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Défendre notre territoire

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Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 15:35

Notre musée auto-vélo accueille jusqu'au 31 décembre une superbe exposition consacrée au savoir-faire à la manufacture d'armes de Châtellerault.

Des armes blanches et des armes à feu, des chefs d'oeuvre, des ouvrages "à la perruque" (le soir chez soi ou en douce au boulot), des plans, des leçons, des devoirs, etc...

Ce qui m'a passionné, bien sûr, ce sont les années cinquante et quelques, avec des visages et des noms connus.

J'en ai discuté avec mon père, manuchard apprenti dès 1946, qui avait visité l'expo avant moi: la manu, c'était un niveau très élévé, un enseignement sans complaisance, une réussite professionnelle assurée.

Un ami, ex apprenti manuchard également, qui termina sa carrière en qualité de chef d'établissement du second degré en Deux Sèvres, me disait combien, dans la France entière, les anciens manuchards se reconnaissaient et "trustaient", où ils se trouvaient, les postes à responsabilités.

La manu pouvait ainsi être un sacré ascenseur social. Quelle structure locale, voire départementale, peut en faire autant aujourd'hui?

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 07:21

En passant le long de la rue Orillard, j'ai cru tomber sur la nouvelle maison d'arrêt de Châtellerault!

Véritablement cette école (?), avec ses ailettes côte à côte ressemble à un établisement pénitentiaire. Et je m'y connais.

L'architecte n'avait pas pensé au risque pour les enfants de tomber du premier étage (!) où a été intelligemment (?) placée la cour de récréation; aussi, pour des raisons de sécurité, a-t-on installé du métal déployé entre les ailettes, comme dans les prisons. Comme cela, les chérubins qui tourneraient mal ne seraient pas dépaysés en allant à Vivonne.

Tristesse.

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 17:03

      Rappel du 19 avril 2011...

 

      "Si la famille radicale se rassemble, elle perdra ceux qui parmi les Radicaux de gauche croient mordicus à l'union de la gauche ou à la gauche plurielle malgré les humiliations subies par les plus forts en diverses occasions, mais elle gagnera, au-delà de sa surface élargie, des modérés, des centristes déçus du Modem, des écologistes qui ne veulent pas être embarqués dans une aventure publicitaire sans travail de fond et qui souhaitent sortir d'un discours seulement environnemental, et  même d'autres, à gauche, qui ne se reconnaissent plus beaucoup dans la gauche officielle d'aujourd'hui, groupement d'écuries présidentielles, détachées des préoccupations vitales des gens.

       Le radicalisme, inventif, concret, en action, pragmatique, est facteur de paix, école de débat contradictoire, république des territoires, hauteur de l'Etat garant des équilibres sociaux et de la justice. De quoi d'autre avons-nous besoin aujourd'hui, franchement, pour sortir notre pays de son américanisation libérale et du délitement de nos liens?

       Mais le nerf de la guerre et du courage, c'est l'argent, et Nicolas SARKOZY va couper les recettes UMP qui font vivre les Radicaux valoisiens.

      Ce sera au pied du mur qu'on verra non pas le maçon, mais celui qui veut vraiment sa liberté, prêt à affronter les tessons de bouteille au sommet, les chiens-loups derrière et les crocodiles de l'autre côté...

       Là je dirai "Chapeau!"..."

 

La nostalgie d'un  radicalisme unifié revient, revient...

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 08:01

Hier, bal à l'Angelarde d'une association active et reconnue d'anciens combattants.

Au mileu de l'après-midi, le maire vient faire son petit tour et rejoint la table présidentielle.

C'est peu après que le président monte sur scène, remercie l'orchestre, le public et ses différents délégués départementaux, avant de se lancer dans un "hymne à Jean-Pierre", tutoyé aisément et remercié "pour tout ce que tu fais pour nous." (?) . Aucun applaudissement aux tables. Beaucoup sont gênés de ce manque de neutralité en cette période et de cette familiarité trop visible.

Sont ajoutés, quand même, mais sans les nommer ("ils se reconnaîtront"), d'anciens élus (il y avait là les excellents danseurs Claude Pasquay et Pierre Jamain); quant à votre serviteur, qui, en dehors de Philippe Mis, cité et remercié judicieusement, était le seul autre élu local en activité qui se trouvait là, que dalle.

Une partie du public a trouvé tout cela moyen-moyen.

Mais le maire était déjà reparti...

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20 octobre 2013 7 20 /10 /octobre /2013 08:16

Dimanche...

Ah, les dimanches de notre enfance, cet ennui, d'ailleurs accentué les jours de fête de type Rameaux, par exemple;  la tournée des cimetières, mortelle, avec les mêmes rencontres d'une année sur l'autre, et les mêmes réflexions ("Tout le portrait de son père", etc...)! Mais c'est de cet ennui que j'ai sans doute acquis une certaine aptitude à la rêverie, aux fluctuations de l'âme, aux déambulations oniriques et spirituelles, à la flânerie intérieure et extérieure.

Je suis heureux, en faisant ma revue de presse hebdomadaire de La Croix, de tomber sur deux éloges de l'ennui:

- mercredi, c'est François Garagnon, éditeur jeunesse: "Mon enfance, je l'ai vécue comme une succession de "temps morts" suivie d'une succession de "renaissances". Ces instants privilégiés, intimes et fondateurs, donnent à chacun une façon bien à soi de percevoir le monde, et de s 'y situer. (...) Nous avons  aussi veillé à ce que ( l')emploi du temps (de nos enfants)  ne soit pas trop rempli, justement pour qu'ils puissent connaître ces "temps morts" qui incitent l'enfant à chercher en soi les réponses aux mystères de la vie."

- samedi-dimanche: Marc Le Fur, député, très simplement: "Il m'arrivait de m'ennuyer durant mes dimanches d'enfance. Mais c'est bien. Je crois à la valeur pédagogique de l'ennui."

Tout cela est vrai, et juste.

Aujourd'hui, beaucoup d'enfants, comme des canards périgourdins, sont gavés d'activités qui s'ajoutent à leur scolarité; les parents, transformés en chauffeurs de taxis participant au rallye de Monte Carlo, se rendront compte, vingt ans plus tard, pour beaucoup d'enfants, de la vanité de ces efforts (les fameux "sacrifices"!), de leur inutilité, et parfois même de leur nocivité jusqu'au dégoût de la moindre allusion à ce temps-là, auprès d'un professeur de tel instrument qui ne voulait dans son aura que de futurs professeurs de son instrument ou d'un éducateur sportif qui ne s'imaginait former que de futurs athlètes olympiques ou des "pros" de sa spécialité. Des dégâts éternels...

Alors que l'ennui de l'enfance, mon Dieu, l'ennui, ce vide, ... on en rêve encore!

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19 octobre 2013 6 19 /10 /octobre /2013 16:34

Ce vendredi, l'école maternelle du Vieux Palais a livré son dernier flot d'élèves, au nombre de 78, ce qui n'est pas rien.

Les écoles châtelleraudaises de quartier ferment les unes après les autres: Carpentier, Buisson, Krebs, Denard, Vieux Palais, Paul Bert; le maillage écolier et pédestre d'une ville qui se délite.

La fermeture du Vieux Palais m'affecte particulièrement puisque c'était mon école, bien que je n'en garde pas de souvenirs passionnants: la terrible Madame Croc me mettait une pression impossible avec son cabinet noir au méchant loup, au point de vomir chaque matin sur les marches de l'école et, une fois, en rentrant de la Manu à bicyclette à midi, mon père avait oublié de me prendre sur son porte-bagage comme il le faisait chaque jour... mon premier abandon funeste, des hurlements, des sanglots...

Le Vieux Palais était devenu(e) cosmopolite, avec des bambins venus de toutes les mères du monde, les enfants partent désormais vers l'école neuve de la cosmonaute, si je puis dire, Claudie - Haigneré; dejà, la cour de récré se trouvera au premier étage, odyssée de l'espace!

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 16:22

Voici mon communiqué transmis à la presse à la suite du conseil municipal d'hier soir:

 

"Le maire n'ayant pas voulu que les élus d'opposition s'expriment en présence des usagers Tac-Kéolis, je tiens à préciser que j'ai été le seul élu communautaire à m'abstenir lors du vote relatif au renouvellement de la délégation de service public qui avait lieu à Bonneuil-Matours: j'avais estimé que la présentation des trois candidats faite par un cabinet était plus que partisane et qu'il n'avait pas été répondu avec assurance aux questions très matérielles qu'avait posées Jean-Claude Deyna, le maire de Thuré; les événements à la suite, au mépris des usagers et de l'idée de permanence du service public, ont hélas conforté ma mauvaise impression de l'avenir proche.

La manière dont les parents et les élèves ont été traités pendant des semaines, jusqu'à devoir venir protester vertement au conseil municipal pour obtenir un simple rendez-vous municipal, est d'une tristesse affligeante."

 

Gilles Michaud, conseiller municipal Parti Radical de Gauche

 

Nota: j'ai tenu sensiblement ces mêmes propos une fois la séance officiellement ouverte, en précisant, au sujet des manifestants qu' "il eut été préférable qu'ils m'entendissent", puisque JPA parle sans cesse d'unanimité; aujourd'hui, beaucoup d'élus communautaires considèrent, sous le manteau évidemment, qu'ils ont eu le sentiment qu'on leur forçait la main. Eh oui...

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 12:33

La bernache est arrivée! Aux temps où nous faisions encore les vendanges familiales à la campagne, quel délice que de boire peu après ce premier vin neuf, ce quasi jus de raisin mais déjà alcoolisé.

Les poitevins l'appellent le "vin bourru", c'est mieux, plus smart; elle est généralement vendue blanche dans le public.

Avec des châtaignes grillées, un avant-goût du paradis!

Le tribunal correctionnel de Poitiers juge hélas, quelques mois après l'interpellation, les conducteurs alccolisés par la bernache; on appelle cela les "audiences bernache".

Je me souviens d'un jour: parquetier, j'avais comme "partenaire" un président venu des Pyrénées, qui lisait dans beaucoup de procédures "j'ai bu x verres de bernache, etc..."; ce président, affable, de me demander, en pleine audience: "Mais, enfin, Monsieur le Procureur, c'est quoi, la bernache?!".

Et moi de partir dans une envolée lyrique et gustative faisant l'éloge de la bernache: "Cela ressemble à du lait, mais ce n'est pas du lait, c'est le nectar de nos automnes, etc...".

Je le reconnais aujourd'hui, mes réquisitions étaient modérées...

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 13:56

Ah les mots!  On peut jouer sur les mots. Le Vatican, semble-t-il bien avant l'arrivée du pape François, a décidé de ... soumettre la Bible à une nouvelle traduction.

Parmi les changements, une phrase du Notre Père, "Et ne nous soumets pas à la tentation" , qui devient "Et ne nous laisse pas entrer en tentation". Nuance! Moi, j'aimais mieux la première, qui avait déjà modifié celle de notre jeunesse, souvenez-vous: "Et ne nous laissez pas succomber à la tentation." Bien sûr qu'il faut nous soumettre, comme Jésus au désert, à la tentation, c'est-à-dire à l'épreuve de la tentation!

Si on veut vraiment faire une belle traduction utile, qui ait du sens et qui soit conforme au texte et à l'intention christique, que le Vatican aille jusqu'au bout de la transformation des Béatitudes, et qu'on change "Bienheureux, X, Bienheureux Y, etc... en "En avant les coeurs purs, en avant ceux qui ont faim et soif de justice, etc...", le "En avant..." changeant absolument tout et faisant des chrétiens un peuple enthousiaste et alerte et non pas un morne troupant bêlant.

Ce serait dans l'optique du pape François. Chiche?

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 09:22

En cette semaine nationale du goût, un collectif poitevin d'associations, de collectivités et de commerces a conçu une manifestation itinérante destinée à mettre en valeur les circuits courts de l'alimentation et de la création artistique et artisanale sur le grand Poitiers.

Par divers jeux et dégustations, les habitants sont invités à en appréhender les enjeux politiques, économiques, sociaux, culturels, sanitaires, écologiques.

Très belle initiative, pour la quatrième fois, qui ravira par exemple notre amie Annick Bourroux, qui travaille depuis longtemps sur ce concept du circuit court campagne/ville.

Nous ferions bien en effet de nous inspirer de cette très bonne initiative poitevine.

Infos au 09 72 29 96 07.

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