On connaît ma faiblesse pour cet instrument.
Il n'existe plus qu'une seule usine française fabriquant des accordéons.
A TULLE. C'est la société MAUGEIN qui employait aux heures de gloire 200 ouvriers et qui n'en a plus que 20, qui produisent 600 instruments par an.
C'est pour partie une SCOP, avec l'aide de la Région, qui veut sauver la boutique.
Le problème du MAUGEIN, c'est qu'il a une sonorité bien à lui, qui est liée aux rythmes auvergnats de SEGUREL et de MONEDIERE, idéalement conçue pour la bourrée, la polka.
Après avoir vu, dimanche dernier, le public de LOCHES lancé dans ces danses anciennes et inusables, je peux dire que la sonorité auvergnate n'est pas morte!
Pareil pour les marchands d'accordéons, facteurs et réparateurs: ils ne sont plus que 10 en France, dont un excellent, près de chez nous, à SAUMUR, dans l'île, dont l'affiche du magasin a été dessinée par Gérard BLANCHARD.
Il faut sauver l'accordéon, et sauver MAUGEIN!