent cet épisode.

Baby et Népal, les éléphantes du cirque Pinder en stand-by actuellement à Lyon, ont eu plus de chance que Fritz; suspectées de porter (et de diffuser) la tuberculose (leur camarade Java en est morte), elles devaient être abattues, euthanasiées, selon arrêté préfectoral contesté.

Or le Conseil d'Etat, le jour de ma visite à Fritz, a suspendu cette décision, évoquant notamment, dans l'attente du jugement sur le fond (dans plusieurs mois), le préjudice économique et moral (sic) du cirque Pinder en cas d'euthanasie précautionneuse.

Ah! Se posera-t-on les mêmes dilemnes pour les hommes quand il s'agira d'en euthanasier quelques uns, par précaution, un jour? Puissions-nous alors invoquer pour nous, frères humains, la jurisprudence Baby et Népal?

Défense d'éléphant, défense de l'homme...

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 03:31

D'aucuns reprochent à mon blog d'être trop littéraire, trop intello, trop religieux, trop intimiste, que sais-je...

En tous cas, il a un lectorat fidèle, plus des électrons libres et de passage, et c'est un plaisir pour moi d'obtenir des retours soit par mails soit par discussions dans la rue: un tel était outré (gentiment) que je fusse scandalisé de la seule indignation de Stéphane Hessel, tel autre fort aimable prétendait néanmoins que le meilleur boudin de Châtellerault n'était pas fait par Franckie Guilbert mais par le successeur de Rivière-Tartarin, médaillé  d'or à Mortagne au Perche sur le boudin justement, tel autre me remerciait des lectures de Genevoix qu'il redécouvrait, tel autre me remerciait de lui avoir donné envie d'écrire, tel autre retournait aux textes religieux du jour, tel autre me précisait un point qu'il estimait historiquement trop vague, etc...

Entre effet papillon et effet tâtillon! C'est une satisfaction de deviner ces essaimages, ces miels que chacun fera. Un grand bonheur de savoir que,le matin, X prend son café après avoir cliqué sur le blog, que Y s'obstine chaque jour à déceler un sens caché à un texte anodin, que Z ira pianoter sur un autre nom par ricochet intéressé, etc...

Je ne connais pas tous vos visages, mais vous m'êtes tous nécessaires. Bonne journée à vous.

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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 02:58

En ce moment, dans mon activité judiciaire  tourangelle de contrôle des entrées en psychiatrie sous contrainte (demande d'un tiers ou décision du représentant de l'Etat), je suis amené à revoir des personnes que j'avais auditionnées il y a quelques mois, voire quelques semaines seulement. Pourquoi?

Car très souvent elles sont sorties de l'hôpital en programme de soins ambulatoires et n'ont pu "tenir la distance " de l'autonomie chez elles; j'y vois deux causes, au moins:

1- par manque de lits, le corps médical les a fait sortir trop tôt, pour laisser  la place à des arrivants en urgence,

2- ces malades sortants sont alors incapables de gérer seuls leur thérapie domiciliaire, le contrôle du médecin une fois par mois à l'hôpital et un passage hebdomadaire d 'un infirmier à domicile ne suffisent pas; le malade ne prend plus son traitement, soit parce qu'il se sent bien trop tôt, soit parce qu'il est incapable d'en assurer la prise régulière.

Bref, il faudrait tenir chaque jour la main de nombre de ces personnes. Je le dis avec conviction et sincérité, c'est la vérité.

J'ai une idée, inspirée d'un dispositif autrefois en vigueur dans la justice et qu'hélas on a eu le mauvais goût, il y a longtemps, de supprimer dans les faits: il s'agissait des délégués bénévoles à la liberté surveillée pour les mineurs, qui assistaient le juge des enfants et les éducateurs professionnels dans la prise en charge de mineurs condamnés, et des délégués bénévoles à la probation qui assistaient le JAP et les éducateurs professionnels dans l'accompagnement des majeurs condamnés. C'était soit des retraités, soit des dames charitables qui au demeurant faisaient bien ce job particulier. Je l'ai vérifié à Châteauroux dans les années 86 et autres.

Quand Delphine Batho a été éphémère ministre déléguée à la justice et que je l'ai rencontrée lors du meeting de soutien à Véronique Massonneau, je lui ai remis un document par lequel le lui demandais notamment de remettre en action ces dispositifs qui font entrer la société civile dans l'oeuvre de justice. Manque de bol, pour une fois que je tutoyais ma ministre...(j'attends d'ailleurs une photo prise par notre ami Nacer...).

Alors, pour la santé mentale, mettons en place un tel système: créons ex nihilo et sans coût des postes de délégués bénévoles à l'accompagnement médical, des personnes  formées, pas forcément issues de l'univers du soin, qui passeraient plusieurs fois par semaine s'enquérir de la manière dont vivent les sortants hospitaliers  et s'assurer du suivi de leur traitement afin d'éviter des retours traumatisants et souvent dans des conditions catastrophiques. Sans parler du prix de journée... Allez, de l'audace! Et de l'humanité.

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 17:58

Naintré est désormais célèbre dans le monde entier par sa Foire aux boudins qui a lieu le premier dimanche de mars (le deuxième!), avec le concours le plus idiot qui soit du plus gros mangeur de boudin ("mars ou -c-rêve").

En réalité, comme la Fête à l'ail de Targé, le boudin n'est que la porte d'entrée d'une fête plus gigantesque aux manèges, aux vêtements, aux gadgets, etc.. qui draine des milliers de personnes.

Le personnel politique s'y bouscule -je l'ai fait moi-même en son temps- et tient évidemment à être en première ligne photographique dans ce "tripe-tease" particulier. Car le boudin, c'est quasiment le quatrième mot de la devise républicaine, il faudrait presque le jumeler à la fraternité (voir mon article de l'an passé "On tue le cochon"), tant le partage du boudin, avec son acolyte le haricot blanc, le mi-sec, est le signe profond de notre humble humanité.

Pour moi, le meilleur, ma madeleine de Proust intestine, c'est celui de Franckie Guilbert, naintréen qui officie comme boucher excellent aux Renardières. D'ailleurs ma suppléante en 2011 sur Naintré  était sa soeur Vivianne, épouse Debiais, c'est dire si j'avais placé la barre assez haut!

Gloire et longue vie à la Foire aux boudins!

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 02:58

Résistant, ambassadeur, écrivain, Stéphane Hessel, né le 20 octobre 1917 à Berlin, est décédé ces jours-ci à Paris. Deux cités qui ont fait sa vie.

Déporté à Buchenwald, il était en effet une voix autorisée de la diplomatie et des droits de l'homme.

Pour être franc, j'avais été assez scandalisé par le succès médiatique et planétaire de son opuscule "Indignez-vous!", sorti pour son 93ème anniversaire en 2010. C'était surfait, bref et un peu facile. Cette frénésie complimentoire était démesurée. 

Je préférais, et de loin, la qualité de "Résister, c'est créer", publié en 2010 également, écrit par Florence Aubenas et Miguel Benasayag, qui n'a fait qu'un succès d'estime.

L'indignation, c'est tentant, c'est épidermique, c'est chaleureux et intellectuellement réconfortant, mais cela ne suffit pas. Résister, créer, c'est autre chose, plus responsable, moins facile, plus ingrat.

De ce que je retiens de Stéphane Hessel, c'est plutôt quelque chose comme "Il suffit d'avoir un certain nombre de pôles fondamentaux: la poésie, la chance et le goût de l'autre, la médiation, la compassion" (in "Tous comptes faits.. ou presque"), conviction qui est en effet au coeur de l'humanisme.

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 06:12

Le supplément parents-enfants de ce mercredi 27 février de La Croix est consacré aux maîtresses d'école, avec des développements intéressants sur l'affection, ses risques, ses limites éventuelles.

D'un seul coup, je me suis retrouvé en maternelle, avec ma première maîtresse d'école, au Vieux Palais; elle portait un nom en une syllabe, une onomatopée, une injonction canine définitive.

Elle avait décrété que j'étais un enfant nerveux et inadapté, comme on disait à l'époque (plutôt qu'handicapé, aujourd'hui) et que si mes parents ne me soumettaient pas à un traitement médical ad hoc, elle m'enverrait à Tataouine (l'IME Henri Wallon n'existait pas, c'était encore un orphelinat).

Il faut dire que je vomissais tous les matins sur le seuil du Vieux Palais et que j'étais terrorrisé par la présence annoncée d'un loup qui allait me croquer (je viens de livrer le patronyme de la dame), enfoui dans les dédales d'une cave dont la porte s'ouvrait à côté de ma petite table.

De fait, pendant des soirs et des soirs, une infirmière est venue à la maison; elle était grande et forte, et portait un patronyme correspondant au nom d'un outil destiné à enfoncer les pointes: tout un programme. Il fallait aller me chercher sous les tables et se mettre à plusieurs pour m'infliger la seringue.

Bref, ma première maîtresse d'école, ce fut l'enfer.

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28 février 2013 4 28 /02 /février /2013 02:58
Après des propos démobilisés à la vue de l'invasion du PMU par beaucoup de personnes orginaires d'Afrique du Nord et de l'Ouest à la Plaine d'Ozon, une idée.

Si cette vision des courses hippiques mobilise tant, pourquoi ne pas aller chercher, en termes de formation et d'insertion, quelques jeunes du quartier qui accepteraient d'être formés, d'abord à FONTEVEILLE, puis chez un de nos éleveurs connus du département pour montrer que derrière le jeu il y a aussi du travail? Pourquoi ne pas aller jusqu'à acquérir un cheval ou au moins des parts dans un cheval qui serait identifié comme le coursier du quartier, créant ainsi toute une émulation (quel blason, quelle casaque, quelles couleurs)? L'hippodrome de CHARROUX se meurt dans le sud Vienne, c'est à un peu plus d'une heure de CHATELLERAULT, car ne rêvons pas, au début, de LA ROCHE POSAY; il y a certainement quelque chose à faire.

Il suffisait de voir le bonheur des gamins qui faisaient un tour de poney à la fête du quartier pour comprendre qu'il y a une approche possible, et une "accroche" possible d'insertion.
Ajout du 28 février 2013: j'ai réédité cet article parce qu'il se trouve que notre ville recèle, rue Chanoine de Villeneuve, un trésor, juste après le Nouveau Théâtre, sur la gauche en remontant; il s'agit d'un bâtiment néo-classique, énigmatique de l'extérieur, mais qui abrite des boxs à chevaux absolument remarquables, qui appartenaient à un éleveur de chevaux de course; pas grand'monde le sait. Ce bâtiment est à vendre, c'est une très belle opportunité locale, pour un beau projet équestre...
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