Notre périple à quatre en Vienne, titulaires et suppléants, nous conduit à la rencontre partagée avec les élus ruraux: symbole, nous nous mettons en demi-cercle horizontal, à égalité et en convivialité. Cela les change du notabilisme touristique habituel de ceux qui se disent anti-parisiens mais qui vivent le plus souvent "là-haut"!
Un climat de confiance se noue, ils comprennent parfaitement que l'heure du choix est là, entre une dépendance soumise et attentiste au sénateur rare, distribuant médailles et rubans, de type ancien régime, et une participation démocratique, autour d'un sénateur disponible, à la promotion d'une ruralité non pas nostalgique mais innovante et entreprenante.
Ces élus ruraux, pour la plupart non encartés, pour beaucoup nouveaux en mars 2014, ont intégré que ce scrutin sénatorial n'est pas tant une question de gauche-droite qu'une question d'éthique politique, de disponibilité, d'expérience de TERRAIN, de compétence directe et de désintérêt. Cette position est évidemment liée au non cumul des mandats, dans le temps et dans l'espace. Quand vous êtes obnubilé par votre réélection, vous manquez nécessairement de courage puisque vous ne voulez pas déplaire.
Chez nombre de ces élus ruraux, on voit que ça cogite, leur vote balance.
Allez, courage!