Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Défendre notre territoire

Gilles-2.JPG

Me contacter

Comité de soutien

Jean-Michel BAYLET

(Président du PRG, ancien Ministre, Sénateur, Président du Conseil Général de Tarn et Garonne)

Dominique ORLIAC

(Députée du Lot)

Sylvia PINEL
(Députée du Tarn et Garonne)

Roger-Gérard SCHWARTZENBERG

(Vice-Président du PRG, ancien Ministre)

Marcel BOURGAREL

(Président d'une association caritative)

Philippe CALMEL

(Ancien Directeur de la Maison pour tous de Châtellerault)

7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 12:27

L'article de la NR de ce jour "les exigences de Gilles Michaud" risque de faire grincer des dents.

Un peu d'histoire locale est donc nécessaire pour comprendre ce à quoi j'aspire aujourd'hui.

En 2006, une bonne partie de la population châtelleraudaise intéressée à gauche par la politique souffrait de la manière centralisée et brutale dont les affaires étaient menées, tandis qu'une autre partie, non négligeable, chez les modérés, constatait navrée que Jean-Pierre Abelin se désintéressait du sort de la ville, lui préférant le conseil général et l'Assemblée nationale moins exposés, et que Philippe Rabit ne gagnerait jamais la confiance d'un large électorat.

Il y a avait donc de la place pour cette fameuse troisième voie de rassemblement d'hommes et de femmes non encartés.

Composant mon équipe, j'ai obtenu dès le début l'accord de deux personnes que connaissait Jean-Pierre Abelin, sans être des intimes pour autant; personnellement, j'ai toujours trouvé outrecuidant d'aller "piquer" quelqu'un dans un autre groupe, cela dépasse mon honnêteté, et j'ai estimé normal et courtois de rencontrer Jean-Pierre Abelin; ce furent nos premiers échanges, fin 2006 je crois, en présence d'un proche qui depuis est allé rejoindre les rangs du Parti socialiste et qui pourra donc en témoigner plus aisément. JPA ne s'offusquait pas car, non, non, non, il ne serait pas candidat, d'ailleurs j'avais quasiment sa bénédiction et celle de ses proches, ce qui comptait encore plus. Cette troisième voie devenait un boulevard!

Mais j'étais un apprenti en politique et la fréquentation judiciaire de l'univers de quelques marseillais et autres ne m'avait pas suffisamment formé.

Il y eut une seconde rencontre (je n'ai pas dit une deuxième...) plus tardive, moins d'un an plus tard, devant le même témoin, où JPA essaya de sonder si une alliance entre nous était possible, un partage ville-agglo, etc...

J'ai répondu que, bien que conduisant une équipe de tendances diverses, j'étais un homme de gauche et que mon entourage ne comprendrait pas (l'électeur non plus), que ma liste était composée et que je ne me voyais pas en faire "dégager" la moitié des membres, qu'une dissociation ville-agglo dans le contexte de restructuration nécessaire ne me paraissait guère possible.

Une délégation secrète de négociateurs abelinistes ne changea pas ma position (en présence d'un autre témoin qui, lui aussi, a rejoint le PS local..., décidemment!).

Le 3 novembre 2007, JPA annonçait à FR3 qu'il ne se présentait pas aux élections municipales. La troisième voie exultait (...).

Partager cet article
Repost0

commentaires