Quand Manuel Valls appelle à la création d'une maison commune des forces progressistes et au changement de dénomination du PS, le Parti Radical de Gauche applaudit.
On sent bien, en effet, que le poids, même inconscient, de la lutte des classes, ne correspond plus à rien.
Et c'est là que le radicalisme est moderne bien qu'il s'agisse de la plus ancienne famille politique française.
Fondé sur les valeurs des Lumières, il promeut l'individu dans une démarche socio-libérale axée sur la loi d'une part et sur le contrat d'autre part. Quand on a dévoyé l'originalité du mot libéralisme ...
Denis Tillinac, vieux pote de Jacques Chirac, dit que ce dernier et François Hollande, en terre de Corrèze, sont des radicaux, le premier tendance Félix Gaillard, le second tendance Mendes France; c'est un peu vrai.
Je crois profondément au pragmatisme du radicalisme, qui n'a pas l'heur des médias alors qu'il pèse x fois plus d'élus que le FN, c'est ainsi.
Et le curseur de la gauche y va progressivement: se coltiner la réalité, l'affronter avec raison, et fraternité.