Le Pape François n'y est pas allé avec le dos de la cuillère devant les pontes et employés de la curie romaine lundi dernier, dressant le catalogue de leurs défauts (ou maladies) à rectifier:
1- se sentir indispensable (narcissisme),
2- l'activisme (or il y a un temps pour chaque chose),
3- l'empierrement spirituel (le coeur dur, l'incapacité d'aimer),
4- l'excessive planification (tout n'est plus que comptabilité),
5- la perte de l'harmonie fonctionnelle (l'orchestre, qui fait du bruit, n'est plus en harmonie avec lui-même),
6- la maladie d'Alzheimer spirituelle (perte de la mémoire christique, caprices, manies, soumission aux idoles personnelles),
7- la rivalité et la vaine gloire (recherche des apparences et des honneurs, faux mysticisme),
8- la schizophrénie existentielle (ouf!) (double vie, hypocrisie typique du vide spirituel que les titres académiques ne peuvent cacher),
9- les bavardages, les conciliabules, les cancans (pas le french, probablement!) (le terrorisme du bavardage, jamais en face, toujours dans le dos),
10- la divination des chefs (carriérisme, mesquinerie),
11- la maladie de l'indifférence vis-à-vis des autres,
12- la maladie des têtes d'enterrement (arrogance des "supérieurs", sévérité théâtrale, perte du sens de l'humour (ah!)),
13- la maladie de l'accumulation des biens matériels,
14- la maladie des cercles fermés,
15- le profit mondain, l'exhibitionnisme, la recherche insatiable du pouvoir.
Stop! N'en jetez plus! La curie est pleine!
Il est évident que tout le monde en a pris pour son grade et que cette liste salutaire a tout à fait vocation à être transposée à tous les univers et en premier lieu à celui de la politique; on précisera aussi que le Pape François devant les mêmes a demandé pardon pour lui et pour ses collaborateurs. Charité bien ordonnée ... Mais ...
"Il y aura des pleurs et des grincements de dents".